L'arrosage du bananier doit donc être régulier. En intérieur, il faudra brumiser de l'eau sur son feuillage assez souvent, afin de recréer les conditions de son environnement naturel. Au printemps et en été, n'hésitez pas à l'arroser régulièrement en laissant toutefois sécher le terreau entre deux arrosages.
Entretien du Bananier d'intérieur
En hiver, privilégiez un emplacement dans une pièce chauffée aux alentours de 15°C. En été, l'arrosage doit être fréquent et régulier. Ne laissez jamais le substrat se dessécher, maintenez-le toujours humide mais non détrempé. En hiver, réduisez les arrosages.
Le bananier ne se taille pas.
La seule chose à faire est de le débarrasser de ses feuilles mortes à l'automne. Vous pouvez couper le bouquet de feuilles jusqu'au début du faux tronc avant de lui mettre sa doudoune pour l'hiver (lire ci-dessus).
Couper les feuilles en dessus de leur base, pas trop ras. Comme chez le palmier c'est cette base qui forme le “tronc”, le stipe de la plante, dont il faut garder entre 25 et 50 cm. Pour protéger le bananier, ne pas l'habiller de matière plastique ou autre qui conserverait l'humidité.
Coupez les tiges. En climat froid, n'hésitez pas à tailler à 20 cm du sol. Cernez le tronc d'un grillage en grandes mailles et suffisamment haut pour couvrir une bonne hauteur de tige. Remplissez l'espace de feuilles mortes, de paille... et ce jusqu'en haut du grillage.
– Le bord des feuilles brunit et les feuilles sèchent : la plante a soif et l'atmosphère est trop sèche. Placez le pot sur une soucoupe de billes d'argile tenues humides. – Les feuilles pâlissent lorsque le bananier manque de lumière. – La croissance est faible quand la plante a faim.
Concernant son cycle biologique, le bananier est une espèce monocarpique (il ne possède qu'un seul bourgeon terminal ou apex méristématique s'exprimant dans l'auxèse et la mérèse du végétal) et monoblastique (le végétal meurt après la floraison).
Les feuilles se couvrent de taches marron
Si les feuilles de votre bananier deviennent molles et se couvrent de taches marron de plus en plus larges, il s'agit probablement d'un problème d'excès d'eau au niveau des racines, ce qui peut entraîner rapidement leur pourrissement, surtout en hiver.
Pour le bananier en pot d'intérieur, la brumisation est indispensable et les arrosages doivent être réguliers. Toutefois, il faut laisser sécher la surface du terreau avant d'arroser. Dehors comme dedans, les arrosages se font moindres en automne et en hiver. Fertilisez votre bananier en pot au moins 1 fois par mois.
Le jaunissement des feuilles peut être causé à la fois par la sécheresse et les inondations. En effet, les bananiers ne se sentent pas bien par temps froid. Ainsi, lorsque les températures sont inférieures à 14 °C, les feuilles seront endommagées par le gel.
Coupez les feuilles mortes avec un sécateur.
Commencez sur les feuilles extérieures et avancez vers l'intérieur. Si vous voulez couper les tiges jusqu'au tronc, car la plante est très abimée, sachez que cela affectera probablement sa floraison.
Le bananier produit beaucoup de racines (rhizomes) et a besoin d'un contenant de dimensions importantes.
En pleine terre, le bananier se plaira dans un sol bien drainé, riche, et vaste. Très gourmand, on lui apportera de l'engrais et de l'eau, trois à quatre fois par semaine, après la plantation. En pot, le mélange approprié est : terre de jardin, terreau de fumier et tourbe à parts égales.
En tant que culture de long terme, la totalité des besoins en eau du bananier varie entre 1 200 mm par an dans les tropiques humides et 2 200 mm par an dans les tropiques secs.
Nutrition. Les bananiers cultivés en pot doivent être nourris convenablement. Un engrais équilibré de type 20+20+20+OE (correspond à la formule NPK soit 20% d'Azote (N) / 20% de Phosphore (P) / 20% de Potassium (K) et quelques oligo-éléments.
Préférez une plantation le long d'un mur ou d'un muret exposé au sud. Bénéficiant de chaleur, vos bananiers vont fleurir et fructifier facilement. Pour certaines espèces de bananier, le soleil direct peut provoquer des tâches de brûlure, notamment en véranda ou en serre par l'effet de loupe.
Un début de pourriture du rhizome se manifeste par les jaunissements du feuillage, y compris les jeunes feuilles, puis par un brunissement. Dans un pareil cas, il faut stopper les arrosages et mettre le pot de la plante au chaud pour favoriser l'évaporation de l'eau en excès.
Replanter un rejet de bananier
La repousse est plus lente, mais bel et bien effective si l'on prend soin de le replanter dans un substrat riche et humide. Avec une situation qui n'est ni trop ensoleillée ni trop ombragée et en enterrant très peu le collet.
Une fois le régime récolté, la tige meurt. Un bananier ne produit donc qu'un seul régime, d'où l'importance de le couper après la récolte pour laisser la place au rejet (petite pousse à côté de celui qui vient de donner le régime).
Les bananiers possèdent un faux tronc. C'est à partir de là que la nouvelle feuille est poussée vers le haut. C'est seulement quand la feuille atteint sa taille finale, qu' elle se déroule. La plus part des bananier ont des feuilles très fines et c'est pour cette raison, qu'elles sont souvent déchirées par le vent.
Si votre bananier est en pleine terre, le sol est peut-être trop humide, installez-le dans une terre mieux drainée. Autre cause possible : la brûlure, si vous le cultivez à l'intérieur, derrière une vitre. Tamisez la lumière par un voile ou déplacez votre bananier pour un endroit moins exposé au soleil direct.
La séparation des rejets intervient en période de croissance, lorsque la chaleur est suffisante pour assurer une bonne reprise. Attendez que les rejets aient atteints une quarantaine de centimètres et possèdent au moins 4 ou 5 belles feuilles.
La banane est un fruit dont l'histoire fonce à plein régime ! Et oui ! Entre le moment de la plantation d'un bananier et celui où l'on récolte ses fruits, entre 9 et 12 mois seulement se sont écoulés. C'est peut-être pour cette raison qu'il vit intensément, car il ne vit qu'une seule fois.
La résistance au froid du bananier est réelle. Certes, son feuillage devient marron et se met à pendre misérablement au premier coup de gel, mais le stipe lui même est capable de résister jusqu'à -5°C sans protection, et le rhizome de la souche peut tenir jusqu'à -12°C dans les mêmes conditions.