Les commentaires de ses contemporains sur l'influence qu'a pu exercer Jeanne sur Baudelaire sont généralement négatifs. Il est en revanche admis qu'elle lui a inspiré quelques-uns de ses plus beaux poèmes. Mais la plupart des biographes l'accusent de l'avoir persécuté, ruiné et même empêché de réaliser son œuvre.
Elle a été la muse et l'obsession du poète, lui inspirant au sein des Fleurs du Mal un cycle de dix-huit poèmes inoubliables, tels que « La Chevelure », « Avec ses vêtements ondoyants et nacrés », « Le Chat », « Je te donne ces vers afin que si mon nom » ou encore « Les Bijoux », qui compte parmi ceux censurés à la ...
Baudelaire continue ainsi à décrire la Mort comme une vie meilleure que celle originelle ; comme Jésus, l'Homme pourra ressusciter une fois mort, et il se trouvera, pour le meilleur, affranchi des affres d'abord éprouvées.
Elle se prénommait Jeanne, était comédienne, et reste, un siècle et demi après sa disparition, un mystère. On ne connait avec certitude que son prénom, Jeanne, et son surnom de « Vénus noire » en raison de sa couleur de peau (elle était métisse).
Les amours avec Jeanne durèrent plusieurs années, ce qui ne l'a pas empêché de rencontrer parallèlement Marie Daubrun et Apollonie Sabatier qui l'ont également beaucoup inspiré. Mais sa principale source d'inspiration reste très certainement sa mère.
Jeanne Duval est la principale muse de Baudelaire, avant Apollonie Sabatier et Marie Daubrun.
Jeanne Prosper Caroline Lemer dite Jeanne Duval, née vers 1827 vraisemblablement à Jacmel (Haïti) et morte dans les années 1870 sans doute à Paris, est une actrice et danseuse française. Elle est essentiellement connue pour avoir été la maîtresse et la muse du poète Charles Baudelaire.
Qu'est-ce que l'amour? - Le besoin de sortir de soi. - L'homme est un animal adorateur. - Adorer, c'est se sacrifier et se prostituer.
Comédienne, elle interprète de petits rôles à Paris en 1838 et 1839 au théâtre de la Porte-Saint-Antoine. Jeanne se lie alors avec Nadar.
La boue semble donc omniprésente dans le recueil , à la fois sous sa forme organique mais essentiellement sous sa forme morale , qui en découle directement ; Englué dans la boue, la créature a bien du mal à s'élever et la boue va accompagner le Spleen qui , lui aussi naît d'une alchimie de la douleur et des idées ...
Le poète donne une valeur allégorique au monde qui l'entoure. D'une façon plus générale, à travers l'évocation poétique d'un objet, se dessine une allégorie : le monde quotidien devient alors réflexion sur la condition humaine. Ainsi « L'Horloge » que décrit Baudelaire dans un de ses poèmes, n'est plus un simple objet.
Si l'être est envahi par l'angoisse, c'est parce qu'il aspire au bonheur mais que rien ici-bas ne peut le contenter. Le poète est donc partagé entre un sentiment de spleen, d'ennui, de mélancolie, et son aspiration à l'idéal.
La femme représente le Mal qui détruit le poète
La femme est une source de souffrance pour le poète. Destructrice, elle représente le Mal. Dans « La Destruction », qui ouvre la section « Fleurs du Mal », le Démon qui tourmente le poète prend ainsi la « forme de la plus séduisante des femmes » (v. 6).
Aucun poète n'a mieux parlé des femmes et de l'amour que Baudelaire, dans quelques poèmes sublimes comme La Chevelure ou L'Invitation au voyage . On a l'habitude de distinguer dans Les Fleurs du Mal plusieurs cycles dédiés à des femmes aimées, Jeanne Duval, Mme Sabatier, Marie Daubrun.
Toutefois, dans ce poème la femme s'efface rapidement en raison de la puissance de son parfum qui engendre une vision imaginaire et idéalisée (cf. titre). Dans ce poème, nous voyons un mouvement en crescendo de la femme à l'île puis au port. C'est un jeu de correspondances entre les sensations (synesthésie).
Pour bien présenter l'œuvre, il faut donc comprendre "pourquoi on ne supporte pas ces textes à l'époque". "Ces poèmes sont jugés offensants pour la morale, résume Sonia Arbaretaz. Baudelaire choisit des thèmes qui n'avaient jamais été abordés en poésie". La notion de laideur est beaucoup utilisée par la professeure.
On considère Baudelaire comme un héritier du romantisme et un précurseur du symbolisme. De Musset, il hérite du « mal du siècle », de « l'ennui », du « vague des passions », ainsi que d'une attirance pour la maladie et les affres de la création poétique.
Pour Baudelaire, la poésie est un moyen d'expression du moi, de l'intériorité et de l'intime. C'est aussi le cas, par exemple, de Lamartine. En effet, la poésie permet au poète d'épancher des sentiments, des passions, des états d'âme, souvent teintés de désespoir et de mélancolie.
Le spleen baudelairien désigne une profonde mélancolie née du mal de vivre, que Charles Baudelaire exprime dans plusieurs poèmes de son recueil Les Fleurs du mal. Quoiqu'il l'associe, discrètement, pour qui veut le lire, non pas à un véritable mal mais plutôt à une rage de vivre.
Il considère que le monde dans lequel nous vivons est un chaos au delà duquel existe une unité, un sens, un monde d'ordre et de beauté : l'Idéal. Cet Idéal prend de multiples visages : l'enfance, l'ailleurs exotique, le voyage, les femmes, l'ivresse. Pour aller plus loin, voir ma vidéo sur le spleen et l'idéal.
Publiés en 1857, il a pour but de faire ressentir aux lecteurs le mal que l'auteur ressent. Selon lui c'est fleur dites « maladives » naissent de ses souffrances et, il juge l'ennui comme le premier responsable du mal.
muse (n.f.) 2. inspiratrice d'un artiste et spécialement d'un poète ; conseillère, inspiratrice d'un homme d'une certaine importance sociale, d'un artiste.
N'ayant jamais été reconnu de son vivant, il en sera profondément meurtri. A cela s'ajoutent une enfance malheureuse, des déboires sentimentaux, la crainte des créanciers et la détérioration de sa santé. Tous ces éléments s'abattent sur lui, telle une malédiction. Baudelaire est un "poète maudit".
Caroline Aupick : la mère idolâtrée de Baudelaire
Toute sa vie, Baudelaire a chéri passionnément sa mère. Son amour sincère, total, et exclusif devait pourtant rencontrer un obstacle : la poésie. Leurs relations se dégradent quand, après son baccalauréat, Charles accumule les dettes et décide d'être poète.