Selon l'article L. 3133-6 du code du travail : « les salariés occupés le 1er mai ont droit, en plus du salaire correspondant au travail accompli, à une indemnité égale au montant de ce salaire.
si le jour férié tombe un dimanche, le salarié à qui il est demandé de travailler ce dimanche, a droit, en sus de son salaire mensuel habituel, à la rémunération des heures effectuées ce jour-là (elles ne sont pas comprises dans le salaire mensuel) majorée de 100 % (Cass. soc., 27 mars 1996, no 92-40.705).
1er mai travaillé = rémunération doublée
Les personnes qui travaillent le 1er mai ont alors droit, en plus de leur salaire habituel pour leur journée travaillée, à une indemnité égale au montant de ce salaire. En clair, l'employeur est dans l'obligation de verser pour cette journée une rémunération doublée.
C'est une idée reçue ! La loi n'impose pas le paiement obligatoire d'une majoration de salaire lorsque vous travaillez un dimanche. Et ce, que ce soit occasionnellement ou chaque semaine.
Le 1er mai se distingue des autres jours fériés puisqu'il est le seul jour férié systématiquement payé s'il tombe un jour habituel de travail. si votre salarié travaille ce jour-là, la rémunération est doublée (rémunération majorée de 100 %), s'il ne travaille pas, vous devez le rémunérer sans majoration de salaire.
Contenu correspondant. Les jours fériés sont les 1er janvier, lundi de Pâques, 1er mai, 8 mai, Ascension, lundi de Pentecôte, 14 juillet, 15 août, Toussaint, 11 novembre, 25 décembre. Le dimanche est une journée de repos pour le salarié.
Majoration de salaire de 100% + 100% = 100% !
En l'absence de telles dispositions dans la convention collective, le refus de travailler un jour férié non chômé autorise l'employeur à pratiquer une retenue sur salaire pour les heures non travaillées.
Chaque salarié privé de repos dominical perçoit, à la fois : une rémunération au moins égale au double de la rémunération normalement due pour une durée équivalente - le travail de ce dimanche est payé double ; un repos compensateur équivalent en temps.
La convention collective nationale prévoit que les salariés travaillant habituellement le dimanche et plus de 8 dimanches par an bénéficient d'une majoration de 50 % de la rémunération des heures travaillées ce jour-là. Ils récupèrent également leurs heures (1 h récupérée pour 1 h travaillée).
Rappels concernant le 1er mai
Pour fêter le travail, on ne travaille pas. C'est une règle absolue : contrairement aux autres jours fériés, le 1er mai doit obligatoirement être chômé (et payé) pour tous les salariés de toutes les entreprises, quel que soit leur secteur d'activité.
En prin cipe, le 1er mai est obligatoirement chômé et payé. C'est d'ailleurs le seul jour férié dont le caractère chômé est obligatoire en vertu de la loi.
Si le salarié vient travailler le 8 mai, il percevra le même salaire que celui qu'il reçoit en temps normal sans majoration. En effet, la loi n'a pas prévu de majoration de salaire sur le fait de travailler un jour férié.
1er mai, 8 mai : quand le jour férié tombe un dimanche, avez-vous droit à un jour de congé en plus ? Pas de chance cette année, les 1er et 8 mai, respectivement fête du Travail et commémoration de la victoire des Alliés en 1945, tombent un dimanche...
C'est une règle absolue : contrairement aux autres jours fériés, le 1er mai doit obligatoirement être chômé (et payé) pour tous les salariés de toutes les entreprises, quel que soit leur secteur d'activité.
Le 1ermai, un jour férié et chômé
Parmi toutes les fêtes légales reconnues par la loi, seule la date du 1 Mai est obligatoirement chômée pour tous les salariés, toutes entreprises et toutes catégories confondues. Les salariés sont donc dispensés de travail le jour de la fête du Travail.
Le dimanche est une journée de repos légale. Cependant, un salarié peut être amené à travailler le dimanche lorsque son employeur est autorisé à ne pas appliquer le repos dominical (on parle de dérogation). Il existe plusieurs dérogations permettant d'organiser le travail le dimanche.
3) Votre restaurant est ouvert le 1er mai et que vos salariés travaillent ce jour-là, vous devez leur attribuer une indemnité légale égale au montant d'une journée normale. Autrement dit c'est une journée payée double.
La rémunération du salarié est au moins doublée par rapport à la rémunération normalement due pour une durée équivalente. Le salarié bénéficie d'un repos supplémentaire équivalent en temps (une journée de travail le dimanche équivaut à une journée de repos en compensation).
Dans une perspective chrétienne, le repos dominical rappelle que la finalité de l'homme est la communion avec Dieu, non le travail ou la croissance. Mais il n'est pas une condamnation du travail. En effet, lors de l'offrande du pain dans la célébration eucharistique, l'homme offre à Dieu le produit de son travail.
Il est interdit de faire travailler un salarié plus de 6 jours par semaine. Le repos hebdomadaire est d'au moins 35 heures consécutives. Toutefois, des dérogations peuvent remettre en cause le droit au repos du week-end des salariés. Tout salarié âgé de moins de 18 ans bénéficie de dispositions spécifiques.
Versement du salaire correspondant au travail accompli + une indemnité égale au montant de ce salaire (10). On peut ainsi dire que le 1er mai est un jour férié payé double. Salarié mensualisé => pas de perte de rémunération s'il est au service de l'employeur depuis au moins 3 mois (11).
La rémunération majorée des heures supplémentaires
A défaut d'accord collectif, les taux majorés sont de : 25% pour chacune de 8 premières heures (de la 36ème heure à la 43ème heure incluse) ; 50% à partir de la 44ème heure.
Exemple. Un salarié travaille 8H un jour férié. Son salaire mensuel est de 2500 euros dont une prime d'ancienneté de 100 euros. Les salarié bénéficie de l'indemnité suivante en plus de son salaire mensuel : 2400 / 151,67 X 8 = 126,59 euros.