Votre enfant a besoin d'être sécurisé par de nouveaux rituels : laissez-lui une certaine autonomie dans le choix du livre, donnez-lui un biberon d'eau qu'il boira ou non, offrez-lui une nouvelle peluche ou laissez-lui une boîte à musique qu'il peut remonter seul et écouter jusqu'à son endormissement s'il en a envie.
Il est possible qu'il soit actuellement dans une période dite de “régression”. Derrière ce mot, se cache un comportement tout naturel dû à des périodes de changements ou de stress. Votre bébé grandit, il apprend à gérer son horloge biologique et découvre le stress et l'angoisse de s'endormir seul.
Le câlin en silence
Elle recommande de reprendre bébé quand il pleure, puis de le reposer quand il s'arrête, sans prolonger le câlin. Cela permet de signifier à bébé que nous sommes là, mais que le moment est venu de s'endormir seul.
Faites dormir votre enfant le plus possible en journée pour commencer. Sans vous soucier de l'endroit où il dort et de la manière dont il s'endort. S'il faut le mettre au sein, le bercer dans les bras, se coucher avec lui, le balader, donnez lui le moyen de s'endormir sans avoir peur des habitudes prises.
Que ce soit la journée, le soir ou la nuit, ne le laissez pas s'endormir en tétant le sein ou le biberon. Finissez de le nourrir, changez-le au besoin et allez le coucher de façon à ce qu'il trouve le sommeil par lui-même. Ne restez pas aux côtés de votre enfant jusqu'à ce qu'il s'endorme.
Parmi les principales causes des difficultés d'endormissement, on peut citer un décalage horaire dans le rythme de l'enfant (il se couche tard et se lève tard), une anxiété, une hyperstimulation (activité sportive tard ou écran, par exemple), ou encore l'angoisse de la séparation.
⭐ Transition de 2 siestes à 1 (entre 12 et 18 mois environ) : Généralement, elle se fait autour de 13-14 mois. Si à 18 mois, votre enfant fait 2 siestes et que cela lui convient, c'est tout à fait ok! Les signes qu'il faut passer de 2 à 1 sieste sont similaires à celles évoquées plus haut.
Il peut donc être utile d'avancer un peu l'heure du coucher. Essayez d'envoyer vos petits au lit 20 minutes plus tôt. Si cela s'avère efficace, vous pouvez avancer d'encore 20 minutes - jusqu'à ce que vous ayez trouvé l'heure de coucher idéale pour votre enfant.
L'étude explique que marcher avec le bébé dans les bras pendant au moins cinq minutes permet de ralentir légèrement son rythme cardiaque et finit, dans la plupart des cas, par l'endormir.
On recommande toutefois de ne pas laisser pleurer l'enfant plus de 15 à 30 minutes en continu. Dans cette étude, les bébés, âgés de 4 à 10 mois, devaient donc apprendre à s'endormir selon cette méthode.
Beaucoup d'enfants de 1 à 2 ans pleurent au moment du coucher. Ils vivent une période normale d'angoisse de séparation qui peut durer jusqu'à 18 mois et même au-delà. Cette angoisse peut rendre la séparation plus difficile au moment du coucher.
S'il s'endort contre vous après sa dernière tétée, déposez-le doucement dans son lit plutôt que de le garder dans vos bras, comme vous le faisiez les tout premiers mois. Ainsi, votre bébé comprendra peu à peu que lorsqu'il dort, il doit être dans son lit, et non dans vos bras.
Faire dormir Bébé dans sa chambre
Ramenez-le fermement dans sa chambre. Autant de fois que nécessaire. Parlez-lui fermement en lui disant par exemple : "Je t'aime mais c'est l'heure du lit pour les enfants, alors tu retournes dans le tien et tu y restes jusqu'à demain matin".
Si la sieste de l'après-midi est devenue la sieste la plus importante, vous pouvez simplement supprimer la sieste du matin, et avancer un peu plus tôt la sieste de l'après midi (vers 12h-12h30) en faisant manger votre enfant vers 11h-11h30. Ne pas hésiter à le coucher plus tôt le soir.
"Généralement, la sieste disparaît entre 4 et 5 ans. Mais des études montrent que si on donne l'opportunité de dormir en début d'après-midi à des enfants entre 4 et 5 ans, la moitié d'entre eux dorment", précise la spécialiste.
Une sieste compensatrice d'une à deux heures pendant la journée permet de compléter la nuit et de palier à ces « dettes de sommeil ». Afin d'optimiser le temps de vos siestes compensatrices, mettez toutes les chances de votre côté : Ne surchargez pas votre emploi du temps, réservez-vous du temps pour dormir.
"En général, l'heure idéale pour coucher bébé est entre 19h et 20h30".
Il suffit à l'enfant de prendre sa température au réveil, une nouvelle fois dans la matinée, une autre à midi, encore dans l'après-midi... jusqu'à ce qu'elle baisse. C'est à ce moment-là qu'il saura qu'il faut aller se coucher.
Il n'est pas recommandé de laisser pleurer un bébé, même s'il n'est plus un nouveau-né. Un bébé ne pleure jamais pour manipuler. Son cerveau n'est pas encore assez développé pour lui permettre de manipuler ses parents. Il ne possède pas non plus la capacité de gérer ses émotions.
« Parce qu'on peut l'utiliser chez les plus jeunes, avant 4 mois », explique Evelyne Martello, qui rappelle que la méthode du 5-10-15 convient à des enfants à partir de 4 à 6 mois, et jusqu'à 18 mois environ.
L'enfant est souvent agité avant de dormir durant les trois premiers mois. Cette situation peut s'expliquer par le fait qu'il est encore en phase d'apprentissage du sommeil. En effet, durant cette période, les bébés s'adaptent progressivement au rythme de veille-sommeil. Ainsi, cette situation est normale.
Petit à petit, vous pouvez essayer de l'amener progressivement vers un endormissement dans son lit, en l'aidant. Tout d'abord en le berçant, en l'amenant endormi dans son lit. Puis, un peu plus tard, en l'amenant dans son couffin lorsqu'il est encore éveillé.