Si vous êtes mensualisé*, celui-ci est égal au total de vos 3 derniers salaires mensuels bruts (dans la limite de 1,8 fois le Smic mensuel en vigueur), divisés par 91,25. Les IJ s'élèvent à 50 % de ce salaire journalier. Exemple : Vous avez été rémunéré 2 000 € par mois les 3 mois précédant votre arrêt de travail.
Pour calculer l'IJ prévoyance, l'assureur vous demandera de déclarer les douze derniers bruts de votre salarié (reconstitués en cas d'absence). Avec ces éléments il déterminera l'IJ journalière en divisant cette moyenne par 30.42 (comme pour l'IJSS) et en y appliquant le pourcentage correspondant au contrat.
Le montant minimum est fixé à 297,20 € pour 2022, tandis que le maximum ne dépasse pas 1 714 € (+ 1 126,41 € de majoration pour tierce personne au 1er avril 2021).
Lors d'un arrêt maladie, le régime de prévoyance verse des indemnités journalières complémentaires pour un montant de 120 € par jour. Compte tenu de la part de l'employeur dans le financement du régime (3/5), la part à réintégrer dans la base de calcul des cotisations est de 72 € (120 × 3 / 5).
Celui-ci est calculé en additionnant les trois derniers salaires bruts perçus avant l'arrêt de travail, et en divisant la somme obtenue par 91,25. Le salaire pris en compte ne peut pas dépasser 1,8 fois le montant du Smic en vigueur le dernier jour du mois qui précède l'arrêt de travail.
Les modalités de versement sont fixées dans le contrat liant l'entreprise à l'organisme assureur. En principe, le versement des prestations complémentaires est subordonné à l'octroi d'indemnités journalières de la part de la Sécurité sociale.
En relais du maintien de salaire employeur, soit au 41ème jour, au 61ème jour ou au 91ème jour, l'organisme de prévoyance verse à l'employeur des indemnités journalières complémentaires (IJC) aux IJSS afin que le salarié en arrêt perçoive 95% de son salaire net pendant toute la durée de l'arrêt.
Le plus simple est de regarder votre bulletin de salaire. Si vous cotisez à une prévoyance, une ligne sera identifiée comme telle avec vos autres cotisations. De plus, si vous avez une prévoyance, à votre embauche ou depuis, vous avez du recevoir une notice.
Avez-vous touché des indemnités de prévoyance (maladie, maternité, invalidité, décès) ? Les indemnités pour maladie, accident ou maternité sont imposables quelle que soit leur provenance (sécurité sociale, employeur, organisme d'assurance ou de prévoyance).
L'indemnisation par l'employeur débute à compter du 8e jour d'arrêt pour maladie (art. D1226-3 du Code du travail) sauf disposition conventionnelle plus favorable (voir encadré). Rappelons que l'indemnisation par l'assurance maladie démarre à partir du 4e jour d'arrêt.
Si l'employeur a souscrit un contrat de prévoyance collective avec garantie invalidité, le salarié peut percevoir en complément une rente d'invalidité lui permettant de pallier la perte de revenus liée à son invalidité jusqu'à sa retraite. Son montant dépend du contrat proposé par l'entreprise.
Les garanties de prévoyance sont maintenues pendant une durée égale à celle du dernier contrat de travail ou, le cas échéant, des derniers contrats de travail lorsqu'ils sont consécutifs chez le même employeur.
Base de calcul
L'indemnité journalière que vous recevrez pendant votre arrêt de travail est égale à 50 % de votre salaire journalier de base. Celui-ci est calculé sur la moyenne des salaires bruts des 3 derniers mois précédant votre arrêt de travail (12 mois en cas d'activité saisonnière).
Qu'est-ce que la prévoyance ? La prévoyance d'entreprise est un mécanisme permettant à l'employeur de participer à la couverture des risques liés aux accidents de la vie. La loi n'impose pas à l'employeur de mettre en place un tel dispositif pour tous les salariés de l'entreprise. Elle reste, de ce fait, une faculté.
Où trouver les cotisations prévoyance sur le bulletin de paie ? Les salariés peuvent retrouver les cotisations à la prévoyance sur leur bulletin de paie. Elles figurent généralement sous le libellé « complémentaire incapacité invalidité décès » ou « prévoyance ».
Vous percevrez alors des indemnités journalières de la part de la Sécurité sociale, qui ne permettent pas de cotiser pour la retraite. Mais rassurez-vous, vous n'allez pas « perdre » tous vos trimestres cotisés.
L'octroi de ces avantages cesse dans les cas suivants : Reprise partielle ou totale de l'activité professionnelle. Interruption du versement des indemnités de la Sécurité sociale. La fin de la durée du contrat.
Les ressources issues des prévoyances sont à déclarer à la Caisse d'allocations familiales dans le cadre du décompte de vos aides et prestations sociales. Il faut également les déclarer à l'administration fiscale. Concernant l'étendue de protection, l'assurance prévoit uniquement ce qui a été convenu sur les clauses.
Un contrat de prévoyance couvre les risques liés à la maladie, aux accidents et aux décès.
Les indemnités journalières (IJ) sont égales à 50 % du salaire journalier de base. Si vous êtes payé au mois, votre salaire journalier de base est égal au total des 3 derniers salaires bruts perçus avant l'arrêt de travail, divisé par 91,25.
Au-delà de 3 ans, le salarié relève jusqu'à sa retraite du régime de la pension d'invalidité si sa capacité de travail est réduite des deux tiers. Le montant de son indemnité est de 30 % du salaire annuel moyen des dix meilleures années en cas d'incapacité partielle et de 50 % en cas d'incapacité totale.
Si votre arrêt est prolongé au-delà de ces 90 jours, votre caisse d'Assurance Maladie continura votre indemnisation. Celle-ci est à hauteur de 50% de votre salaire brut basé sur les 3 mois précédent votre arrêt.
Ces indemnités sont versées sans application du délai de carence lorsque l'arrêt de travail est dû à un accident du travail ou à une maladie professionnelle (plus d'informations sur le site de l'Assurance maladie).