La litière de paille est la plus souvent utilisée. Il s'agit des tiges de céréales (blé, seigle, orge ou avoine) coupées, débarrassées de leurs grains et séchées. Elle est confortable, absorbante, assez peu coûteuse.
Le curage avec cloisons coulissantes
Le curage des boxes le plus rapide s'effectue avec les cloisons coulissantes ou pivotantes lorsque la fumière se trouve dans l'axe de l'allée des boxes, ou tout du moins, si l'on peut continuer à pousser le fumier sans avoir à le reprendre à la sortie du bâtiment.
L'entretien d'un box se fait quotidiennement, il faut en effet retirer les crottins et plaques d'urines 1 à 2 fois par jour et rajouter une quantité suffisante de litière pour créer un matelas confortable à votre animal.
En ce qui concerne l'utilisation de la paille, on peut donc évaluer le besoin à 10 kg par cheval et par jour, ce qui représente une quantité annuelle de 3,65 t et des coûts mensuels d'au moins 35 €.
Paille, valeur départ champs : Balles rondes (environ 280 kg) : 4.20 € la balle. Balles rectangulaires (400 –420 kg)* : 8 € la balle.
La balle ou ballot est soit : parallélépipédique, pesant 7 à 10 kg pour les balles de foins petite taille et basse densité.; parallélépipédique, pesant 15 à 30 kg pour les balles de foins petite taille et moyenne densité (10 à 20 pour la paille).
Un paddock doit être entretenu pour éviter les infestations des parasites. Nous recommandons de retirer les crottins au moins une fois par semaine. Lorsque le sol est détrempé, évitez de sortir le cheval qui détériorerait le paddock et resterait inutilisable durant plusieurs semaines.
Le palefrenier n'exerce pas un métier d'équitation, mais plutôt de soins. Ceux qui croient le contraire seront déçus. Étriller les chevaux, les panser, curer leurs sabots, les soigner, les nourrir, entretenir les selles et les harnais, assurer le nettoyage de l'écurie : autant d'activités qui constituent son quotidien.
La taille du box est de 9 à 12 m². Pour une poulinière ou un cheval en retraite, on pense à lui rajouter quelques mètres carré en plus (15 à 16 m²). La hauteur sous plafond minimale doit correspondre à « 1,5 fois la hauteur au garrot » pour que les chevaux puissent bouger librement la tête et le cou sans se blesser.
Pour progresser et se perfectionner, l'entrainement de boxe est essentiel. Il se déroule alors en trois parties : l'échauffement, la partie principale et les étirements. Ainsi, pour l'échauffement, il convient tout simplement d'effectuer plusieurs exercices : jogging, vélo, corde à sauter, stretching…
Les copeaux de bois forment une litière saine, isolante et incomestible. Non poussiéreux, ils peuvent être utilisés pour les chevaux qui souffrent de problèmes respiratoires.
La paille d'orge provoque régulièrement des réactions allergiques et absorbe peu l'humidité, tandis que la paille d'avoine est dure et pointue. La paille de froment est une bonne alternative.
A noter : le palefrenier doit impérativement être un bon cavalier, c'est pourquoi un niveau d'équitation Galop 3-4 est exigé pour entrer dans les formations du secteur. En fin de formation CAPA, les élèves doivent avoir un niveau Galop 6.
Membre d'une petite équipe, le palefrenier organise son travail assez librement. Les chevaux lui dictent son emploi du temps. En général, il commence sa journée dès 6 h du matin, et peut être amené à la prolonger jusqu'en soirée, selon les soins à apporter aux chevaux placés sous sa responsabilité.
En tant que débutant le salaire du palefrenier est de l'ordre du Smic : 1 445 € brut mensuels.
Pour l'utilisation en pâturage pour le cheval, on choisira pour le semis des variétés de préférence gazonnantes, résistantes au piétinement (variétés diploïdes) et tardives (qui épient tardivement).
Il faut bien veiller à broyer avant montée à graines des adventices, pour éviter leur dissémination dans la prairie. Attention à ne pas broyer trop haut (plus de 20 cm de haut), croyant bien faire pour maintenir une densité suffisante afin de continuer le pâturage ou pour faire « propre ».
Quand semer ? Préferer un semis de fin d'été (mi-août à mi-septembre) quand le sol est encore chaud et les adventices moins agressives qu'au printemps ; ne semez pas trop tard afin que les jeunes plantes soient suffisamment développées pour résister aux premières gelées.
Foin : 100 à 110 €/tonne de matière sèche départ ferme (90-100 €/tonne brut) soit 25-35 €/ round en fonction de leur poids. Enrubannage : 135-145 €/tonne de matière sèche départ ferme, soit 30-40 €/balle en fonction de leur poids et de leur teneur en matière sèche.
Si ces mêmes hectares de céréales sont récoltés en paille pour une utilisation sous forme de ration paille+concentrés, la paille récoltée (à 3 t/ha) ne permettra de nourrir que sept à huit génisses sur 150 j. Ainsi, ensiler sa céréale donne plus de sécurité fourragère.
Les ballots enveloppés de plastique que l'on aperçoit dans les champs ou dans la cour des fermes ne contiennent pas du foin mais du fourrage conditionné humide (moins de 50 % de matière sèche) et sans oxygène. Cette technique appelée ensilage permet la lactofermentation qui conserve les nutriments et les enrichit.
150 € la tonne.