Repérer et surtout accepter les différences de personnalité permet d'adoucir les conflits. Il ne s'agit pas de relâcher toute forme d'autorité, mais de mieux comprendre les enjeux de son ado pour mieux adapter votre discours. Derrière la discorde et le conflit se cachent bien souvent des valeurs qui veulent s'exprimer.
Lisa Damour : Les comportements les plus risqués sont ceux qui peuvent avoir des conséquences sur le long terme, notamment l'expérimentation de drogues ou d'alcool, les rapports sexuels non protégés ou les comportements physiquement imprudents.
✔Aidez votre ado à faire le point sur ce qui est important pour lui-elle. Comprendre sa personnalité, ses forces, ses valeurs, ses besoins, ses limites et ses réactions face aux défis sont des éléments essentiels que votre jeune gagne à développer pour faire des choix qui résonnent avec lui-elle-même.
Pendant la crise d'ado, les adolescents peuvent faire l'expérience d'une variété d'émotions intenses, telles que la confusion, l'irritabilité, l'anxiété et la tristesse. Ils peuvent également avoir du mal à gérer leurs émotions et à faire face aux pressions de la société, de leurs pairs et de leur propre développement.
Utilise une balle antistress ou froisse une feuille pour dépenser ton surplus d'énergie. Répète-toi des pensées calmantes (ex. j'inspire le calme, j'expire la colère. Fais preuve d'humour !
Si un adolescent se trouve dans cette situation, il existe plusieurs astuces pour l'aider à être plus sociable et trouver des amis qui lui correspondent : Encourager les activités sociales : inciter son fils ou sa fille à participer à des activités qui correspondent à ses intérêts (groupe de lecture, théâtre, art…)
Sur un ton calme, faites-lui part de la situation. Dites-lui que vous aimeriez la comprendre et trouver ensemble des solutions pour l'améliorer (parler de la situation et du comportement et non de votre fille sinon elle risque de se placer sur la défensive et se refermer pour le reste de la conversation).
Entrez en contact avec eux sans les forcer :
Pensez à leur proposer par exemple à faire des activités ensemble, ou vous aider dans les tâches en proposant une récompense comme sortir jouer, voir un film ou faire du shopping.
UNE DÉFINITION DE L'ADOLESCENCE
Cette période de développement correspond approximativement à la période entre 10 et 19 ans, ce qui est conforme à la définition de l'adolescence établie par l'Organisation mondiale de la santé.
Adolescence: une période de régression
Affronter l'inconnu que représente la bascule dans un corps et un monde adulte s'accompagne souvent d'une régression, liée au besoin de retrouver la sécurité des modes de pensée enfantins face au sentiment de perdre ses repères.
La souffrance adolescente naît de la prise de conscience, d'une difficulté de voir s'opérer des changements du corps ou résulte d'un évènement traumatique survenu durant l'enfance (séparation des parents, viol, inceste, etc.).
Expliquez à votre enfant qu'il y a des limites à ne surtout pas dépasser et dites les choses clairement. Prenez le temps avant toute chose d'anticiper ce genre de comportement. Instaurez ainsi des punitions que vous allez appliquer selon les cas qui se présentent et qui seront connus de votre ado.
Si l'ado s'énerve, crie... ne paniquez pas et parlez lui calmement, en lui précisant qu'il ferait bien de mesurer ses propos et de ne pas aller plus loin. Campez sur vos positions et ne revenez pas sur les paroles que vous avez dites ou sur les décisions que vous avez prises.
Vers 13 ou 14 ans, le pénis grossit également tandis que la peau des testicules s'assombrit légèrement. C'est dans ces périodes que surviennent les premières éjaculations nocturnes. C'est aussi à cette période que la voix commence à muer et que le corps de votre enfant connait un pic de croissance.
Rester calme, mais ferme face à l'insolence
La première chose à faire est de surmonter son agacement et de ne pas céder à la tentation d'élever la voix ou d'employer des mots vulgaires, pour ne pas mener à une escalade verbale. Il n'est pas question non plus de faire comme si rien ne s'était passé.
Les règles doivent être claires et connues. Employez des mots que votre enfant comprend, selon son âge. Formulez la règle de manière positive. Par exemple, dites : « Je veux que tu parles sur un ton calme », plutôt que « Si tu n'arrêtes pas de crier, tu te retires dans ta chambre sans télévision ».