Il s'agit d'une éducation basée sur l'empathie et le respect de l'enfant, axée sur l'attitude du parent vis-à-vis de l'enfant.
« Le bon parent en 2019, c'est un parent qui fait la bonne balance entre les deux, qui s'interroge, qui tâtonne, qui va chercher de l'aide si besoin. Il est avant tout : bienveillant, aimant et offrant un cadre. », explique le Dr Agnès Pargade, médecin pédopsychiatre.
Être un bon parent, c'est la capacité de se remettre en question, de remettre en question nos interventions. De s'adapter aux nouvelles situations en allant chercher de l'information, en demandant conseil à nos parents, à nos amis, de faire tout ce qu'on peut pour être simplement meilleur la prochaine fois.
La parentalité positive invite le parent à se mettre à la place de l'enfant pour mieux le comprendre. Cette approche amène le parent à éduquer son tout-petit en le guidant plutôt qu'en le contrôlant. Les pratiques parentales positives encouragent la réparation et la collaboration plutôt que la punition.
Par contre, il y a effectivement des cas où ça ne marche pas … Le premier des cas est malheureusement le manque de compétence. C'est le gros souci de l'éducation positive, il ne s'agit de distribuer des friandises, il ne s'agit pas d'ignorer ce qui nous embête, il ne s'agit pas d'être gentil ou pire, laxiste.
Ecoutez ses besoins. Caressez-le, embrassez-le, faites-lui des câlins, aidez-le et faites tout pour extérioriser ce que vous avez en vous. Jouez, lisez, chantez et créez avec lui au moins une fois par jour. Donner de l'amour à un enfant implique de lui faire savoir que vous aimez passer du temps avec lui.
Les parents peuvent être tenus responsables lorsque leur enfant mineur cause un dommage à une autre personne. Dans certaines situations, ils peuvent se dégager de cette responsabilité. L'enfant peut, lui aussi, être poursuivi devant les tribunaux.
Le parent autoritaire se situe à l'opposé du permissif. Il a tendance à punir son enfant sans fournir d'explications. Il y a problème lorsque le parent fait preuve d'autorité pour répondre à ses besoins plutôt qu'à ceux de son enfant.
Elle conduit aussi à faire confiance ou à laisser de la liberté sans avoir posé le cadre, au risque que l'autre en profite ou nous trahisse, ce qui conduit toujours à une réaction forte (méfiance, jugement, rigidité, violence).
L'éducation bienveillante propose une solution : en favorisant les capacités de l'enfant à exprimer ses besoins et émotions, elle lui permettrait à la fois de développer son individualité tout en rendant leur expression socialement acceptable.
Lorsque la carence affective se prolonge ou se répète, des signes plus spécifiques apparaissent. Balancements, stéréotypies, automutilations, tous ces comportements ont pour objectif une autostimulation de l'enfant qui cherche ainsi à se sentir vivant.
Pour montrer votre affection, vous pourriez par exemple : embrasser votre partenaire, le masser, le caresser, lui faire des câlins, lui tenir la main. Il pourrait également y avoir des méthodes spécifiques à vous ou à votre relation qui pourraient aussi témoigner votre amour.
Le câlin et la santé
Recevoir et faire des câlins permet de secréter de l'ocytocine, l'hormone liée à l'amour, à l'empathie, à l'attachement,... Embrasser son enfant et le prendre dans ses bras favorise ces décharges d'ocytocine qui sont très importantes pour la régulation du stress.
Un enfant épanoui a un visage souriant, il rit beaucoup et spontanément. Son sommeil est calme et paisible, il mange bien. Il est curieux de plein de choses et est animé par une belle confiance en lui : il ose aller vers les autres, partir en voyage scolaire sans ses parents…
« Être sensible aux besoins de son bébé, répondre rapidement à ses pleurs, le nourrir avec chaleur, s'assurer que sa couche est sèche, ce sont des marques d'affection qui aident à créer un bon lien d'attachement entre l'enfant et ses parents », explique Isabelle Bourgault, neuropsychologue.
La confiance et le respect. Le respect, c'est la conscience de la limite entre soi et l'autre. Tous les comportements d'une personne en découlent. L'enfant ne naît pas avec cette conscience, il faut la lui transmettre et cela passe par le respect par les parents de leur enfant.
L'éducation positive, aussi appelée éducation bienveillante, est une approche alternative fondée sur l'écoute des besoins de l'enfant. Elle a pour but de développer sa confiance en lui et son autonomie.
les limites mises en place ne sont pas claires pour l'enfant, l'enfant ne vit pas les limites comme une orientation fiable mais réagit par peur d'être puni, les limites sont mises en place par les parents avec beaucoup de pression, l'enfant n'apprend pas à coopérer.