Pas de panique ! Robert Blois propose une solution pour les adeptes du « dormir, c'est une perte de temps ». Il dit ainsi « qu'il est possible de réduire son temps de sommeil de 15 minutes tous les 8-10 jours jusqu'à arriver à un temps de repos équivalent à 5h30 par nuit. »
Des chercheurs du Karolina Institute à Stockholm en Suède ont établi que dormir moins de 5 heures par nuit, chaque nuit, augmenterait le risque de mortalité de 62 % par rapport à ceux qui dorment 7 heures par nuit.
Le reflux gastro-oesophagien, l'hyperthyroidie, des douleurs nocturnes ou encore certaines maladies respiratoires comme l'asthme sont également ds causes possibles d'insomnies.
A plus long terme, des conséquences physiques apparaissent: troubles cardio-vasculaires ou déclenchement d'un diabète de type II. La dépression est aussi une conséquence d'une diète
Ce sentiment de non-repos peut être dû au stress, au surmenage au travail, à des activités de loisirs trop intenses ou même, à une alimentation déséquilibrée ou insuffisante. Pour savoir d'où vient cette fatigue, il est nécessaire d'analyser les changements qui ont pu se produire récemment dans votre vie.
Certes, il vaut mieux dormir un peu que pas du tout ! Mais le minimum vital serait fixé à 3 heures consécutifs de sommeil soit 2 cycles afin de pouvoir passer suffisamment de temps en sommeil profond.
Accorder du temps aux pauses
Après une mauvaise nuit de sommeil, il sera difficile d'être productif au travail… et c'est normal! N'hésitez donc pas à vous accorder des pauses. Si possible, allez faire un tour dehors pour prendre l'air et marcher un peu. La lumière et l'exercice léger vous aideront à tenir le coup.
Sans trop de surprise, les premiers responsables sont le stress et l'anxiété. "C'est la cause numéro 1" , assure Olivier Pallanca : "Certaines personnes ont des vulnérabilités au stress. Dès qu'ils vont être trop actifs, qu'ils vont avoir un niveau d'éveil trop important, ça va activer le même déséquilibre.
Les adolescents (14-17 ans) ont quant à eux besoin de dormir 8 à 10 heures par nuit. Les adultes (26-64 ans), entre 7 et 9 heures et les personnes âgées de 65 ans et plus affichent pour leur part des besoins quelque peu plus élevés: de 7 à 8 heures de sommeil journalières sont préconisées par les chercheurs.
À chaque âge son besoin de sommeil
Les nouveau-nés (de 0 à 3 mois) : 14 à 17 heures. Les adolescents (14 à 17 ans) : 8 à 10 heures. Les adultes (26 à 64 ans) : 7 à 9 heures. Les personnes âgées (65 ans et +) : 7 à 8 heures.
Certaines plantes utilisées en infusion sont capables de favoriser la détente et l'endormissement. Elles sont particulièrement réputées : le tilleul, la verveine, la fleur d'oranger, la camomille, ainsi que la passiflore ou la mélisse.
Il dormait sur commande. Couché vers 22 heures, il se réveillait souvent vers minuit pour travailler, prendre un bain chaud et se recoucher vers 3 heures.
On parle alors d'ivresse du sommeil, ou "sleep drunkenness" selon les scientifiques anglophones. "Ce comportement relève lui d'une pathologie rare - l'hypersomnie idiopathique - qui ne concerne que 1% de la population et dont on ne sait pas encore expliquer les causes" précise le chercheur.
On reste couché et on se repose : même si le sommeil n'est pas de qualité, le fait de se reposer en restant couché peut être bénéfique pour le rythme cardiaque et pour l'organisme en général.
On a coutume de dire que les heures avant minuit sont les plus réparatrices, même si cela n'a jamais été scientifiquement prouvé. Disons qu'une heure de coucher tardive est souvent facteur de réduction du temps de sommeil. La majorité des Français commencent leur travail entre 8 et 10 heures du matin.
Dormir une ou deux heures sera toujours mieux que de ne pas dormir du tout. Car ne pas dormir va entraîner une mauvaise concentration, des troubles de la mémoire à court terme, des troubles du jugement et de temps de réaction, de l'irritabilité, une douleur accrue, une augmentation des hormones de stress…
"Les couche-tôt ont tendance à manger des aliments plus sains", explique la psychologue Kristin Aschbacher qui a mené l'étude. Les personnes qui se couchent entre 19 heures et 23 heures mangeaient ainsi davantage de légumes, de fruits, de glucides riches en fibres et de protéines maigres.
Il existe également des médicaments de phytothérapie contenant des extraits de plantes riches en caféine, telles que le caféier, le kola, le guarana, le maté ou le thé vert, ainsi que des extraits de ginseng. Le ginseng est traditionnellement utilisé en médecine chinoise pour lutter contre le stress et la fatigue.
*Les vitamines B (sauf B9) et le magnésium contribuent au métabolisme énergétique normal ; la vitamine B9 aide à réduire la fatigue ; la vitamine C favorise le fonctionnement normal du système immunitaire ; le zinc agit en faveur d'un fonctionnement cognitif normal.
D'après une étude canadienne menée sur 28.000 personnes, le manque de sommeil causé par l'insomnie chronique peut impacter négativement la mémoire.