Dans ce genre de situations, une solution consiste à faire l'effort de s'intéresser vraiment à ce qui se dit, faire comme si on devait résumer les idées principales. On s'empêcherait par exemple de réfléchir à un autre sujet en faisant semblant de suivre, ou de lire ses e-mails pendant une conférence téléphonique…
Ce que je vous conseille plus généralement, c'est surtout de réagir avec calme, fermeté et bienveillance, même si la personne en face de vous ne fait que vous interrompre. Vous lui montrerez que votre parole a de la valeur et qu'il doit aussi vous écouter. Mais ne prenez pas tout non plus personnellement.
"Tous ceux qui coupent la parole aux autres de façon systématique, agissant tels des envahisseurs, ont un déficit dans la capacité à s'intéresser à autrui, à penser qu'ils peuvent apprendre quelque chose de l'autre ou à être curieux de ce qui se passe dans la tête de l'autre.
Le manterrupting (fusion des mots anglais man et interrupting, traduit en français par hommeterruption ou mecterruption) est un néologisme féministe américain qui désigne le comportement consistant, pour un homme, à couper la parole à une femme lors de discussions ou de débats en raison du genre de son interlocutrice.
Le fait de couper la parole peut paraitre anodin, mais il révèle dans bien des cas le peu d'attention accordé à la parole de l'autre et la volonté d'imposer ses propres idées. Et c'est en ce sens que l'on peut dire que couper la parole relève d'un mécanisme de pouvoir.
L'égocentrique monopolise toujours la conversation et n'écoute pas ce que les autres ont à dire car trop centré sur sa personne. L'égocentrique commence souvent ses phrases par “Moi, je”, “Je…”, “Mon…”, “Mes…”, etc. L'égocentrique ne s'intéresse pas aux autres sauf pour savoir ce qu'ils pensent de lui.
Pour commencer, ouvre légèrement la bouche, en te penchant vers la personne qui parle, comme si tu allais dire quelque chose (geste du “poisson”). Si cela n'arrête pas pour autant ton interlocuteur, au moins, il finira sa phrase plus vite.
Une personne logorrhéique ressent un besoin intarissable de parler. Son flux de paroles est précipité, diffus et continu. Ce flot de parole continu est souvent associée à une tachyphémie, c'est-à-dire à une accélération progressive du débit d'élocution et du rythme du cours de la pensée.
N'attendez pas qu'on vous cède la parole
Levez la main légèrement pour signaler « stop ». Faites-le avec respect. Si la personne ne vous remarque pas, levez la main un peu plus haut. Et enchaînez tout de suite en lui disant : « Écoute, Paul, tu me parles de…, mais moi, ce dont je veux te parler, c'est… »
Une personne taciturne est une personne silencieuse et introvertie. Être taciturne peut entraîner des difficultés sociales, au travail ou dans le couple.
Le professeur de sociologie américain Charles Derber a donné un nom à cette légère tendance égocentrique à attirer les conversations à soi : le narcissisme conversationnel. Dans ses travaux, il décortique sans ménagement notre société de plus en plus individualiste.
Avant toute chose, assurez-vous de renforcer votre relation avec la personne. Dire des choses comme : «Avant de dire quoi que ce soit, je veux m'assurer que tu sais que je me soucie de toi» ou «Je veux te respecter et apprécier ton point de vue» .
Monopoliser les conversations ou devenir le centre de la discussion peut en réalité masquer des difficultés psychologiques. Le premier réflexe lorsque l'on constate qu'une personne de son entourage ne parle que d'elle, est de penser à un problème d'égocentrisme.
Par exemple, au lieu de lui dire : « je me sens vraiment blessé et je n'arrive plus à dormir parce que je ferais n'importe quoi pour sauver notre amitié », dites-lui : « je me sens blessé et triste que tu ne veuilles plus m'adresser la parole. Si tu as envie d'en parler, je serais heureux d'avoir cette discussion. »
Le mot juste : volubile, bavard, prolixe…
Les personnes égocentriques sont difficiles à supporter, car elles sont obsédées par elles-mêmes et ont besoin de se sentir admirées par autrui, mais en retour elles ne s'intéressent pas aux autres.
En fait, selon une étude menée par des scientifiques de l'université de Bangor aux Etats-Unis, se parler à soi-même serait bénéfique et serait une preuve d'une intelligence supérieure. Dans un premier temps, cette pratique est bénéfique pour la mémoire.
Si cette personne qui est à la base lassée de parler avec toi, commence à montrer un intérêt, tu peux parler de toi. Donne ton ressenti, ouvre-toi, dévoile-toi, car c'est peut-être ce qui bloque la personne. Le fait de voir quelqu'un qui se dévoile lui donnera très probablement l'envie d'en faire de même.
Lorsque quelqu'un parle trop fort et que vous savez que ça agace vos voisins, soyez réactive en disant d'une voix plus douce, "j'ai envie d'entendre ce que tu as à me dire mais je ne veux pas déranger les gens autour de nous alors pourrions-nous finir cette conversation dans une salle de conférence ou peut-être à un ...
– loquace :une personne loquace (même origine que "éloquent") parle volontiers et abondamment mais ses propos sont souvent de peu d'importance ; – prolixe : un discours prolixe est trop long, chargé de détails inutiles. Bref, on s'ennuie !
Maniaques du contrôle selon leur entourage, parfois appelées control freaks, elles sont décrites par des termes comme « rigidité, froideur, intransigeance, critique inlassable ». Avec elles, il est souvent difficile de garder patience au fil des ans.