Un chignon de cheveux lisses noirs, réalisé par un coiffeur pour une semaine (les geishas dorment pour cela sur un repose-nuque !), ou une perruque.
Il faut dire que, pour mieux leur plaire, des prostituées se prétendaient geishas. Pourtant, ce n'est pas le cas. Dès 1779, le gouvernement reconnaît officiellement le statut de geisha comme différent de celui de prostituée. Ces artistes femmes étaient considérées comme des modèles de goût et de savoir vivre.
Le kimono des geishas est porté avec l'obi, ou la ceinture de soie qui accompagne généralement les habillements nippons. L'obi se ferme par un nœud dans le dos, c'est très important, car cela permettait de les différencier des prostituées qui nouaient la ceinture de leur habit sur le devant.
Les Geishas sont célèbres pour le maquillage blanc de leur visage, symbole de pureté. La poudre qu'elles appliquent, par-dessus une huile à base de camomille et de clous de girofle appelée bintsuke-abura, est obtenue après broyage de grains de riz.
D'apparence soignée, elle présente une esthétique parfaite, avec un maquillage travaillé, un chignon impeccable, un kimono japonais en soie et un éventail qu'elle manie avec brio. La geisha maîtrise les danses, le chant et la musique.
Ce phénomène typiquement japonais se distingue de la prostitution « classique » par les motivations supposées des jeunes filles impliquées : plutôt qu'une source stable d'argent, c'est une source occasionnelle d'argent de poche ou d'appoint qui serait visée, souvent stigmatisée par le désir de se procurer des produits ...
Elles n'ont pas le droit de se marier ni d'avoir des enfants, mais elles peuvent se choisir un amant (ou plusieurs), sans forcément qu'il s'agisse d'un client. «Certains Japonais se figurent que les geikos continuent d'avoir un danna, un protecteur riche, explique Komomo. Mais ce n'est plus forcément nécessaire.
La tenue d'une geisha se compose principalement d'un kimono de soie, fait à la main et de grande valeur (il peut coûter plusieurs milliers d'euros), fermé dans le dos par un obi, cette large ceinture traditionnelle japonaise. Selon l'âge de la geisha, le nœud du obi ne se fera pas de la même manière.
Dans le monde des geisha (芸者), chacune bénéficie d'un protecteur financier appelé son danna. Autrefois, les danna étaient généralement de riches notables, ce rôle offrait un certain prestige, leurs statuts et richesses étaient essentiels à l'entretien onéreux des geisha.
La peau parfaite des Japonaises tient aussi à leur consommation de poisson. En cause, la richesse du poisson en acides gras omégas-3, de puissants hydratants et assouplissants. Autres atouts belle peau de l'alimentation à la japonaise : les algues ! Certaines sont anti-âge, d'autres sont anti-oxydantes.
Un obi (帯) est une ceinture servant à fermer les vêtements traditionnels japonais, tels que les kimonos ou les vêtements d'entraînement pour les arts martiaux (keikogi ou dōgi).
Une okiya (置屋, maison de geisha) est l'endroit, au Japon, où logent les geishas et leurs apprenties (maiko) le temps de leur contrat (nenki), et parfois même après.
Croiser le côté gauche sur le côté droit
Pour fermer correctement votre kimono (ou votre yukata), veillez à ce que le pan gauche soit croisé au-dessus du pan droit. Vous ne devez jamais croiser votre kimono à l'inverse, pour la simple et bonne raison que l'inverse est réservé aux personnes décédées !
On donne le nom de danna à ces personnages richissimes qui s'assuraient de la protection matérielle de la geisha. À noter que ce n'était pas forcément l'homme qui déflorait la jeune femme, c'était même rarement le cas.
Il est possible de voir des geisha et des maiko dans les villes de Tokyo et de Kyoto, là où s'établissent les quartiers où elles vivent et où elles sont formées. Les quartiers de Gion, Pontocho, Miyagawacho, Kamishichiken et Shimabara sont les quartiers principaux des geisha.
La culture traditionnelle et la culture moderne japonaises reposent toutes les deux sur la langue écrite et le langage parlé. Le japonais est connu pour être très proche du dialecte des îles Ryūkyū, formant alors la famille des langues japoniques.
Lorsqu'un samouraï se teignait les dents en noir, cela reflétait sa décision de ne plus servir un autre daimyo pour le reste de sa vie, et depuis l'époque des shikken, les nobles appliquaient cette coutume avec une signification similaire de loyauté envers le shogun.
L'ORIGINE DES GEISHAS
Très nombreuses aux 18e et 19e siècles, les geishas sont avant tout des femmes raffinées et très cultivées, qui offrent leurs services aux hommes aisés en tant que femmes de compagnie, dédiant l'essentiel de leur temps à la pratique des arts traditionnels japonais.
Laissez le pan droit contre votre corps, réglez la longueur du pan gauche de votre vêtement, puis plaquez-le sur le pan droit. Il faut que le coin inférieur du pan gauche soit à 5 cm du sol. Fixez le yukata. Prenez le koshi-himo (fine ceinture en tissu), entourez le yukata avec au niveau de la taille.
Le kimono est l'un des symboles les plus reconnaissables de la culture traditionnelle japonaise. Vêtement standard depuis les temps anciens, le kimono est aujourd'hui porté pour apporter formalité et élégance aux occasions spéciales.
Mettez le kimono comme un manteau, et laissez-le pendre librement sur votre corps. Tenez les extrémités des cols du kimono, et saisissez le vêtement jusqu'à ce que la bordure arrière repose juste au-dessus du sol, et la bordure avant juste au-dessus de vos pieds.
Le terme oiran est alors apparu : les oiran sont également des courtisanes de haut niveau, mais sans connaissance particulière de la danse ou du chant, car sont alors apparues les geishas (« personne qui pratique les arts »), qui, sans être des courtisanes elles-mêmes, ont repris à leur compte danse et chant.
Aux prises avec une consommation de plus en plus forte qui se transforme souvent en dépendance, les femmes se tournent vers la prostitution pour obtenir rapidement l'argent dont elles ont besoin. Pour d'autres, la dépendance aux drogues est plutôt une conséquence de la prostitution.
Le Yoshiwara (吉原) était un quartier célèbre d'Edo (aujourd'hui Tokyo), au Japon. Il était connu pour être le quartier des plaisirs, célèbre pour ses artistes, ses courtisanes et ses prostituées.