Un réseau de gazoducs (ce sont des canalisations dédiées au transport du gaz sous pression sur de longues distances) en provenance d'Europe du Nord et de Russie. Un transport par bateau depuis les autres régions du monde. Dans ce cas, le gaz naturel est transporté sous forme liquide (GNL, ou Gaz Naturel Liquéfié).
L'Allemagne en profite
Toutefois loin devant les Etats-Unis qui représentent désormais près de la moitié du GNL européen. Leurs exportations vers le vieux continent ont explosé de 150% au premier semestre, selon le GIIGNL. Les américains sont les grands gagnants de la crise du gaz russe.
L'acheminement du gaz naturel peut être réalisé de deux façons : à l'aide de gazoducs, ou à l'aide de navires méthaniers après avoir liquéfié le gaz.
Ces pipelines relient la Russie à l'Allemagne pour alimenter l'Europe en gaz via la mer Baltique. Depuis lundi, trois grandes fuites ont été détectées sur les deux gazoducs Nord Stream opérés par la société russe Gazprom. Cette avarie a été identifiée au large de l'île danoise de Bornholm.
Entre la fin de 2019 et mi-2020, l'entrée en fonction de trois nouveaux grands gazoducs vers l'étranger doit renforcer la position dominante de la Russie sur le marché mondial du gaz.
En effet, la production actuelle de gaz naturel en Russie repose principalement sur trois grands gisements situés en Sibérie occidentale (Medvejié, Ourengoï et Iambourg), qui représentent, à eux seuls, entre 70 et 80 % de la production totale.
« 50 % du gaz d'Uniper vient de Russie et le groupe assure 40 % des besoins en gaz de l'Allemagne », a-t-il rappelé pour justifier cette nouvelle intervention étatique.
Pourquoi l'Allemagne est-elle aussi dépendante du gaz de Russie ? Depuis des années, l'Allemagne mise largement sur la Russie pour son approvisionnement en gaz et a fait beaucoup pour tenter de réintégrer la Russie dans les tuyaux diplomatiques européens.
Le géant russe Gazprom a annoncé mardi qu'il allait suspendre entièrement ses livraisons de gaz au groupe français Engie à partir de jeudi, du fait du non-paiement par ce dernier de l'intégralité des livraisons effectuées en juillet.
Avec la Bulgarie , la Pologne a été la première touchée par la suspension des livraisons en gaz dès le 27 avril. En 2020, 55 % des importations de gaz naturel en Pologne provenaient de Russie, selon Eurostat.
C'est pourquoi, face à un risque de pénurie accru, et de coupure des importations de gaz russe, la France est dans l'obligation de sécuriser le plus rapidement ses stocks de gaz pour l'hiver 2022 / 2023. Il s'agit du taux de remplissage en mai 2022, ils n'étaient qu'à 19 % au début du printemps.
Les zones les plus prometteuses en matière de gaz de schiste en France se situent au sud du couloir rhodanien, sur les départements de la Drôme, de l'Ardèche, du Gard, de l'Héraut et de la Lozère.
L'Europe fournit à elle-seule plus de 50% des importations brutes, avec en premier lieu du gaz norvégien dont la part a augmenté significativement depuis une quinzaine d'années pour compenser la baisse des importations en provenance de Russie et d'Algérie. Pour en savoir plus, consultez le site Gas In Focus.
Les principales réserves de gaz naturel
Le pays affichant la réserve la plus importante est la Russie, avec une moyenne de 37,4 milliers de milliards de m3.
“La Chine et l'Inde ne sont pas les seuls pays à acheter du pétrole russe”, commente Le Temps. La semaine dernière, l'Asie était encore la principale destination des exportations de brut russe, avec 50 % (1,71 million de barils), mais l'Europe en achetait 45 % (1,55 million de barils).
La Russie a un rôle important dans le secteur européen de l'énergie, étant le plus grand exportateur de pétrole et de gaz naturel vers l'UE.
Un gazoduc est constitué de tubes en acier épais soudés entre eux. Les épaisseurs varient de quelques millimètres à plus d'un centimètre, et le diamètre de 20 cm à 1 m ou plus (le plus grand gazoduc actuel a un diamètre de 1,40 m).
les gazoducs : ce sont des canalisations capables de transporter sur de longues distances du gaz sous pression. Ils peuvent être terrestres ou sous-marins.
EDF premier fournisseur alternatif de gaz naturel en France.
Mais le projet est abandonné en 2019 pour plusieurs raisons. Le gazoduc de 190 kilomètres est jugé trop cher - son coût est estimé à près de trois milliards d'euros - et suscite une forte opposition locale. Son impact environnemental est notamment montré du doigt, tout comme son faible intérêt économique.
La Norvège demeure le principal fournisseur de la France (36 % du total des entrées brutes), devant la Russie (17 %), l'Algérie (8 %), les Pays-Bas (8 %), le Nigeria (7 %) et le Qatar (2 %).
La Russie fournit à l'Ukraine environ 60 % du gaz que ce pays consomme, soit 30 à 35 milliards de mètres cubes par an sur un total de 55 milliards [2]