Résumé du régime de Vichy - Instauré le 10 juillet 1940 suite à la défaite de la France face à l'Allemagne durant la Seconde Guerre mondiale, le régime de Vichy fait suite à la IIIe République.
Les circonstances. Deux gouvernements (Daladier et Reynaud) vont se succéder pour laisser place le 16 juin 1940 au gouvernement de Pétain qui met fin à la Troisième République le 10 juillet et instaure le régime de Vichy le 11 juillet . Entretemps, l'appel du 18 Juin du général de Gaulle crée la France libre.
Celui-ci est signé le 22 juin 1940 (dans le même wagon de la clairière de Rethondes où les Allemands avaient dû signer celui du 11 novembre 1918) et constitue le bulletin de naissance du régime de Vichy. C'est lui qui dessine le cadre de la collaboration qui s'engage entre la France de Pétain et l'Allemagne d'Hitler.
Paxton, ont affirmé qu'il s'agissait d'une volonté unilatérale du gouvernement de Vichy. Philippe Burrin tranche dans le vif. A ses yeux, on ne peut expliquer le choix de la Collaboration qu'en tenant compte à la fois des rapports de force internationaux et des ambitions intérieures de Vichy.
Alors âgé de 63 ans, il continue de servir dans l'armée et commandera même une expédition française lors de la guerre du Rif (contre une république naissante au nord du Maroc) aux côtés des Espagnols en 1926 ; les deux belligérants seront d'ailleurs accusés d'avoir utilisé des gaz nocifs contre des douars peuplés de ...
En 1940, Pétain a trahi la France ; en 1925, il a trahi de Gaulle.
Stratégiquement, le choix est intéressant, car la ville est proche de la ligne de démarcation et que les liaisons routières et ferroviaires en direction de Paris sont bonnes. De plus, la ville dispose d'une très bonne infrastructure hôtelière qui séduit les députés, ce qui emporte finalement la décision.
Substituant la devise « Travail, Famille, Patrie » à la formule républicaine « Liberté, Egalité, Fraternité », il se fonde sur une idéologie nationaliste, autoritaire, xénophobe et antisémite, rejetant la démocratie parlementaire.
b) Vichy, un régime autoritaire
Dès ses débuts, le régime a supprimé la liberté de la presse et le droit de grève, interdit les partis et les syndicats. Pour Pétain, le pays ne peut en effet se relever que s'il est uni. Les fonctionnaires doivent prêter serment. L'État favorise le corporatisme.
Le vote des pleins pouvoirs constituants à Philippe Pétain est un vote de l'Assemblée nationale (réunion du Parlement composé de la Chambre des députés et du Sénat) convoquée à Vichy (Allier) le 10 juillet 1940 par le président de la République française Albert Lebrun, à la demande du président du Conseil Philippe ...
Gouvernement de l'État français, installé à Vichy (10 juillet 1940-20 août 1944) et qui, sous l'autorité du maréchal Pétain, dirigea la France pendant l'occupation allemande.
L'ANTISECHE - Le 10 juillet 1940, 569 députés votent à Vichy les pleins pouvoirs à Pétain, qui devient le chef de "l'Etat français" et impose un régime autoritaire et collaborationniste.
La France libre, ou la légitimité de la Résistance
Le général de Gaulle, le 18 juin 1940, lance depuis Londres un appel à la « résistance » et à la continuation du combat contre l'envahisseur par tous les moyens.
Le gouvernement français a mis le doigt dans l'engrenage de la collaboration dès la signature de l'armistice, le 22 juin 1940. Le vice-président du Conseil Pierre Laval croit, comme beaucoup de ses contemporains, à la victoire définitive de l'Allemagne et il juge bon de s'en accommoder.
L'Assemblée nationale donne tout pouvoir au gouvernement de la République, sous l'autorité et la signature du maréchal Pétain, à l'effet de promulguer par un ou plusieurs actes une nouvelle constitution de l'État français. Cette constitution devra garantir les droits du Travail, de la Famille et de la Patrie.
Une Francisque est une hache à deux côtés bleu, blanc et rouge. Avec un manche orné d'étoiles. L'Etat Français à choisi ce symbole car c'est une décoration qui fut attribuée par le Régime de Vichy en tant que larque spéciale d'estime du Maréchal Pétain.
Vichy (prononcé /vi. ʃi/) est une commune française, située dans le sud-est du département de l'Allier, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Ses habitants sont appelés les Vichyssois et les Vichyssoises.
Vichy est le siège du Gouvernement de l'« État français » — plus connu sous le nom de régime de Vichy — entre juillet 1940 et août 1944. La station thermale de l'Allier, située alors en zone libre, est choisie principalement par sa forte capacité hôtelière et son accès assez rapide à Paris.
Le 26 août 1944, acclamé par les Parisiens, le général de Gaulle descend les Champs-Élysées avec, derrière lui, ses fidèles de la première heure. Des combattants appartenant à la Résistance française luttent dans les rues de Paris, en 1944, pour libérer la ville après quatre années d'occupation allemande.
Plusieurs hypothèses se dessinent. Tout d'abord, son opposition au maréchal Pétain et plus particulièrement au régime de Vichy peut expliquer ce changement brutal. N'oublions pas que Charles de Gaulle est rétrogradé colonel, déchu de la nationalité française et exclu de la Légion d'honneur.
En guerre depuis deux jours déjà contre la Russie, elle veut prévenir une attaque conjointe de la Russie et de la France contre son territoire et met en oeuvre sans attendre le plan ébauché vingt ans plus tôt par un officier d'état-major (le plan Schlieffen).
La collaboration en France est, entre 1940 et 1944, l'action et le travail commun, menés de façon choisie par le régime de Vichy dirigé par Philippe Pétain et notamment mis en œuvre par Pierre Laval, avec l'Allemagne nazie occupant le territoire français.
Albert Lebrun désigne Philippe Pétain président du conseil, après la démission de Paul Reynaud, hostile à l'armistice. Il se replie avec le gouvernement à Tours (lui-même résidant au château de Cangé), Bordeaux puis Vichy. Sans démissionner, Albert Lebrun laisse le pouvoir à Pétain et part pour Vizille (Isère).
Appelé le 18 mai 1940 par Paul Reynaud parce qu'il est respecté à droite comme à gauche et qu'il incarne le sursaut contre l'envahisseur, Pétain défend pourtant l'idée de l'armistice comme « condition nécessaire de la pérennité de la France éternelle ». Selon lui, les causes de la défaite sont politiques.