Interrogée par: Arthur de la Aubert | Dernière mise à
jour: 11. Oktober 2022 Notation: 4.9 sur 5
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Habituez votre enfant à l'amour et à l'affection dès sa naissance. Aimez-le sans compter. Ne lui donnez pas l'impression qu'il doit être comme vous souhaiteriez qu'il soit pour que vous l'aimiez. Faites-lui comprendre que vous l'aimerez toujours quoi qu'il arrive, quoi qu'il fasse et quoi qu'il devienne.
Être un bon parent, c'est la capacité de se remettre en question, de remettre en question nos interventions. De s'adapter aux nouvelles situations en allant chercher de l'information, en demandant conseil à nos parents, à nos amis, de faire tout ce qu'on peut pour être simplement meilleur la prochaine fois.
Être conscient de soi, c'est accueillir sans juger, critiquer ou combattre tout ce qui se passe en soi, en terme de pensées, d'émotions, de sentiments, de comportements. C'est donc avoir la capacité de s'observer en toutes circonstances. Observer ses actes, ses pensées, ses émotions, ses sentiments et ses réactions.
Si vous voulez que votre enfant retrouve sa sérénité, il vous faut montrer l'exemple, en restant calme. Tout ce que vous allez faire, ressentir, dire, va avoir un effet sur lui. Alors offrez-lui un environnement propice au calme. La vie de famille peut parfois être fatigante.
Mettez-vous un instant à la place de votre enfant et essayez de comprendre ce qu'il ressent (colère, rage, peur, tristesse ou frustration). Si l'on est capables de comprendre ces sentiments, on pourra alors mieux canaliser la situation.
Il faut garder en tête d'avoir des regards, des gestes bienveillants à l'égard de son enfant toute la journée. On peut s'énerver et on peut aussi, plus tard, venir expliquer, s'excuser si besoin, de la même façon qu'on attend des enfants qu'ils s'excusent.
Comment faire pour donner de l'amour à ces enfants ?
Ecoutez ses besoins. Caressez-le, embrassez-le, faites-lui des câlins, aidez-le et faites tout pour extérioriser ce que vous avez en vous. Jouez, lisez, chantez et créez avec lui au moins une fois par jour. Donner de l'amour à un enfant implique de lui faire savoir que vous aimez passer du temps avec lui.
Selon le dictionnaire Larousse, le géniteur est « le père physiologique » (par opposition au père légal). C'est la « personne qui engendre quelqu'un ». Selon ce même dictionnaire, le père est « l'homme qui a engendré ou qui a adopté un ou plusieurs enfants ».
Le père incarne et transmet à l'enfant les règles qui lui permettront d'acquérir force de caractère, pouvoir de contrôle, sens moral et désir d'affirmation positive de soi. La figure traditionnelle du père se situe donc du côté de l'autorité et il joue un rôle dans la socialisation.
Nous avons des émotions bloquées et les voir chez nos enfants nous exaspère/frustre. Nous nous interdisons d'exprimer nos émotions et ne supportons donc pas celles de nos enfants. Nous ressentons une émotion à la place d'une autre : la colère se déclenche pour cacher une ancienne tristesse par exemple.
Les cris, les insultes et les menaces sont en effet considérés comme une forme de violence verbale et psychologique qui a un effet négatif sur le sentiment de sécurité que l'enfant peut ressentir en présence de ses parents.
Quand on est stressé, on perd patience. On veut que les choses aillent plus vite. Parce qu'on se dit que plus les choses iront vite, plus on pourra se libérer rapidement de notre stress. Le stress alimente donc notre impatience.
Crier sur ses enfants peut causer des dommages permanents trop souvent sous-estimés. L'éducation de ses enfants peut être une source importante de frustrations et de colère. Même le plus calme des parents peut sortir de ses gonds et crier lorsqu'il se sent à bout émotionnellement.
Je répète souvent aux parents qui me consultent : les cris sont souvent générés par excès de stress. Ils expriment un besoin d'être entendu pour stopper le processus. On crie parce qu'on vit une situation d'urgence qu'on a du mal à gérer.
Pourquoi un bébé ne doit pas se regarder dans un miroir ?
Le miroir et la découverte de son image
À sa naissance, le bébé n'a pas conscience de l'entité de son corps. Il joue avec ses mains ou ses pieds sans savoir qu'ils font partie de lui. À partir trois mois, si vous le placez devant un miroir, il le regardera comme n'importe quel objet.