La grande majorité des paysans au Moyen Âge vit dans une extrême pauvreté. Leurs habitations, bâties en pierre ou en torchis et recouvertes d'un toit de chaume, sont sommaires, peu isolées, avec un sol en terre battue.
Les paysans travaillaient sans relâche, du lever au coucher du soleil. Leur vie quotidienne était rythmée par le soleil et le son des cloches, indiquant les heures. Ils œuvraient dans les champs six jours sur sept. Le dimanche était le seul jour pendant lequel ils ne travaillaient pas.
Des conditions de vie difficiles
Leurs habitations avaient une pièce unique, avec un sol en terre battue. Sans confort, elles étaient mal éclairées et mal isolées. Les vilains et les serfs mangeaient peu et leur nourriture n'était pas variée. Leurs repas étaient composés de pain, de bouillies et de soupes.
Au Moyen Âge, les paysans représentent près de 90 % de la population travaillent dans les châteaux ou dans les champs pour subvenir aux besoin des familles. La vie des paysans est rythmée à l'année par le calendrier agricole (moissons, fenaisons, plantations, etc.)
La grande majorité des paysans au Moyen Âge vit dans une extrême pauvreté. Leurs habitations, bâties en pierre ou en torchis et recouvertes d'un toit de chaume, sont sommaires, peu isolées, avec un sol en terre battue.
Le paysan dort sur un lit modeste fait de pailles et de modestes couvertures qu'il partage avec les siens. Dans les auberges, on peut dormir jusqu'à cinq ou six personnes par lit, en rang d'oignons.
Autre raison d'effectuer un traitement phytosanitaire la nuit dans les champs : la protection des insectes pollinisateurs. Les agriculteurs effectuent parfois des traitements contre certains ravageurs de leurs cultures, par exemple, en pleine période de floraison, comme les pucerons verts sur pois protéagineux.
Ils taillaient les vignes à la serpe. Ils battaient le blé au fléau sur l'aire du village Ils moissonnaient à la faucille. Ils fauchaient l'herbe à la faux. Ils étalaient le fumier sur les terres avec une bêche.
Les outils du Moyen Âge au cœur de l'essor architectural
Certains châteaux, murailles ou cathédrales sont encore là pour témoigner de cet essor. Les bâtisseurs devaient donc se servir d'outils spécifiques tels que l'équerre, le compas ou le cordeau. Tout aussi indispensable était la virga.
L'alimentation des paysans est surtout constituée de céréales (seigle et avoine) sous forme de pain, de bouillie ou de pâtes, de soupe de légumes, de féculents, de fromage et de vin. Les élites mangent du pain blanc, de nombreuses viandes issues de la chasse ou d'animaux domestiqués, du poisson, des fruits, du fromage.
Les bâtiments sont, pour la plupart, construits sur des poteaux plantés, et parfois sur des soubassements en pierre ou des sablières en bois. Les murs sont en terre (torchis) et en bois, et la toiture couverte de chaume.
Le paysan ou la paysanne est une personne pratiquant une activité agricole ou pastorale, culture du sol, élevage d'animaux en zone rurale et possède un savoir-faire propre à un terroir particulier. La pratique paysanne a évolué vers des métiers : éleveur, agriculteur ou exploitant agricole.
Les Laboratores : ceux qui travaillent
Ces derniers, que l'on appelle aussi alleutiers, ne sont pas rattachés à la terre du seigneur, mais doivent la travailler et payer des impôts. Les serfs, en revanche, appartiennent au seigneur et à sa terre, et ils sont « vendus » avec le domaine si le seigneur s'en sépare.
Au Moyen Âge, le seigneur domine les campagnes. Dans sa seigneurie, il commande les hommes, assure la sécurité et la justice, loue des terres aux paysans et leur fournit pressoir, moulin et four. En contrepartie, les paysans doivent effectuer des corvées et payer des redevances en nature et en argent.
Une maison à colombages ou maison à pans de bois (expression plus adaptée lorsque la maison est à plusieurs étages), ou encore maison en corondages, est une maison constituée de deux éléments principaux : le colombage, ensemble des poutres formant la charpente d'un mur.
Dans le système féodal, personne du peuple, roturier (par opposition au noble) ; villageois, paysan (par opposition au bourgeois) ; paysan libre par opposition au serf.
Elle est divisée en trois ordres : bellatores (ceux qui combattent) : les nobles (princes, seigneurs, chevaliers) ; oratores (ceux qui prient) : les hommes d'Église ; laboratores (ceux qui travaillent) : les paysans (80 à 90 % de la population).
On appelle alors « serfs » les paysans qui ne bénéficient pas de ces franchises. Au xiiie siècle, dans de nombreuses provinces françaises, les coutumes reconnaissent donc l'existence d'un nouveau servage, dont les critères sont le chevage, la mainmorte, le formariage et la taille à volonté.
Les corvées : les paysans doivent rendre service physique au seigneur (nettoyer les fosses...). La taille : pour se faire protéger par le seigneur, il faut le rétribuer. Cette taxe est payée par les villageois pour se faire protéger en cas de guerre.
Le dynamisme des marchands et artisans fit la prospérité des cités, mais ce sont les paysans qui nourrissaient les citadins. Le travail de la terre était pénible et laborieux, mais il s'améliora, et permit à l'Europe de prospérer. Au Moyen Âge, la séparation entre ville et campagne était moins nette qu'aujourd'hui.
Certains seigneurs pour éviter cette hémorragie de main-d'œuvre, afin de retenir leurs serfs leur promettent de les affranchir, c'est-à-dire de leur retirer leur condition de serfs. Ils deviennent alors des paysans libres (les vilains). Certains serfs chanceux dans leur travail peuvent aussi racheter leur liberté.
Ils dorment plutôt sur des sacs de paille, de foin, de copeaux de bois ou de feuilles de fougères posés parfois à même le sol.
Durant la période du Moyen-âge, le lit se nommait « châlit » et le matelas s'appelait materas. Le châlit était composé d'un cadre de bois garni de planche de bois ou de cordes tendues, similaire à notre sommier à lattes d'aujourd'hui.
En réalité, c'est parce que les nobles, et seulement eux, dormaient assis. Une position, certes inconfortable, choisie par superstition. Sous l'Ancien Régime, la position allongée était en effet assimilée aux grands malades et aux défunts.