10-14 ans est la pire période de la vie, selon une étude espagnole récemment parue dans Social Indicators Research.
Mais l'adolescence est également une période de grande vulnérabilité où les jeunes peuvent adopter des comportements excessifs voire à risques : alcool, drogues, violence, exposition de soi sur Internet, dépendance affective…
Si l'ado refuse d'avouer ses erreurs et de changer d'attitude, ne vous énervez pas, ignorez ses provocations, ne répondez simplement pas à son ''insolence''! Votre ado cherche à vous provoquer! Soyez ferme, calme et utilisez des phrases courtes et directives, en vue d'aboutir à une négociation.
Adopter une attitude d'écoute : signifier que vous êtes disponible (vous asseoir par exemple) et peut être que l'ado va parler par lui-même sans même que vous n'ayez prononcer un mot. La présence silencieuse est aussi une posture qui remplace judicieusement les discours parfois trop « maladroits ».
À 16 ans. Il a le droit de choisir, seul, un médecin traitant, de s'immatriculer à la sécurité sociale, d'avoir une carte vitale et d'ouvrir un dossier médical personnel. Il peut aller de lui-même à la mairie pour se recenser.
Des raisons de s'inquiéter
Ce mal-être peut se manifester par d'autres comportements destructeurs, comme la consommation d'alcool, de drogues, ou par des fugues. Autre signe d'alerte: si la jeune fille s'enferme sur elle-même. Cela peut traduire un état de souffrance.
À 16 ans, on est recensé et on obtient de nouveaux droits : une carte Vitale d'assuré social (et le droit de choisir son médecin), le droit de créer une association, de conduire (accompagné de ses parents).
La crise d'adolescence est essentiellement marquée par l'opposition : l'ado se cherche et essaie de trouver sa place au sein de la famille et de la société. Et cette quête passe souvent par le conflit. Difficile alors pour les parents de rester calme face à un jeune qui n'écoute jamais et qui n'en fait qu'à sa tête !
Focalisez votre attention sur une ou deux situations délicates. Vous pouvez y aller progressivement. Engagez-vous par exemple auprès de votre ado, à ne plus crier pour une situation donnée, pour les trois jours à venir. Un exemple : “ne plus crier quand il ne débarrasse pas la table assez rapidement”.
– ôtez de vos pensées l'idée selon laquelle vous êtes la cible du comportement des ados et que vous êtes en guerre. – identifiez l'absence de besoin, déclencheur de l'émotion. Ceci vous permettra de mieux vous connaitre (voir cet article). – parlez doucement et lentement pour contre-balancer la colère.
Entrez en contact avec eux sans les forcer :
Lorsque vous forcez les Ados à faire quelque chose, ils ont tendance à se rebeller et à faire tout ce qu'ils ne devraient pas faire. Le terme qui définit le mieux ce comportement est celui de contre-volontariat, qui est un trait commun aux adolescents têtus.
Les jeunes âgés de moins de 16 ans révolus ne sortent pas le soir après 22h00 non accompagnés par leurs parents, 23h, heure d'été. Lorsqu'ils sont autorisés par leurs parents à rentrer seuls à une heure plus tardive (cinéma, activités associatives etc.), les jeunes doivent rejoindre immédiatement leur lieu de domicile.
Ainsi, si tu as moins de 18 ans, tu n'as pas le droit de sortir sans l'autorisation de tes parents – même si ça te contrarie. Quand Juliette, 17 ans, veut sortir le soir pour faire la fête, elle doit demander l'accord de ses parents tout en leur donnant le lieu où se déroule la soirée et les horaires prévus.
Le secret pour réussir à aiguiller un adolescent est de construire avec lui les limites qu'on lui pose. On va prévoir avec lui des scénarios. Par exemple, si on lui a donné un couvre-feu, on lui explique le choix de l'heure et on voit avec lui comment il réagira si, imaginons, un ou plusieurs amis lui disent de rester.
Si vous vous sentez menacé par votre adolescent
Si votre adolescent est violent envers vous, demandez immédiatement de l'aide. Appelez un ami, un parent ou la police si nécessaire. Cela ne signifie pas que vous n'aimez pas votre enfant, mais votre sécurité et celle de votre famille doivent toujours passer en premier.
Rester calme, mais ferme face à l'insolence
Faites-lui entendre que vous saisissez ce qu'il ressent, sa colère ou sa frustration en lui disant par exemple : « je vois que tu es énervé ». Dialoguez avec votre enfant pour tirer la situation au clair tout en faisant preuve de fermeté.
Respirez, prenez le temps de respirer avant de parler car vous pourriez dire des choses que vous allez regretter par la suite. Si le ton monte de plus en plus, décidez d'une pause pour vous remettre les idées en place, surtout si vous réagissez trop mal à ces provocations. C'est mieux que de faire une bêtise.
accorder de la tendresse et du toucher (ou du moins un sourire, une attitude aimante si l'ado ne veut pas être touché), faire des choses côte à côte en étant comme “ébloui” par la beauté de la vie de l'ado, passer du temps ensemble (jouer à des jeux de société, faire du sport ou du shopping…).