Ecrire sur soi, c'est quoi ? C'est prendre le temps de s'isoler avec soi-même et de laisser émerger ce qui vient. Armé d'une feuille et d'un crayon, c'est reformuler ce que nous avons vécu, senti, avant de le coucher sur le papier. C'est une manière de le digérer.
Pour écrire un discours à propos de vous-même, vous pouvez commencer avec une bulle centrale dans laquelle vous écrivez « moi ». Ensuite, vous pouvez y relier trois ou quatre bulles à cette bulle centrale où vous écrivez des choses comme « centres d'intérêt », « aspirations », etc.
Premier conseil : soyez authentique. Il ne s'agit pas de raconter une histoire fictionnelle mais de raconter qui vous êtes vraiment, de mettre en récit votre parcours. Si vous racontez des histoires dans le sens “je manipule”, ça peut se retourner vite contre vous.
L'écriture de soi fait montre d'une transversalité entre discours historiquement situé : roman, autobiographie, autofiction… La variation est cependant bel et bien présente au sens où le degré de fictionalisation est variable d'un récit de soi à un autre, voire même au sein d'un même récit.
Chacun a quelque chose à raconter. Et l'écriture sur soi fait avancer. Elle oblige à couper le rythme effréné dans lequel nous vivons : pris dans une course perpétuelle, nous n'avons pas le temps de prendre du recul, de nous poser. L'écriture le permet.
Écrivez lentement et avec élégance, avec des traits lents et fins. Votre écriture sera plus lisse avec des lignes et des courbes mieux proportionnées. Assurez-vous de ne pas avoir une main trop tendue quand vous écrivez, sinon vous risquez d'appuyer trop fort. Écrivez comme si votre main évoluait dans l'eau.
Écrire son histoire de vie, c'est chercher à construire narrativement le sens de sa vie, c'est structurer en un ensemble cohérent le récit des événements, passés et présents, par des similitudes ou des oppositions, des regroupements, des hiérarchisations… Car écrire, c'est tisser des liens et du sens.
Si c'est votre cas, vous avez la possibilité de faire appel à un biographe qui recueillera la matière de votre récit à partir d'entretiens. Vous aurez juste à lui raconter votre histoire et à apposer votre signature comme auteur lorsque le livre sera terminé.
Commencez alors par écrire votre motivation principale en une phrase simple et courte. Elle pourrait ressembler à quelque-chose comme : “ J'ai envie d'écrire mon autobiographie car… “. Une fois cette première phrase rédigée, demandez-vous à nouveau “ pourquoi ? “.
Une autre façon plus radicale de vous faire aider et d'écrire un livre sur sa vie, c'est de faire appel à un auteur professionnel. Il va carrément écrire pour vous, sous votre dictée, bien sûr, ou bien se contenter de vous « coacher ».
Quelques mots sur qui vous êtes suffisent ! Par exemple, vous pouvez donner votre nom, votre âge et dire ce que vous aimez faire dans la vie, tout simplement ! Pas besoin d'écrire un pavé, quelques phrases suffisent. Décrivez vos passions et expliquez d'où elles vous viennent et comment vous les vivez.
Il faut parler de soi (état-civil, âge, formation, expérience), de ses qualités (ou de ce qu'on dit de vous), de vos goûts et centres d'intérêt et du pourquoi vous êtes ici en entretien. C'est un bon prétexte pour montrer sa motivation et son intérêt pour le poste et l'entreprise.
Se souvenir d'où l'on vient
Écrivez-lui comment il est attendu et, peut-être, quelle longue route vous avez parcourue avant d'arriver jusqu'à lui. Racontez à votre enfant adopté quelle aventure puissante et rare vous avez vécue grâce à lui, rattachez-le à son histoire, si dense déjà.
L'écriture de la première phrase doit être un concentré du récit, et donc le refléter au maximum. La combinaison idéale serait une phrase simple et dynamique, qui incluerait quelques éléments de contexte, de suspense et/ou de caractérisation du héros.
Ton bien-être est essentiel, réduire ton stress est important, aussi prends le temps d'écrire vraiment. Une fois que tu as ton carnet ou ta feuille, prends ton portable et programme une alarme ou lance le chronomètre. Écris pendant 5 minutes à 10 minutes !
L'écriture finit par faire sens, sans qu'on l'ait anticipé, « comme si » notre main ne nous appartenait pas vraiment et savait mieux que nous. Une autre variante possible est d'écrire comme si nous nous adressions à quelqu'un en qui nous avons entièrement confiance.
Dans la plupart des cas, une écriture douloureuse est la conséquence d'un geste inapproprié comme une mauvaise posture, un stylo tenu maladroitement, une écriture au poignet, ou encore une main trop crispée. Le manque d'entraînement est aussi une cause fréquente des douleurs à l'écrit.
Prakriti Malla (16 ans) est la fille qui détient le record du meilleur élève avec une belle écriture du monde. Alors qu'elle était 8ème en 2017 à l'école "Sainik Awasiya" au Népal, Prakriti a été qualifiée comme l'élève ayant la plus belle écriture une fois son écriture publiée réseaux sociaux.
Cela peut aussi être sous-tendu par une mauvaise posture par rapport à la table ou par une mauvaise préhension du stylo. Des causes cognitives peuvent aussi être suspectées. Cela peut être lié à la dyslexie, la dysphasie, la dyscalculie ou la dysorthographie.