La dépréciation des immobilisations Pour les autres, l'amortissement permet déjà de constater leur baisse de valeur. Pour enregistrer une dépréciation, vous devez : débiter le compte 681600 - Dotation aux dépréciations des immobilisations (valeur perdue) ; créditer le compte d'immobilisation concerné (même valeur).
Lorsqu'une immobilisation perd de la valeur au point que sa valeur nette comptable devienne supérieure à sa valeur actuelle, une dépréciation doit être constatée dans les comptes. Compta-Facile revient sur cette notion importante de la comptabilité en répondant à la question : comment déprécier une immobilisation ?
les comptes annuels doivent respecter le principe de prudence. Pour leur établissement, le commerçant, personne physique ou morale, est présumé poursuivre ses activités. La constatation de la dépréciation de certaines immobilisations (amortissement) ou la constitution de provision découle de ce principe de prudence.
Où vont se situer, dans le bilan, les comptes de dépréciation : à l'actif ou passif ? Il s'agit de dépréciations portant sur des postes d'actif, elles figureront donc à l'actif. Mais comme les dépréciations ont pour finalité de "réduire" les comptes d'actif, elles seront mentionnées dans une colonne spécifique.
Comment différencier amortissement et dépréciation ? L'amortissement correspond à une perte de valeur inéluctable et irrémédiable alors qu'une dépréciation correspond à une perte de valeur liée à un incident et non définitive. Par exemple, seules les immobilisations sont concernées par l'amortissement.
Par exemple, si un actif a une valeur résiduelle de 1 000 € et un taux de dépréciation de 40 %, la dépréciation annuelle serait de 40 % x 1 000 € = 400 € la première année, puis 40 % x (1 000 € – 400 €) = 240 € la deuxième année, et ainsi de suite.
Pour tenir sa comptabilité et produire ses comptes, l'entreprise doit obligatoirement appliquer plusieurs principes comptables : principe de prudence, principe de continuité d'exploitation, principe d'indépendance des exercices, principe d'intangibilité du bilan d'ouverture…
Les provisions pour dépréciation sont la constatation comptable de la réduction de valeur d'un élément d'actif provenant de causes dont les effets ne sont pas jugés irréversibles.
La dépréciation d'une immobilisation est l'enregistrement d'une perte de valeur qui n'est pas irréversible. Des mécanismes de dotation et de reprise viennent donc mouvementer les comptes. La dépréciation à la clôture du deuxième exercice est de 300 000 - 130 000 = 170 000 €.
Si l'entreprise enregistre une perte sur l'exercice comptable,les écritures d'affectation du résultat sont simples. Il suffit d'enregistrer la perte de l'exercice en report à nouveau débiteur (correspondant au cumul des pertes antérieures). Pas de stress pour votre bilan, on s'occupe de tout !
La dépréciation des créances clients passe par le compte 61874 et le compte 491 pour leur montant hors taxes. La TVA sur les créances même irrécouvrables n'est jamais une charge puisqu'elle peut être récupérée à condition de respecter un certain formalisme.
Elle est en comptabilité considérée comme une opération d'inventaire, ce pourquoi elle s'effectue non pas en cours d'activité, mais en clôture d'exercice. Elle peut également dans le vocabulaire économique indiquer la baisse de valeur d'un bien ou d'une monnaie. Elle peut être alors comparable à la dévaluation.
Description du compte
Le compte 6811 est utilisé pour enregistrer la dépréciation de la valeur des immobilisations incorporelles (telles que les brevets, licences, fonds de commerce, logiciels) et corporelles (comme les bâtiments, machines, véhicules) que l'entreprise utilise sur plusieurs exercices.
Les comptes à utiliser
Pour les opérations d'exploitation, on fait jouer les comptes « 6815 - Dotations aux provisions pour risques et charges d'exploitation » et « 7815 - Reprises sur provisions pour risques et charges d'exploitation ».
Exemple : Une entreprise acquiert en avril 2022 un matériel neuf d'une valeur de 100 000 € dont la durée normale d'utilisation est de 5 ans. Le taux d'amortissement linéaire est de 20 %, le taux d'amortissement dégressif est donc de 20 x 1,75 = 35 %.
Mais les provisions pour dépréciation sont des réductions potentielles de valeur des éléments inscrits à l'actif alors que les provisions pour pertes et charges sont des dettes potentielles qui sont donc portées, tout naturellement, parmi les ressources au passif du bilan.
Contenu. Ce compte enregistre l'amoindrissement de la valeur des titres et valeurs liquides, des avoirs en banque, et autres éléments financiers résultant de causes précises quant à leur nature, mais dont les effets ne sont pas jugés irréversibles ainsi que les reprises de charges provisionnées s'y rapportant.
Pour calculer le montant de la dépréciation d'immobilisation, il suffit de soustraire la valeur comptable avec la valeur vénale (lorsque la valeur vénale est supérieure à la valeur d'usage ; ou de soustraire la valeur nette comptable avec la valeur d'usage (lorsque cette dernière est supérieure à la valeur vénale).
4- Le principe de prudence
C'est LE PRINCIPE COMPTABLE le plus important en comptabilité. C'est un principe comptable qui incite à ne pas transférer des incertitudes (des pertes probables ou certaines) sur un exercice comptable futur.
Le principe comptable de prudence
Cela se traduit notamment par la constatation, en cas de besoin, de provisions à la clôture de l'exercice. Attention à ne pas surestimer les provisions ou, au contraire, à les oublier.
L'exercice comptable correspond à la période pour laquelle l'entreprise doit tenir une comptabilité. En règle générale, un exercice comptable dure une année. Il s'agit de 12 mois consécutifs, alignés ou non sur l'année civile. Toutefois, il existe des exceptions.
La dépréciation peut concerner l'ensemble des immobilisations, qu'elles soient corporelles, incorporelles ou financières dès lors que la valeur actuelle est devenue inférieure à la valeur nette comptable.
Action de déprécier. Synonyme : baisse, chute, dégradation, dévalorisation, dévaluation.
Dépréciation de stocks
La dépréciation peut être causée par une obsolescence, une détérioration, une perte de valeur due à une évolution défavorable du marché ou une surproduction. Elle intervient lorsque la valeur des stocks est inférieure à leur coût d'acquisition.