Pour établir le prix réel payé aux éleveurs, s'y ajoute : sa composition en MP (matière protéique) et MG (matière grasse), sa qualité sanitaire (présence de germes, de cellules) ainsi que les diverses primes proposées par les laiteries comme la saisonnalité, ou le respect de cahiers des charges (alimentation sans-OGM, ...
Le prix de la tonne de lait achetée aux producteurs a connu une hausse de 25 % en 2022 par rapport à 2021 se félicite Lactalis dans un communiqué. Il a atteint 455 € d'après le géant mayennais, "toutes qualités et primes confondues."
l'European Milk Board (EMB), évalue à au moins 45,14 centimes le coût de production, rémunération comprise, d'un litre de lait en France. (Ce chiffre a été reconnu et l'étude validée par les représentants de la Commission Européenne).
La valorisation des ventes de produits laitiers réalisées sur le marché domestique français dépendra des négociations commerciales annuelles avec la grande distribution. Les prix à l'export (40% du lait français est exporté) dépendront des cours internationaux et notamment de la cotation beurre-poudre.
Une fois le lait produit, il doit être acheté. Ainsi, dans les faits, le prix est fixé par le fabricant. Ce pouvoir des fabricants est même accru en temps de crise.
Sur 2021, son prix d'équilibre (permettant de dégager un revenu équivalent à 2 Smic) s'établissait à 413 €/1 000 l. La projection prenant en compte la hausse des charges fait grimper ce prix à 491 €/1 000 l. Pour le conseiller, le constat est clair : « Le prix du lait doit être de 500 €/1 000 l pour tous les éleveurs.
Le réchauffement climatique a des conséquences bien concrètes sur l'alimentation et notamment sur le lait. Déjà à un niveau très élevé, le prix de ce produit devrait encore augmenter. En cause, la sécheresse historique que traverse la France et qui impacte la production d'herbe nécessaire pour nourrir les vaches.
Les ressources du Cniel proviennent des cotisations versées par les producteurs et les transformateurs. En 2019, les cotisations versées se sont élevées à 39,5 M€. Par ailleurs, certaines campagnes de promotion collective sont cofinancées par les pouvoirs publics français et européens.
En général, pour s'offrir un litre de lait en France cela revient à 1.03 €. Ce prix peut diminuer jusqu'à 0.78 € et monter jusqu'à 1.5 € selon les moments de l'année. Ce tarif pour une bouteille de 1 litre de lait est inférieur au prix pratiqué en France de 0%.
Le demandeur doit adresser sa demande d'autorisation avant de mettre sur le marché du lait cru remis en l'état au consommateur final. L'autorisation est délivrée sans limitation de durée, de quantité livrée au consommateur et de distance de mise sur le marché par rapport à l'établissement producteur de lait cru.
Étant donné que le lait d'ânesse est difficile à produire (son prix pouvant atteindre 40 euros le litre) et qu'il faut environ 25 litres de ce lait pour produire un kilo de Pule, ce fromage s'achète autour de 1 000 euros le kilo.
La laiterie, centre de fabrication du lait
Ce sont aujourd'hui les laiteries qui centralisent la production du lait. Elles prennent en charge les différentes étapes qui précèdent à la commercialisation de celui-ci et à sa mise en étale dans les supermarchés et autres surfaces commerçantes.
LAITIER1, -IÈRE, subst. et adj. I. − Subst.
1762-1835 -ière, ensuite laitier,-ière.
Avec plus d'une vache par habitant, la Nouvelle-Zélande est devenue la laiterie du monde. Elle fournit 27% du lait mondial. Le paradis des vaches se trouve dans le nord de la Nouvelle-Zélande , dans la région vallonnée d'Auckland.
Les téterelles, les biberons et le tube de raccordement sont remboursés par l'Assurance maladie à hauteur de 60 % de 6,04 €, soit 3,62 €.
PRIX - la brique de lait demi écrémé UHT coûte en moyenne 78 centimes au supermarché. L'éleveur récupère moins d'un tiers de cette somme.
Dans les rayons des supermarchés, le prix du lait risque d'augmenter dans les prochains jours. C'est le résultat d'un accord passé entre Lactalis France et les producteurs de lait pour mieux les rémunérer. Une hausse de 32% en un an qui réjouit les éleveurs mais qui pourrait aussi se répercuter dans les rayons.
Pour ne pas augmenter les prix des produits laitiers commercialisés dans ses rayons, la grande distribution fait pression sur les industriels, et par ricochet sur les éleveurs, en refusant de répercuter les hausses des coûts de production que ces derniers supportent ».
Cette hausse s'explique par le déséquilibre entre une demande croissante en produits laitiers et une offre qui n'arrive pas à suivre. A l'échelle mondiale, la population et la croissance augmentent, donc la demande en produits transformés - produits laitiers compris - se développe.
La Bretagne occupe la première place des régions laitières en France. Avec 778 000 vaches, les éleveurs bretons ont produit 5,4 milliards de litres de lait l'an dernier, soit un cinquième de la production nationale.
L'Inde est le premier producteur mondial de lait, avec 22 pour cent de la production mondiale, suivie par les États-Unis d'Amérique, la Chine, le Pakistan et le Brésil.
Cette statistique représente le volume de production des principaux pays de lait entier frais de vache, dans le monde, en 2021, en millions de tonnes métriques. On peut y lire qu'en les États-Unis étaient arrivés en tête du classement avec une production laitière d'environ 57 millions de tonnes métriques.