En l'absence de thyroïde, 90% de l'iode radioactif est éliminé les 2 premiers jours, en grande majorité par les urines, mais également par les selles, la salive, la transpiration et les sécrétions nasales.
Certaines personnes sont hypersensibles à l'iode et développent rapidement des symptômes tels que fièvre, urticaire, œdèmes ou hémorragies sous la peau. Suite à une prise d'iode, on peut également observer des poussées d'acné, des troubles du rythme cardiaque, des fourmillements ou une confusion, par exemple.
Buvez beaucoup de liquides. Cela vous aidera à éliminer l'iode radioactif plus rapidement. Urinez aussi souvent que possible. Les hommes devraient s'asseoir pour uriner.
Diagnostic de l'excès d'iode
Des tests sanguins pour déterminer les taux d'hormones thyroïdiennes et d'hormone de stimulation de la thyroïde (TSH) sont effectués. Des tests d'imagerie de la thyroïde peuvent également être réalisés.
Cependant, ingérer des niveaux extrêmement élevés d'iode peut s'avérer dangereux et notamment entraîner des goitres qui entravent le fonctionnement de la thyroïde (mais il faudrait probablement prendre, pendant plusieurs semaines, la dose d'iodure de potassium recommandée pour que ces troubles se produisent).
À retenir. Un intervalle de 3 jours minimum doit, si possible, être respecté entre deux examens avec un produit de contraste à base d'iode. Boire beaucoup d'eau avant et après l'examen (durant 2 jours) permettra à vos reins d'éliminer plus rapidement les produits injectés.
Une carence en iode peut entrainer une hypothyroïdie. Fatigue, prise de poids, déprime… Les symptômes les plus courants sont accompagnés de l'apparition d'un goitre. Un surdosage provoque au contraire une hyperthyroïdie, qui se manifeste par un amaigrissement, une hypersensibilité et des troubles du sommeil.
La carence en Iode se manifeste en 10 symptômes connus : goitre ou gonflement de la base du cou, fatigue et manque d'énergie, dépression, troubles de la mémoire, frilosité, prise de poids, peau sèche et chute de cheveux, baisse du rythme cardiaque, constipation, règle abondantes et irrégulières, crampes.
Rôles de l'iode
L'iode est nécessaire à la production des hormones thyroïdiennes T3 et T4, qui jouent un rôle important dans la régulation du métabolisme cellulaire. Par l'intermédiaire des hormones thyroïdiennes, l'iode contribue à la croissance des enfants. Elle a un rôle dans le métabolisme énergétique.
L'iode intervient en effet dans la régulation de la faim, dans le métabolisme et dans la production d'énergie à partir des aliments.
Lors des deux premières journées qui suivent l'administration de l'iode radioactif, quelques nausées, douleurs abdominales et/ou gonflement du cou peuvent survenir. Ces symptômes sont passagers et sont facilement traitables. L'iode radioactif ne provoque pas d'allergie.
En cas d'accident nucléaire, la prise de comprimés d'iode stable protège la thyroïde de l'iode radioactif qui pourrait être rejeté dans l'environnement. La thyroïde va absorber l'iode stable jusqu'à saturation, et ne pourra donc plus assimiler l'iode radioactif qui serait éventuellement respiré ou ingéré.
L'administration de comprimés d'iode stable (ou iodure de potassium) protège la thyroïde de l'iode radioactif qui pourrait être rejeté dans l'environnement en cas d'accident nucléaire.
Le produit de contraste est éliminé par les reins en l'espace de quelques heures. La tolérance est généralement excellente mais certains effets secondaires rares peuvent survenir : produits iodés : sensation d'échauffement, nausée, allergie.
Les produits de contraste échographiques
Ces produits de contraste sont faits de micro-bulles de gaz en suspension dans une solution aqueuse qui est injectée par voie veineuse. Le produit est totalement éliminé en quelques minutes par la respiration. Cette injection est très bien tolérée et n'a aucun effet toxique.
Côté fruits, l'ananas, les mûres et les groseilles contiennent aussi de l'iode, mais leur teneur est elle aussi très réduite. Vous avez pu le constater, nos besoins en iode sont réduits, et les aliments riches en iode ne manquent pas.
Les propriétés anti-inflammatoires de cette racine font d'elle une source de minéraux pour le traitement de l'hypothyroïdie. En infusion (à boire régulièrement), incorporées à votre alimentation ou en salade, des tranches de gingembre frais sont un excellent remède.
La mangue permet de booster les thyroïdes fatiguées grâce à son apport en vitamine A.
Le dosage de l'iode urinaire est intéressant comme indicateur nutritionnel épidémiologique à l'échelle d'une population mais chez une même personne les valeurs urinaires sont très variables d'un jour à l'autre et l'iodurie donne surtout une indication sur la prise récente d'iode.
une carence en iode – la glande thyroïde a besoin d'iode pour produire ses hormones. Si votre régime alimentaire est pauvre en iode, la thyroïde augmente de volume pour produire assez d'hormones. une médication – certains médicaments, comme l'amiodarone, l'interféron alpha et le lithium, peuvent provoquer un goitre.
Fatigue, perte de poids, bouffées de chaleur, palpitations, ongles cassants… Tous ces signes peuvent indiquer un dérèglement thyroïdien (hyperthyroïdie ou hypothyroïdie). Un dysfonctionnement qui touche 10% de la population en France.