Vous pouvez élever votre blob dans n'importe quel récipient, pourvu qu'il respecte les critères suivants: La surface doit être humide (Aggar, sopalin ou tissu humide, bois humide etc..) Le récipient doit être fermé pour garder l'humidité, avec des petits trous pour respirer.
À maturité, il disparaît en se transformant en millions de spores qu'il envoie dans l'environnement pour se reproduire, mais très peu se développeront. Le blob a deux handicaps : il n'aime pas la lumière et a besoin d'humidité en permanence. Placé sur un papier, il se dessèche en trois jours et ressemble à un lichen.
Le blob doit être conservé à l'abri de la lumière, et dans un environnement non hermétique (il a besoin de respirer). Il faut nourrir le blob 1 fois par jour en lui donnant des flocons d'avoine légèrement humidifié ou du champignon. La gélose est à changer tous les 4 jours environ.
Pour se nourrir, le blob absorbe sa nourriture qui est composée de bactéries et de champignons. Puis il la digère grâce à des substances chimiques. Nourri, le blob double de taille chaque jour.
Ainsi il est facile de le conserver. J'ai réalisé des tests sur la résistance des sclérotes au froid, les résultats sont étonnant ! Le blob USA n'a pas supporté le froid du congélateur à – 25°C alors que le blob Australien arrive à survivre jusqu'à 3 jours à cette température.
Endormez votre BloB afin qu'il se métamorphose en sclérote!
Pour endormir votre blob , posez le délicatement sur une feuille humide (sur un filtre à café par exemple) et dans une boîte de pétri propre.
Selon l'âge et la taille de votre sclérote (blob en dormance), son réveil sera plus ou moins rapide, soyez patients. Ce n'est qu'une fois une certaine taille atteinte qu'il retrouvera toutes ses caractéristiques et comportements.
En fait non pas vraiment une moisissure le noir ce sont des spores, dernière étapes de la transformation d'un plasmode,sa mort mais aussi sa renaissance future en diffusant ses Spores dans la nature par le vent etc...
Mais finalement… qu'est-ce qu'un blob ? Le blob, constitué d'une seule cellule géante, n'a pas de système nerveux ni de cerveau. Il ressemble à une mousse gélatineuse jaune et aime vivre dans les sous-bois, dont il apprécie l'humidité et l'obscurité.
Il ne craint ni le feu, ni l'eau, peut être découpé en morceaux et peut se régénérer. Le blob présente aussi des caractéristiques des plantes, des animaux et des champignons. Les capacités de cet organisme sans cerveau étonnent.
Un blob endormi est un sclérote qui a séché bien souvent sur un papier filtre. Pour le réveiller, on le mouille légèrement et on le dépose au milieu d'une gélose. Ensuite, il faut déposer un tout petit peu de flocons près de lui pour qu'il mange à son réveil.
Le blob peut changer de couleur, si vous lui donnez de la betterave à manger il deviendra rouge foncé — Photo Kevin Figuier, Aparté.com. Il est jaune et ressemble un peu à des œufs brouillés.
Quel est le prédateur du blob ? Les limaces et certains petits scarabées peuvent manger le blob dans la nature.
Le blob est capable d'apprendre, de mémoriser, de trouver le chemin le plus court dans un labyrinthe ou bien d'optimiser son régime alimentaire. Il sait ainsi optimiser les distances entre plusieurs points.
Le blob n'existe pas uniquement pour étonner les biologistes. Il s'agit d'un véritable recycleur, fondamental pour les écosystèmes dans lesquels ils vivent, comme nous l'explique Audrey Dussutour : C'est un organisme clé dans l'écosystème. Il minéralise la matière organique.
Questions extravagantes : Le blob est-il comestible ? Oui et non, il est pas très bon mais pas toxique en petite quantité.
Malgré un surnom qui fait référence à un film d'horreur, le blob, de son vrai nom "Physarum Polycephalum" est totalement inoffensif et passionne par sa capacité à se développer : il peut parcourir jusqu'à quatre centimètres par heure.
Ni plante, ni animal, ni champignon !
Le Blob est aussi appelé Physarum polyséphalum. Etre unicellulaire, il n'a pas de nez, pas d'yeux et pas de bouche, et pas de jambes pourtant le blob respire, se nourrit et se déplace. Dépourvu de système nerveux, il ne ressent pas la douleur.
53 mètres et 9 centimètres : le record du monde du plus long blob battu à Châteauroux. Pendant toute une journée, des élèves du lycée Blaise Pascal de Châteauroux ont crée une spirale de blob, cet organisme vivant aux propriétés étonnantes. Avec un ruban de plus de 53.09 mètres de long, ils ont réussi leur pari !
32°C est la température maximale permettant aux blobs de croître normalement et permettant d'observer un cycle mitotique non altéré (Ref 7). Un blob conservé à 35°C meurt après 24h et un blob conservé à 32.5°C meurt après 3 jours. La température idéale est 21°C (pour la reproduction en particulier) (Ref 8 )
La recette est simple : entraînez un premier blob à traverser des ponts de sel. Mettez le ensuite en contact avec un second blob qui n'a jamais touché le moindre grain de sel. Il est dit « naïf ». Laissez-les fusionner, puis séparez les à nouveau.
La première chose à faire lorsque l'on veut adopter un blob est de s'assurer que votre maison offre les conditions de vie adéquates pour un blob. Les blobs sont plus heureux lorsque la température de leur environnement se situe entre 20 et 30 degrés Celsius, et qu'il est légèrement humide.
Dans de bonnes conditions, le blob grandit très vite et double de taille chaque jour.