- Pour Créon, le bonheur est fondé sur des petits gestes du quotidien. On notera ainsi l'accumulation « (…) la vie c'est un livre qu'on aime, c'est un enfant qui joue à vos pieds, un outil qu'on tient bien dans sa main, un banc pour se reposer le soir devant sa maison. ».
Le Bonheur Le bonheur selon Créon, consiste en une vie paisible où règne l'amour, une vie où on ne manque de rien, une vie où on est capable de réaliser tous ses projets. Antigone, idéaliste aspire à un bonheur absolu, en effet elle refuse de se contenter d'un lambeau de bonheur.
Argument 1 : nécessité de la politique. Mais cet argument ne suffit pas à Antigone, dont le refus semble motivé par quelque chose de “supérieur” et sur lequel elle ne s'est pas encore expliquée. Elle oblige donc Créon à justifier son argument. Créon se justifie au nom de la politique.
Personne n'a pu la dissuader. Créon essaye de la convaincre d'étouffer l'affaire mais Antigone refuse : elle veut assumer aux yeux du monde sa désobéissance. Le fade bonheur que lui propose son oncle ne vaut pas la peine de se renier, selon elle. Elle est alors emmurée vivante dans une caverne et elle se suicide.
Créon parle du « métier » du roi. Pour Créon, le « métier » de roi est difficile, il n'en retire aucune satisfaction, il cherche à s'acquitter « simplement » de son devoir, à « rendre l'ordre de ce monde un peu moins absurde ».
L'objectif de Créon est l'organisation de la cité. Le passé ne doit plus resurgir. La ville est personnifiée " Thèbes a droit ". Elle sera gouvernée par un homme comme les autres.
Les deux fils d'Œdipe, Étéocle et Polynice, se sont entre-tués sous les murs de la ville. Le roi Créon a ordonné de n'enterrer qu'Étéocle, laissant sans sépulture celui qu'il considère comme traître, Polynice (ce qui, selon les Anciens, condamne son âme à errer éternellement).
Associée à l'insistance concernant le mariage, cette accumulation nous montre que pour Créon le bonheur correspond à une conception assez traditionnelle et commune de la vie : se marier, avoir des enfants, travailler, avoir une maison, et profiter de certaines joies simples.
2) Il a raison car il sait qu'aucun des frères n'est coupable ou inoffensif, les deux étaient en tord donc cela signifie qu'elle méritait de mourir car elle s'est battue pour des gens qui ne intéressaient pas à elle.
Outre d'apparaître comme sans coeur, le Créon de Sophocle est aussi tyrannique comme le caractérise d'ailleurs Antigone (« l'avantage de la tyrannie« ). Il veut lui imposer sa volonté et la forcer.
Créon, resté seul, est violemment critiqué par le professeur et le coryphée. Il se défend avec énergie. Ses arguments, si déplaisants soient-ils, sont ceux du réalisme. Il en va, selon lui, de la survie et du bonheur de la Cité dont il a la responsabilité.
Ce qui a fait dire que « Antigone a tort d'avoir raison tandis que Créon a raison d'avoir tort », que, sur le plan inférieur, celui de la vie réelle, elle a tort, tandis qu'elle a raison sur le plan supérieur, celui de l'idéal.
Créon explique dans cette scène sa vision réaliste du pouvoir : il aime sa cité plus que lui-même. Il n'a aucune ambition personnelle. Créon fait parti de ses gens simples et courageux auxquels Anouilh aime rendre hommage.
1/ Quelle figure de style Créon emploie-t-il pour décrire une vie heureuse ? → Créon emploie des métaphores qui assimilent le bonheur à des choses simples, presque de la vie courante « La vie, c'est un livre qu'on aime, un enfant qui joue à vos pieds… la maison. »
Le bonheur se distingue du plaisir et de la joie, qui sont des émotions éphémères et toujours liées à un objet particulier. La satisfaction des besoins fondamentaux (se nourrir, se vêtir, se loger et se sentir en sécurité) représente les éléments essentiels pour atteindre un état de bien-être.
Quel sera-t-il, mon bonheur ? Quelle femme heureuse deviendra-t- elle, la petite Antigone ? Quelles pauvretés faudra-t-il qu'elle fasse elle aussi, jour par jour, pour arracher avec ses dents son petit lambeau de bonheur ? Dites, à qui devra-t- elle mentir, à qui sourire, à qui se vendre ?
Corneille est le seul dramaturge à représenter le double crime sur scène, mais Créon se suicide. La magicienne recourt à un poison sélectif dont les effets se limitent au roi et à sa fille.
La loi de Créon est claire : tout ceux qui s'opposeront à la raison d'État connaîtront la mort, il fait cela pour l'exemple. Seule Antigone s'insurge, elle supplie Créon de revenir sur sa décision. Elle sait que Polynice même pour reconquérir son droit n'aurait pas dû prendre les armes contre sa patrie.
Dans l'extrait de Jean Anouilh, Créon a peur d'Antigone car il ne veut pas la tuer mais qu'il sait qu'il devra le faire.
Antigone a pris une décision très courageuse : celle d'enterrer son frère malgré le refus du roi Créon. La situation précaire dans la quelle (en un seul mot) se trouve la jeune fille ne nous laisse pas indifférent (accord) car cela peut être le cas de chaque personne.
1) Quelle erreur commet Créon dans ce passage ? > Alors que Créon avait réussi à persuader sa nièce de ne pas aller enterrer son frère, il continue de lui parler. Il aurait mieux valu qu'il se taise car, en se comparant à elle et en lui parlant de « bonheur », il lui redonne du courage et une envie de discuter.
Lorsque l'on rouvre le tombeau, Antigone s'est pendue avec sa ceinture et Hémon, crachant au visage de son père, s'ouvre le ventre avec son épée. Désespérée par la disparition du fils qu'elle adorait, Eurydice, la femme de Créon, se tranche la gorge.
Dans la mythologie grecque, Eurydice (en grec ancien Εὐρυδίκη / Eurudíkê) est la femme de Créon, le régent de Thèbes. Ils ont trois enfants : Mégara, Ménécée et Hémon. Citée dans l'Antigone de Sophocle et d'Anouilh, elle se suicide après la mort de son fils, Hémon.
14. Pour quelle raison personnelle le roi ne veut-il pas punir Antigone ? Le roi ne veut pas punir Antigone car c'est sa nièce mais aussi la fiancée de son fils Hémon. (Créon est le frère de Jocaste).
Arrive alors le prophète Tiresias au début du cinquième épisode pour annoncer à Créon que les dieux condamnent la mise à mort d'Antigone et punissent la cité ; une fois encore la colère gronde et l'échange devient injurieux : "la race des devins est avide d'argent " accuse Créon et Tiresias répond: "et la race des ...