Interceptor™ est une technologie innovante lancée par The Ocean Cleanup en 2019, pour nettoyer les fleuves des plastiques, et placée à leur embouchure, elle empêche l'entrée de nouveaux déchets dans l'océan.
Arrêter le plastique à usage unique. Sacs plastiques, cotons tiges, pailles, bouteilles d'eau en plastique, sont ultra polluants car non biodégradables. Remplacez-les par des alternatives durables (sacs en tissus, des pailles en inox, des cotons tiges réutilisables) et dites non au tout jetable. Nettoyer les plages.
Son système, nommé Ocean Cleanup, consiste à déployer des barrières flottantes faites de boudins de plusieurs centaines de mètres sur trois mètres de profondeur près des vortex de déchets. Le but ? Recueillir, au gré des courants, les plastiques qui flottent à la surface des océans.
Nommée «Jenny», elle consiste, pour résumer, en deux navires traînant un grand filet à vitesse lente à la surface de l'océan, dans lequel viennent s'échouer nos indésirables poubelles, qu'il suffit ensuite de refermer et d'envoyer au recyclage.
Nous savons tous que les océans souffrent de la pollution. The Ocean Cleanup, dont la mission est de nettoyer les océans, ramasse plus de 50 tonnes de déchets par jour !
Au cours des six prochains mois, une trentaine de barrières flottantes en forme de fer à cheval seront mises à l'eau pour nettoyer le « septième continent », cet amas de déchets plastiques, grand comme la province de Québec (1,6 million de kilomètres carrés), qui flotte à mi-chemin entre la Californie et Hawaï.
Une petite partie de ces déchets s'accumule et forme de gigantesques « vortex de déchets » flottants. L'océan Pacifique héberge le plus grand d'entre eux. On estime que plus de 15 millions de tonnes de plastique se déversent chaque année dans l'océan depuis les côtes et les fleuves.
On le présentait mais un rapport de l'ONU le confirme : interdire les sacs en plastiques, ramasser les déchets sur les plages, trier ses poubelles, ou acheter une gourde ne suffira pas à endiguer la pollution de nos océans.
En achetant des grands conditionnements et en évitant les produits suremballés à des fins marketing notamment. Ensuite en privilégiant quand cela est possible des produits emballés dans des matériaux plus écologiques, ou sans emballage quand la vente en vrac est envisageable.
20% des déchets plastiques des océans sont générés par la flotte maritime. Les 80% restants proviennent d'activité terrestre. La grande majorité des déchets plastiques sont des emballages, soit 146 millions de tonnes. Les pays riches sont à l'origine de près de 40% de ces déchets.
Pour réduire notre usage du plastique, notamment du plastique à usage unique, il faut agir sur trois axes : la réduction à la source, la réutilisation et le recyclage. Le recyclage constitue un levier pour réduire notre consommation de matière plastique, mais ne peut pas être l'unique solution.
Valorisez vos déchets verts
Pour améliorer l'air intérieur, aérez 10 minutes par jour, limitez les sources de pollution intérieure comme les parfums d'ambiances, la fumée de tabac… Utilisez des produits de bricolage et d'entretien les moins émissifs possibles, fabriquez vos produits ménagers vous-même…
La mer de Tasmanie
Entre l'océan Pacifique et l'océan Indien cette mer est le passage obligé lors de la course Sydney Hobart. Une marmite où les vagues peuvent dépasser allègrement les 15 mètres. Il y a eu de nombreux concurrents qui y ont laissé leur vie pendant la traversée de cette mer impitoyable.
Le septième continent se situe au nord-est de l'océan Pacifique et s'est formé à partir de millions de tonnes de détritus plastiques apportés par les courants océaniques et il continue de s'étendre…
Après avoir analysé les données de 6 475 villes dans 117 pays selon leur taux de concentration en particules fines, il ressort que la Nouvelle-Calédonie est le territoire le moins pollué au monde (3,8 microgrammes de polluants/m³), rapportent les données relayées par Geo.
La « soupe plastique » de l'océan Pacifique nord, encore appelée « vortex de déchets », s'étend entre le Japon et les États-Unis sur une surface d'environ trois fois la France (1,6 million de km2). Quatre autres « soupes » ont été identifiées dans d'autres océans, celle-ci étant la plus étendue.
La technologie de cette organisation néerlandaise à but non lucratif, dont l'efficacité est mise en doute par certains scientifiques, consiste à rassembler le plastique qui flotte à la surface des océans pour pouvoir ensuite le recueillir et le recycler.