La décision vous est notifiée directement si vous vous présentez au service indiqué dans l'avis de rétention. Sinon, la décision vous est notifiée par lettre avec AR. L'administration conserve votre permis pendant la durée fixée par le préfet.
Dès réception du procès-verbal de l'infraction, le préfet peut décider la suspension de votre permis de conduire. La décision vous est notifiée : Formalité par laquelle un acte de procédure ou une décision est porté à la connaissance d'une personne par courrier avec AR : AR : Accusé de réception .
En effet, la décision de suspension du permis de conduire est la plupart du temps envoyée par lettre recommandée avec accusé de réception, et est reçue 7 à 14 jours après la rétention.
La suspension judiciaire de votre permis de conduire est inscrite dans votre casier judiciaire. Elle figure, dans tous les cas, dans le bulletin n°1 qui regroupe l'ensemble des condamnations dont vous avez fait l'objet.
Si le conducteur a récupéré les résultats de la visite médicale et des tests psychotechniques, il doit veiller à faire parvenir le plus rapidement possible son dossier complet à sa préfecture. Il peut ensuite obtenir la restitution de son permis à l'issue de la période de suspension fixée par la préfecture.
Vous devez prendre rendez-vous auprès de la commission médicale sur le site internet de votre préfecture. Il peut aussi s'agir, sur décision du préfet, de la commission du département où vous avez commis l'infraction.
Le préfet de la région où vous avez commis une infraction grave dispose de 72 heures pour vous envoyer l'arrêté 3F. À réception de la lettre 3F, votre permis est suspendu pour une période de 15 jours à 6 mois. Vous serez ensuite jugé(e) pour l'infraction commise.
Une fois sa décision prise, le préfet vous la notifie (par courrier AR ou sur place) : la suspension prend effet à ce moment-là, pour la durée fixée par le préfet – 6 mois à 1 an. Vous conservez votre permis malgré l'infraction constatée.
La suspension judiciaire du permis de conduire est une sanction prononcée par un juge après certaines infractions. Elle implique l'interdiction de conduire pendant une durée allant de 3 à 10 ans un véhicule pour lequel le permis est obligatoire.
1- Les forces de l'ordre retirent physiquement le permis de conduire et remettent à l'automobiliste un avis de rétention. L'automobiliste ne peut plus reprendre le volant. 2- À la suite de cette rétention, sous 72 heures, le Préfet prend la décision de suspendre le permis.
Un accès aux données du SNPC
Mardi 24 mai a été publié un décret officialisant le fait que les assureurs et les employeurs pourront, dorénavant, savoir si vous avez subi un retrait de votre permis de conduire. Ils pourront avoir accès à aux données du SNPC (Système National des Permis de Conduire).
Notification de la suspension
Quelle que soit la mesure de suspension, le permis de conduire suspendu est conservé par l'administration pendant la durée prévue par l'arrêté du préfet.
En attendant la réception du permis de conduire : la préfecture peut délivrer une autorisation provisoire de conduite – Visites médicales du permis de conduire.
A la différence de la suspension administrative, prononcée provisoirement par le Préfet (référence 1F ou 3F), la suspension judiciaire est la suspension prononcée par un juge.
Il faut savoir que la suspension permis 6 mois est prononcée dans un délai de 72 à 120 heures suivant l'infraction. Dans le cas où vous n'êtes pas présent lorsque la décision est rendue, celle-ci vous est notifiée par une lettre, suivie d'un avis de réception.
La lettre 3F est alors remise en mains propres par le service indiqué dans l'avis de rétention ou en général directement adressée à votre domicile par recommandé. La lettre 3F (suspension provisoire de votre permis) est envoyée en cas d'infractions précises : la conduite sous l'empire de l'alcool.
Le code NEPH (Numéro d'Enregistrement Préfectoral Harmonisé) est un numéro unique de 12 chiffres, il est attribué à vie depuis 2013, il ne change pas en repassant le permis après une annulation de permis par exemple.
Le fichier des résiliations Automobile AGIRA rassemble des informations sur les contrats d'assurance automobile résiliés par l'assuré ou par l'assureur, quelque soit le motif de la résiliation.
Dans le cas des entreprises « exerçant une activité de transport public routier de voyageurs ou de marchandises », l'employeur n'aura pas besoin d'attendre l'accident. Il aura le droit de vérifier la validité du permis de conduire de ses employés, en soumettant une demande au cas par cas.
L'invalidation est effective à la signature de la lettre recommandée 48 SI. Le relevé intégral d'information affiche la mention « dossier invalide ». Un permis invalidé signifie que le conducteur n'a plus le droit de conduire. Pour retrouver ce droit, il devra repasser son permis après un délai de 6 mois.
L'excès de vitesse entre 40 et 50 km/h est punie par une contravention de 4ème classe (amende forfaitaire : 135 € ; amende minorée : 90 € ; amende majorée : 375 €) et par le retrait de quatre points du permis de conduire.
Le Code de la route prévoit une amende forfaitaire de 135 € (contravention de 4e classe) pour tout excès de vitesse de moins de 50 km/h. Seule exception, lorsque l'excès est inférieur à 20 km/h et que la vitesse maximale autorisée est supérieure à 50 km/h, l'amende ne dépasse pas les 68 € (contravention de 3e classe).
Lors de l'arrestation du conducteur, la police ou le gendarme dresse un procès verbal. En cas d'excès de vitesse de plus de 40km/h ou plus, le permis est retiré immédiatement par les forces de l'ordres pour une durée provisoire. La durée d'une rétention de permis est de 72 heures maximum.