Le lait maternel contient aussi une hormone, la cholécystokinine, qui encourage l'endormissement. - Essayez d'identifier les moments où bébé est plus fatigué, pour l'accompagner à l'endormissement. - Quand il est un peu plus grand, mettez en place un rituel de coucher et laissez-lui son doudou.
Lors des réveils nocturnes, allez le voir tout en veillant à ne pas allumer la lumière, à parler peu et très doucement, juste pour lui rappeler que c'est la nuit et qu'il n'y aura pas de tétée avant le lendemain matin, et aidez-le à se rendormir en le câlinant, le berçant, etc.
Une fois endormie profondément contre vous, posez-la délicatement dans son lit en gardant un long moment vos mains serrées autour d'elle qu'elle sente encore le contact puis vous vous détachez doucement et je suis sûre qu'elle dormira. Si non, laissez-la un peu crier sans y aller tout de suite.
Certains bébés peuvent se calmer à l'aide d'une sucette, s'ils ont un besoin de succion non nutritive particulièrement intense (mais attention au risque de dépendance !). Pour éviter de perturber la succion, mieux vaut ne pas la proposer avant que l'allaitement ne soit bien installé.
- Proposez des doudous à votre bébé ! Il n'en a probablement pas. Et non, pour une raison simple : le doudou c'est maman. Mais si vous arrêtez de proposer votre sein pour l'aider à dormir, quand il sera dans vos bras, n'hésitez pas à lui proposer un petit doudou avec lequel vous aurez dormi quelques jours !
S'il s'endort après quelques minutes au sein, c'est qu'il n'avait pas faim : il était tout simplement fatigué. Un bébé trop fatigué sera plus agité et aura de la difficulté à s'apaiser par lui-même. Il aura alors besoin de votre présence pour y arriver. Conséquemment, résistez à l'envie de couper ses siestes.
Des problèmes de sommeil – par exemple un bébé qui se réveille dès qu'on le pose et en pleurant – peuvent cacher un problème de digestion : cela peut être le signe qu'il souffre de reflux. Aussi, pensez à bien lui faire faire le rot, surtout si vous lui donnez un biberon.
Peut-être le reflet d'un léger souci d'origine anatomique qui va perturber le bébé. Ça peut être la forme du palais qui est un peu particulière, et qui fait que le bébé s'étouffe lorsqu'il tète. Ça peut être un réflexe nauséeux un peu trop prononcé, et le bébé a besoin d'adaptation.
en phase d'éveil calme : l'enfant observe autour de lui, il est éveillé, calme et attentif. en phase d'éveil agité : il porte ses mains à la bouche, il tourne la tête à la recherche du sein, exprime un besoin de succion, montre activement qu'il a faim et peut finir en pleurs (stade ultime) s'il ne mange pas à temps.
La durée des tétées
Il faut noter que la durée de la tétée dépend des besoins de bébé, mais également de la succion. Tout cela peut aussi changer d'un jour à l'autre. Aucune précision ne pourrait donc être apportée. Mais, ce que vous devez savoir c'est qu'une tétée de qualité dure 10 à 20 minutes.
Ensuite, quand l'enfant commence à bouger dans les bras, vers six mois, on arrête de le bercer pour qu'il arrive à trouver de lui-même cet apaisement. »
Non, un enfant ne risque pas de « s'habituer aux bras ». Contrairement aux idées reçues, un enfant ne risque pas de « s'habituer aux bras », c'est à dire de réclamer davantage les bras de l'adulte si celui-ci le prend plus souvent dans les bras.
Il n'est pas question de priver un nourrisson de se nourrir (au sein ou au biberon) alors qu'il en a tellement besoin ! Ce n'est qu'à partir de 4 à 6 mois et plus de 6 kg qu'un bébé (sans problème de santé particulier) est physiologiquement capable de faire ses nuits (mais ce n'est pas obligatoire !).
Certains bébés vont se manifester toutes les 2 heures et il est naturel de leur donner le sein à ce rythme. Ces tétées fréquentes et rapprochées vont en quelques jours augmenter la sécrétion lactée et le bébé s'équilibrera ensuite à un repas toutes les 3 heures.
Ne pas allonger Bébé immédiatement après son biberon ou sa tétée. Avec ou sans rot, mieux vaut attendre 15 minutes avant d'allonger un tout-petit qui vient de boire son lait, évite qu'il ne régurgite et s'étouffe, alors qu'il est déjà en position allongée.
Le bébé est très intéressé par ce qu'il fait. Il déglutit à chaque mouvement de succion, ce qui prouve que le transfert de lait est efficace. Parfois, il fait en déglutissant un bruit caractéristique, bien repéré par les mamans.
Quand la succion n'est pas nutritive (on dit qu'il tétouille), ses mouvements sont plus rapides (plus de 2 par seconde) et vous ne l'entendez pas bien avaler. Il est alors temps de passer à l'autre sein. Après avoir tété, votre bébé paraît rassasié et généralement, il s'endort.
Ce comportement est plutôt associé à un réflexe d'éjection qui tarde à venir. Ce phénomène peut avoir lieu lorsque la lactation est bien établie, souvent vers 4 mois. Le lait peut devenir plus long à obtenir et certains bébés manifestent alors leur impatience (c'est plus fréquent en fin d'après midi et le soir).
Les signes qui montrent que l'allaitement se passe bien du côté du tout-petit : La déglutition de votre bébé est audible, et le rythme de succion devient de plus en plus lent, Ses bras sont détendus, il est calme et paisible, Ses couches sont mouillées plusieurs fois par jour.
Comment savoir que le bébé a fini le premier côté ? Quand il ne fait que tétouiller (mouvements de succion rapides sans pause) et ne boit plus au sein (succion du type "bouche grande ouverte – pause – bouche qui se referme").
Quand faut-il intervenir ? Dans les premiers mois de la vie, les pleurs d'un enfant doivent être soulagés le plus rapidement possible, car ils témoignent généralement d'un état d'insécurité émotionnelle. À cet âge-là, les enfants n'utilisent pas les pleurs comme un moyen de pression sur leurs parents.
D'après une étude du département de psychologie de l'université de Notre-Dame aux États-Unis, laisser un bébé pleurer sans chercher à le consoler aurait des conséquences négatives pour sa santé et pourrait entraîner des problèmes d'anxiété à l'âge adulte.
Cependant les pleurs du soir semblent physiologiques et ne sont en rien liés à la peur de la nuit. Ils s'atténuent ou disparaissent vers 3 à 4 mois.