Forme de la deuxième personne du singulier de l'impératif parle, de parler, employée devant en et y. Parles-en à ton frère, oui, parles-y !
Un trait d'union lie le verbe au pronom en ou y. Parles‑en à tes collègues. Manges‑en autant que tu en veux. Aies‑en la certitude.
« S'en » et « c'en » sont toujours suivis d'un verbe. Si le remplacement par « cela en » est possible, il s'agit de « c'en ». En revanche, si on peut mettre « il(s) » ou « elle(s) » devant, il s'agit de « s'en » : C'en est fini de l'insouciance !
(En remplace un complément direct du verbe : Depuis qu'il a essayé cette confiture, il mange tout le temps de cette confiture.) Si tu as de gros ennuis, il vaut peut-être mieux en parler. (En remplace un complément indirect du verbe : Si tu as de gros ennuis, il vaut peut-être mieux parler de ces ennuis.)
À noter qu'à l'oral, on prononce "parle-lui-z'en" pour l'euphonie.
On notera à ce propos que me, te, le, la s'élident devant en et y, sauf si ces derniers dépendent d'un infinitif. Dites-le-moi ! Parle-lui-en ! (et non parle-lui-z-en, parle-z-en-lui) mais Parle-m'en !
C'est le cas avec les pronoms « moi » et « toi », qui s'élident devant les pronoms « en » et « y ». Les voyelles de ces pronoms sont remplacées par une apostrophe : « Donne-m'en » et non « donne-moi s'en », avec un « s » ou un « z » qui sortirait d'on ne sait où.
En français, le pronom EN se place toujours devant le verbe et remplace en général un complément introduit par DE. EN peut remplacer un COI introduit par la préposition DE.
En est un adverbe (appelé aussi pronom adverbial). En bons amis, les deux mistigris espèrent partager une proie. En est une préposition. Vous voyez dans le texte ci-dessus, que 'en' peut être un pronom, un adverbe, une préposition.
J'espère que tu as compris! ON peut se remplacer par l'homme, c'est un pronom indéfini, masculin, singulier, toujours sujet du verbe. EN: c'est une préposition lorsqu'il marque le temps (ex: en une heure), le lieu (ex: en route), la manière d'être (ex: en souriant) ou la matière (ex: en plastique).
« Sans » est une préposition employée pour marquer l'absence, la privation. « S'en », qui agit en tant que pronom, est le résultat des pronoms personnels « se » et « en ».
Sans est une préposition qui exprime le manque, la privation. S'en est formé du pronom personnel en et de s' qui précède un verbe pronominal. Ex. : Il s'en ira demain, ses bagages sont prêts.
On écrit c'en est trop. Le C' est une abréviation, un raccourci de "cela" : "Cela est trop". S'en avec un S est la forme que l'on trouve avec certains verbes pronominaux, ceux qui se construisent avec un pronom : se moquer, se souvenir, et c'est le S de ce pronom que l'on retrouve dans s'en moquer, s'en souvenir.
Le participe passé s'accorde donc avec « en » : il reste au singulier. Faux. Il faut écrire : Il est bien arrivé, et les nouvelles que j'en ai reçues sont bonnes. Sans « en » la phrase reste correcte : « …les nouvelles que j'ai reçues sont bonnes ».
Vas-y est composé de deux mots : le verbe aller à l'impératif et le pronom y . Cette courte expression, qui exprime l'ordre d'aller quelque part ou le signal pour démarrer une action, s'écrit avec un s au mot vas et avec un trait d'union entre les deux mots.
*Donne-moi-[z]-en ! (au lieu de Donne-m'en !) *Sers-toi-[z]-en ! (au lieu de Sers-t'en !)
Permet de préciser une matière. Indique le lieu. Cette préposition a divers emplois spéciaux. Ainsi, très souvent, elle précède un mot qui indique ou détermine l'état absolu ou relatif, la manière d'être, la disposition, la modification d'une personne ou d'une chose.
« Mais », « ou », « et », « donc », « or », « ni », « car » : voilà quelles sont, en langue française, les conjonctions de coordination.
Pour remplacer un nom ou un GN sujet, on utilise les pronoms personnels sujets il, ils, elle, elles ; ex. : Amélie est très gourmande. Elle a mangé tous les gâteaux. Pour remplacer un nom ou un GN complément, on utilise les pronoms personnels compléments le, la, les, lui, leur, eux, elle(s).
Il existe cependant d'autres néo-pronoms, comme « ille », « ul », « ol », « ael », « æl », « al », ou « ele » et la forme tonique « ellui ». Les pronoms totalisants comme « toustes », « touz », et « tou-te-s » sont utilisés à la place de « tous » ou « toutes ».
«Mais, précisent les sages, pour des raisons d'euphonie, on ajoute à ces formes un “s“ quand elles sont suivies des pronoms adverbiaux.» C'est le cas pour «en» ou «y». On les liera alors au verbe par un trait d'union. Exemple: «Vas-y», «Profites-en». Attention!
Dans n'oublie pas , le verbe oublier est conjugué à l'impératif présent, à la deuxième personne du singulier. C'est un verbe du premier groupe. Or, quand ils sont conjugués à l'impératif, les verbes du premier groupe s'écrivent sans s final. On écrit bien n'oublie pas , sans s à oublie .
Ainsi, à la 2e personne du singulier de l'impératif, à la forme positive, on écrit va-t'en ou retourne-t'en. Sur ce même principe, on écrit donne-m'en. C'est cette forme qu'il faut employer, même si la tentation peut être forte d'utiliser, par analogie avec donne-nous-en, les formes donne-moi-s-en ou donnes-en-moi.