Les Australopithèques vivaient dans les savanes, de milieux ouverts, où la marche debout était bien pratique pour surveiller les dangers, notamment les différents prédateurs. Ils se réfugiaient probablement dans les arbres en cas de danger. Les Australopithèques étaient omnivores.
Les Australopithèques vivaient dans des environnements assez variés et pouvaient évoluer dans la forêt humide aussi bien que dans la savane. Leur alimentation se composait de graminées, de plantes grasses, de tubercules, comme en témoigne l'émail épais de leurs dents.
Les changements radicaux dans la morphologie sont survenus avant la séparation entre Australopithèques et Homo. La structure du bassin et des pieds les distinguent en effet à peine des hommes modernes. Les dents présentent aussi le même aspect général avec de petites canines.
Plus récents et plus nombreux sont les restes d' australopithèques découverts en Afrique du Sud et dans le système de Rift africain, en Ethiopie et au Kénya.. Squelette de "Lucy", Australopithecus afarensis (Hadar, Ethiopie); taille: 1,06 m.
L'australopithèque Lucy, découverte en 1974, n'est probablement pas un ancêtre direct des humains d'aujourd'hui. Une étude précise de son squelette montre qu'il s'agit plutôt d'une tante ou d'une vieille cousine.
Le plus ancien représentant ayant livré des ossements est l'Homo habilis dont les plus anciennes traces remontent à environ 2,8 millions d'années, mais des outils vieux de 3.3 millions d'années ont été découverts au Kenya dont on ne connait pas l'auteur…
Apparition de l'homme sur Terre : retour sur l'histoire de nos origines. Tous les hommes et les singes descendent de primates qui vivaient il y a plus de 50 millions d'années. D'un côté, certains singes sont restés petits, comme ceux qu'on trouve en Amérique ; de l'autre les singes d'Asie et d'Afrique sont plus variés.
Le premier hominine probablement bipède est Sahelanthropus tchadensis, il y a environ 7 millions d'années, suivi par Orrorin tugenensis, il y a 6 millions d'années. À partir de 4,2 millions d'années se déploient les Australopithèques, à la bipédie incontestable.
Datée de 3,2 millions d'années et découverte en 1974 en Éthiopie, Lucy est le plus célèbre des fossiles d'australopithèque. Plus de 40 % de son squelette ont été retrouvés dans des dépôts marécageux accumulés au fond du grand rift est-africain.
Dans un article publié en avril par Nature, ces chercheurs proposent d'ailleurs un nouvel ancêtre commun à tous les australopithèques : Ardipithecus ramidus. Bien que manifestement bipède, cet hominidé qui aurait vécu entre 5,8 et 4 millions d'années, possédait aussi beaucoup de caractères simiesques.
L'espèce Australopithecus afarensis est l'une des mieux connues grâce à la découverte médiatisée de deux squelettes en Éthiopie. Le squelette de Lucy – dénommé en référence à la chanson Lucy in the Sky with Diamonds des Beatles –, mis au jour en 1974, est daté de 3,2 millions d'années.
« Singe » est le mot vernaculaire pour désigner les primates, ou éventuellement de façon plus restrictive les primates supérieurs (anthropoïdes). Dans les deux cas, l'homme et ses ancêtres sont des primates et des primates anthropoïdes, donc des singes.
Lucy est le surnom d'un spécimen fossile de l'espèce éteinte Australopithecus afarensis, dont le nom de catalogue est AL 288-1. Ce spécimen appartenant à la lignée humaine a été découvert en 1974 sur le site de Hadar, en Éthiopie, par une équipe de recherche internationale. Il date de 3,18 millions d'années.
Caractéristiques. Lucy avait 25 ans, mesurait 1,10 mètres et pesait 25 kilos grammes (kg) environ. Une petite tête et un cerveau contenu à l'arrière du crâne. Elle était bipède, c'est-à-dire qu'elle marchait comme nous sur ses deux jambes qui étaient très courtes mais lui permettaient de se tenir presque droite.
Le squelette de Lucy a été retrouvé dans l'actuelle Éthiopie, près de Hadar.
Le terme australopithèque signifie « singe du sud ». Comme les membres de la lignée humaine, les australopithèques sont bipèdes ; ils possèdent un bassin court et évasé, un col du fémur long, caractéristiques de la bipédie. Les australopithèques étaient omnivores.
Aujourd'hui, le héros de l'âge de pierre – chasseur de Cro-Magnon ou peintre de Chauvet – est toujours un bel athlète blanc, et Lucy une petite créature à peine humaine et noire de peau.
En les analysant, avec l'aide d'un chirurgien orthopédique, les scientifiques ont jugé que la cause la plus probable était une chute mortelle, d'une hauteur d'au moins 12 mètres. Lucy serait tombée sur ses pieds, puis aurait essayé d'amortir le choc avec sa main.
Le fossile d'une femelle découvert au début des années 90 date de 4,4 millions d'années. Bien avant Lucy. Lucy serait détrônée par Ardi. En effet, après une quinzaine d'années de recherches, une étude parue jeudi révèle qu'un squelette datant de 4,4 millions d'années a été découvert dans les années 90 en Ethiopie.
Tandis que les australopithèques, qui ont tout de même persisté jusqu'à il y a un million d'années, ont probablement disparu sous la pression de changements dans l'environnement et de la double concurrence des Homo d'un côté et des babouins de l'autre.
3,67 millions d'années, voilà l'âge de Little Foot. Ce résultat est le fruit d'une collaboration de haut vol entre des scientifiques sud-africains, américains, canadiens et français. L'australopithèque de la grotte de Silberberg est donc plus vieux que la célèbre Lucy (Afrique de l'Est) et ses 3,2 millions d'années.
Une grande capacité à coopérer et l'invention des armes de jet expliqueraient pourquoi, de toutes les espèces humaines ayant vécu sur Terre, la nôtre est la seule à avoir investi la planète entière. On ignore quand exactement, mais il y a environ 100 000 ans, Homo sapiens aborde l'Eurasie à partir de l'Afrique.
La première espèce humaine est appelée Homo habilis, « l'homme habile », car elle fabrique les premiers outils en pierre. Elle vit en Afrique de l'Est et du Sud.
Les premiers représentants du genre Homo quittent l'Afrique il y a plus de deux millions d'années. Pour Homo sapiens, c'était entre 150 000 et 100 000 ans en arrière. Différentes raisons à cela : une curiosité à explorer le monde et la nécessité de trouver de quoi s'alimenter.
Et bien non ! Après que les dinosaures ont disparu, il a fallu environ 65 millions d'années pour que les Hommes n'apparaissent sur Terre. Toutefois, de petits mammifères étaient présents au temps des dinosaures.