Les premières formes de langage ont donné lieu à de nombreuses théories qui laissent encore aujourd'hui planer le doute. Selon le psychologue américain Merlin Donald, l'apparition du langage vient chez les australopithèques avec une langue mimétique permettant de désigner des êtres ou décrire une situation.
C'est l'Homo habilis, il y a plus de deux millions d'années, qui pourrait être le plus ancien préhumain à avoir employé un langage articulé, ce qui ne signifie pas pour autant que cet hominidé ait usé d'un langage comparable au nôtre.
Pour Richard Klein, paléoanthropologue réputé de l'université de Chicago, le langage humain serait apparu en Afrique il y a environ 50 000 ans à la suite d'une mutation du gène FoxP2 (1). Le langage serait donc le produit d'une mutation génétique parfaitement datable.
Les hypothèses récentes sur les origines du langage situent, on l'a dit, son apparition à environ 2 millions d'années, à la même époque que les premiers outils et que le genre Homo.
De cette hypothèse découle une conséquence majeure : les ancêtres communs à Homo sapiens et aux primates non humains – à commencer par le chimpanzé – ont forcément détenu le germe, puis l'embryon de la faculté de langage.
Un enfant commence généralement à parler entre 12 et 16 mois. Quand il a plus de vocabulaire, le tout-petit combine des mots. Cela se produit souvent entre 18 mois et 2 ans.
Les écritures cunéiformes sont les plus anciennes connues. Elles étaient utilisées par les Sumériens, il y a 5 000 ans. Grâce à elles, on a la certitude que l'être humain parlait il y a 5 000 ans. Mais on se doute bien que nos ancêtres maîtrisaient la parole bien avant cela !
Mais le langage remplis indiscutablement deux fonctions primordiales : l'expression et la communication. Communiquer, c'est mettre en commun, donc échanger. exprimer, c'est faire sortir : ainsi le langage (paroles et gestes) est l'expression de la pensée.
La langue adamique se distingue fondamentalement du concept de proto-langue hypothétique telle qu'on en postule et reconstruit en linguistique, puisque ici liée à la littéralité du récit biblique de la Genèse et ne tenant pas compte des notions scientifiques d'évolution ou de transformations des langues.
L'araméen, la langue de Noël.
Le langage a deux fonctions principales : l'expression et la communication. Par expression, on entend expression d'idées et de sentiments : c'est par le langage que nous les exprimons. La communication, elle, est action : on agit sur l'autre au moyen du langage.
Le langage est la capacité d'exprimer une pensée et de communiquer au moyen d'un système de signes (vocaux, gestuel, graphiques, tactiles, olfactifs, etc.) doté d'une sémantique, et le plus souvent d'une syntaxe — mais ce n'est pas systématique (la cartographie est un exemple de langage non syntaxique).
Le sumérien est une langue morte importante car il s'agit de la langue écrite la plus ancienne découverte à ce jour. Des fouilles archéologiques sont à l'origine de la découverte des tablettes d'argile qui ont permis d'attester l'existence du sumérien, originaire de Mésopotamie. Le sumérien date d'au moins 3500 ans av.
Autrement dit, le langage permet de dire le vrai tout autant que le faux, d'être sincère ou de mentir. En ce sens, la puissance du langage est tout à fait ambiguë : elle est puissance de dévoiler le vrai autant que de le masquer, d'enseigner la vérité à autrui, tout autant que de le tromper.
Comment appelle-t-on une personne qui ne peut pas (ou plus) parler ? Une muette, un muet (par incapacité permanente). Une personne aphone (par incapacité temporaire, une extinction de voix par exemple).
L'Homme moderne s'est longtemps considéré comme le premier détenteur du langage. Et c'est l'argument anatomique qui prévalait : notre appareil vocal d'Homo sapiens, unique chez les hominidés, nous permet d'articuler des sons variés.
La parole est depuis longtemps physiquement mémorisée sur des supports divers, d'abord par les images comme avec l'art rupestre il y a plus de 30 000 ans. Puis par l'écriture, dont la date d'apparition marque le début de l'histoire (en Mésopotamie en 3500 av. J. -C. ).
En fait, il n'y a personne en particulier qui a inventé les mots. Les scientifiques sont d'accord pour dire que le langage, la parole se sont créés petit à petit, avec l'évolution des hommes préhistoriques.
Le soliloque n'imite pas simplement le dialogue; tout dialogue pour être fécond doit devenir à un moment donné soliloque, sans quoi question et réponse ne se rencontreraient pas; la rencontre ne pouvant avoir lieu que dans un entendement (G.
Se parler à soi-même est lié à la pleine conscience, une pratique très en vogue de nos jours. Selon Sheri McGregor, “cette approche est primordiale parce qu'elle permet non seulement de prendre conscience de ses pensées, mais aussi de la façon dont on les formule intérieurement”.
Autre point, le « parler tout seul » peut faire surface en cas de stress accru, de doute ou de fragilité. Le monologue intervient alors comme un moyen de sortir de soi des paroles et appréhensions qui tournent en boucle. Ainsi, le manque de confiance se traduit chez certains par ces discussions avec soi-même.
Le modèle des fonctions du langage de Jakobson distingue six éléments ou facteurs de la communication nécessaires pour qu'il y ait communication : (1) contexte ; (2) destinateur (émetteur) ; (3) destinataire (récepteur) ; (4) contact ; (5) code commun ; (6) message.
C'est la question qui occupe les philosophes du langage au XXIe siècle, depuis les travaux fondateurs des linguistes Ferdinand de Saussure (1857-1913) et Charles Sanders Peirce (1839-1914).