La question mérite d'être posée. La production céréalière de l'Algérie de la saison 2021-2022, en raison du manque de pluie, a baissé de 38 %, provoquant une hausse des importations.
Dans les faits, l'Algérie a importé en moyenne plus de 12 millions de tonnes de céréales par an au cours des cinq dernières années, alors que la production annuelle était d'environ 4,92 millions de tonnes, dont 3,3 millions de tonnes de blé.
Depuis cette modification, l'Algérie s'était peu à peu détournée de la France, qui était son fournisseur traditionnel en blé. A fin décembre 2021, la France a exporté moins de 1,2 million de tonnes à fin décembre 2021 (mi-campagne), contre 2 à 4 millions de tonnes en année normale à la même date.
La superficie globale réservée actuellement à la culture céréalière est estimée à 2,9 millions d'hectares avec une valeur de production de 111,6 milliards de dinars, a-t-il soutenu.
Ukraine et Russie
Les statistiques sur les céréales proposées par l'exécutif européen font également ressortir que la Russie est le principal pays de provenance du blé européen. Au 3 avril 2022, 404 162 tonnes sont entrées dans l'UE depuis la Fédération, ce qui correspond à 20,9 % des importations de blé européennes.
La Turquie et l'Égypte, qui consommaient chacune environ 21 millions de tonnes de blé, étaient les deux pays important la plus grande quantité de blé au monde en 2021/2022 avec 13 millions de tonnes pour l'Égypte et 11 millions de tonnes pour la Turquie.
En avril, le Maroc aurait reçu 336 900 tonnes de blé tendre de la France. Aujourd'hui, le Maroc aurait importé 1,2 million de tonnes de France. Ceci est dû à la campagne d'exportation de céréales 2021/2022 lancée par la nation, qui a débuté en juillet dernier.
Le secteur agricole algérien souffre d'une faible productivité en raison de plusieurs facteurs défavorables, qu'ils soient externes (aléas climatiques) ou internes (sous mécanisation, faiblesse des investissements, infrastructures déficientes, manque de formation des ressources humaines, ...).
Parmi les importateurs pourrait notamment se trouver l'Égypte, gros client de l'Ukraine. Le pays a assoupli son cahier des charges et lancé des appels d'offre pour livraison en avril, pour l'instant infructueux à cause du manque d'offres et des prix élevés.
Le gaz naturel et les produits pétroliers représentent la quasi-totalité des exportations. En particulier, les hydrocarbures représentent 94% du volume total des exportations. Les principales importations de l'Algérie sont le blé, les voitures, les produits pétroliers, les produits laitiers et les médicaments.
Le marché intérieur consomme, chaque année, environ la moitié de la production et le reste des grains récoltés est destiné à l'exportation, ce qui permet à la France de se classer au rang de 5ème exportateur mondial de blé, derrière la Russie, les Etats-Unis, le Canada et l'Ukraine.
Les principaux États d'Europe producteurs de blé sont la Russie, la France, l'Ukraine, l'Allemagne et la Turquie. Les pays du continent européen ayant les plus faibles productions de blé sont le Monténégro, Malte, Chypre, le Luxembourg et le Portugal.
L'Italie est déjà le premier client du gaz algérien, qui représente le tiers de ses approvisionnements. Elle en avait importé durant le premier trimestre 2021 un total de 6,4 milliards de mètres cubes, soit une progression de 109% par rapport à 2020, selon l'agence officielle algérienne APS.
La France ne manquera jamais de rien parce que nous avons des productions qui sont très abondantes en tout et que nous restons le premier pays producteur de blé, en Europe, la moitié de notre production étant exportée.
La France est le 1er pays producteur de blé tendre de l'Union euro- péenne. À l'échelle mondiale sur la campagne 2018/19, il s'agit du 5e producteur derrière la Chine, l'Inde, la Russie et les États-Unis.
L'industrie Agroalimentaire IAA est la 2ème industrie de l'Algérie. Elle participe à hauteur de 40% du total du CA des industries nationales hors hydrocarbures. Son taux de croissance est de 6,8% en 2019, représente 13% du PIB, avec un peu plus de 23 000 entreprises industrielles dont 95% issues du secteur privé.
Avec un territoire de 2,4 millions de km² et une démographie dynamique (+900 000 habitants/an, 44 millions d'habitants au 1er janvier 2020), l'Algérie dispose du 4ème PIB du continent africain (165 Mds USD en 2021) et du PIB par habitant le plus élevé du Maghreb.
La Tunisie va augmenter sa production de blé dur pour atteindre l'autosuffisance. Les grandes cultures constituent l'élément le plus important de la sécurité alimentaire de la Tunisie qui importe 70 % de ses besoins en blé tendre et 50 % de ceux en blé dur en grande partie d'Ukraine et de Russie.
Le conflit a perturbé l'approvisionnement en blé à l'échelle mondiale. L'Ukraine et la Russie ont fourni environ 20% des importations céréalières du Maroc.
Au total, le Maroc a déjà acheté de l'année, 1,2 million de tonnes de blé en France. Malgré le conflit russo-ukrainien, le royaume peut compter sur ses importations en provenance d'Europe, notamment celles de la France, qui lui a vendu rien que le mois dernier quelque 336 900 tonnes, rapporte Argus Media.
Il y a d'abord celui des aléas climatiques tels que les inondations, les sécheresses ou le gel, qui, depuis plusieurs années, touchent les récoltes, entraînant une baisse importante de la production céréalière.
Sur le continent, l'Egypte, l'Ethiopie et l'Algérie sont les trois premiers pays producteurs de blé en 2020, avec respectivement 9 millions de tonnes, 5,4 millions de tonnes et 3,1 millions de tonnes, d'après Atlasocio citant la FAO.