Lorsqu'il s'agit de pronom, la règle est la même: suffixe masculin + suffixe féminin. Exemple: "ceux·celles", "il·elle" et "il·elle·s" [voir la liste sur MotsClés.net].
Utilisez le point milieu (médian) pour inclure les deux sexes. C'est mieux que le slash et la parenthèse qui alourdissent une phrase, le tiret peut poser problème dans les mots composés. Astuce : le point médian s'obtient en tapant Alt+250 sur PC, Alt+Maj+F sur Mac. Après, il suffit de le copier-coller.
Pour marquer le féminin et le masculin, Mots-Clés considère ainsi plusieurs possibilités, qui peuvent être combinées au sein d'un même texte : La mention par ordre alphabétique des termes au féminin et au masculin : elle et il, tous les Acadiens, toutes les Acadiennes, celles et ceux.
L'inclusif se forme actuellement avec un tiret, un point (.), un point médian (•), une apostrophe entre le masculin et le féminin ou bien avec le E du féminin en majuscule (content-e, content. e, content•e, content'e, contentE).
L'écriture inclusive, aussi appelée écriture épicène ou écriture égalitaire, est une manière d'écrire qui se veut plus respectueuse de la place du féminin (et donc des femmes). Vous la croisez dans la vie de tous les jours, car dire « Madame, Monsieur » au début d'un e-mail, par exemple, c'est de l'écriture inclusive.
En français, on marque généralement le féminin par « e » à la fin du mot. On doit mettre la lettre « e » à la fin du mot (adjectif) mais on ne l'entend pas lorsqu'on parle (à l'oral).
Connaître les variantes de iel
Le pronom iel, contraction donc de il et elle, se décline en différentes variantes à connaître : Pronom sujet : accordez iel au singulier ou au pluriel avec le point médian. Par exemple : iel est allé. e au marché, ielles sont allé.
Genrer une personne, c'est la façon de parler d'elle en utilisant des marqueurs de genre, comme des accords grammaticaux (« heureux » ou « heureuse »), des pronoms (il / lui, elle, iel / ellui, etc.) ou des noms communs (fille, meuf, garçon, mec, cousin, cousine …).
Le groupe politique « Démocratie pour Aix » a décidé de ne pas appliquer la règle suivante : en cas de pluralité de genre, le masculin, utilisé pour le neutre, l'emporte sur le féminin. Il préfère donc accorder au masculin et au féminin chaque terme !
« il/lui », « they/them », « elle/elle », « she/her/hers », « il/they », « il/elle » : toute une flopée de pronoms personnels sujets et compléments (et d'adjectifs possessifs) s'affichent.
Au-delà de "iel" en français, il existe bien d'autres néo-pronoms, tels que "ul", "ulle", "ol", "olle", "ael", "aelle", "ille", "im", ou encore "ellui", "soi", "elleux" et "euxes", qui sont cependant beaucoup moins répandus.
« Le pronom "iel" a été créé par des personnes non-binaires au sein de la communauté LGBTQ+ . Mais cette intégration au Robert est bien la confirmation d'un usage qui va au-delà du cercle des personnes concernées », estime Aline Laurent-Mayard, journaliste qui se définit comme non binaire*.
Le féminin et le masculin des noms
De manière générale, on forme le féminin d'un mot masculin en ajoutant un -e à la fin du mot. Si ce nom se termine déjà par un e, on ne change pas l'orthographe du nom. On reconnaît que le nom est mis au féminin par son article devant le nom (ex : un élève, une élève).
Si on choisit de féminiser un texte, deux techniques de féminisation sont privilégiées : L'écriture des deux formes, masculine et féminine, au long; L'emploi de termes génériques et de tournures neutres.
L'écriture inclusive : une histoire de bonne volonté L'écriture inclusive part d'un très bon sentiment : inclure et mettre tout le monde sur un pied d'égalité avec les mots que l'on utilise. On pense notamment aux enjeux côté égalité femme-homme. Certainement le principal débat de l'écriture inclusive et à son origine.
Pronom. (LGBT) Pronom de la troisième personne de genre neutre, permettant de désigner des personnes dont le genre est inconnu ou ne se reconnaissant pas dans la binarité masculin/féminin. Bien que majoritairement écrit «Iel», on retrouve aussi la forme alternative «Yel».
Au départ, Le Robert précisait sur son site internet «On écrit aussi ielle, ielles». Mais ces variantes ne sont plus données. La définition de ce mot «rare» est: «Pronom personnel sujet de la troisième personne du singulier (iel) et du pluriel (iels), employé pour évoquer une personne quel que soit son genre».
Aucun changement général concernant la distinction grammaticale masculin/féminin en français ne se profile à l'horizon.» L'Office québécois de la langue française « ne conseille pas de recourir au pronom “iel” ». Il encourage plutôt l'emploi de la rédaction épicène.
"Iel" est un pronom personnel composé de "il" et de "elle", dans le but de ne pas donner le genre de la personne qu'il représente.
"Iel", c'est-à-dire la contraction des mots “il” et “elle”, a pour vocation de désigner une personne dont on ignore le genre, ou bien qui ne souhaite pas se voir attribuer un genre qui soit masculin ou féminin. En somme, son objectif est de proposer une troisième voie, en proposant un pronom neutre.
- Lorsque le nom ou l'adjectif correspond à un verbe et qu'il n'existe aucun autre nom de la même famille en -tion, -ture, -taire ou -torat, le féminin se marque généralement par la finale -euse. Certains noms ou adjectifs ne dérivent pas d'un verbe, mais d'un nom.
Par exemple : « les hommes et les femmes sont déconfites face aux dernières réformes orthographiques (?) » ; L'accord des fonctions, métiers, grades et titres selon le sexe : docteur devient docteure, on écrira aussi professeure et madame LA ministre.
Allemagne. En Allemagne, l'administration encourage l'usage de l'écriture inclusive à partir de 1987 et la fédération des länder publie un guide pratique en 2002. Les formulations avec un slash sont utilisées depuis les années 1980 dans les universités allemandes.