Sous l'effet des muscles, lors de l'inspiration, les poumons se remplissent d'air, ce qui permet d'apporter de l'oxygène (plus précisément du dioxygène) à notre organisme, puis se vident d'air lors de l'expiration pour permettre d'évacuer le gaz carbonique (plus exactement le dioxyde de carbone).
Le sang qui arrive du ventricule droit passe dans les capillaires alvéolaires afin de relâcher le CO2 et de prendre l'O2. Après ces échanges, le sang emprunte les veines pulmonaires afin de rejoindre le ventricule gauche.
Le traitement de l'hypercapnie repose sur la ventilation non invasive, qui assiste le patient, durant la nuit, afin de l'aider à mieux respirer, en exerçant une pression au niveau de la bouche et du nez. La meilleure prévention contre les maladies respiratoires pouvant déclencher l'hypercapnie reste de ne pas fumer.
À des concentrations élevées, le dioxyde de carbone peut déplacer l'oxygène de l'air, privant ainsi le corps d'oxygène, ce qui peut causer une perte de conscience. Le dioxyde de carbone agit également comme un puissant dépresseur du système nerveux central.
Expirez par la bouche. Pour bien vider vos poumons, c'est lentement et par la bouche qu'il faut rejeter l'air vicié. Pour vous aider à ralentir l'expiration, imaginez que vous soufflez l'air à travers une paille. Le bon tempo: le temps passé à l'expiration doit être le double de celui passé à l'inspiration.
La BPCO ne peut être guérie, mais sa prise en charge ralentit son évolution et peut même inverser certains symptômes. Cette prise en charge est multidisciplinaire. Elle inclut : l'arrêt du tabac.
Elle consiste à injecter par le fibroscope un liquide physiologique porté à 37 °C dans les bronches et les alvéoles pulmonaires. Cette solution est ensuite aspirée par le fibroscope et analysée.
Les signes cliniques ne sont pas spécifiques : maux de tête, vertiges, malaises, nausées, dyspnée, troubles de la vision, de l'odorat ou du goût, troubles du sommeil, de la mémoire, de l'attention, douleurs thoraciques, abdominales, musculaires peuvent être rencontrés à des fréquences variables.
Temps d'élimination du monoxyde de carbone dans le corps
L'élimination du monoxyde de carbone (CO) se fait essentiellement par le rejet dans l'air expiré. La demi-vie de la COHb est de : 3 à 5 heures à l'air ambiant; 80 à 90 minutes sous oxygénothérapie normobare (1 ATA);
Les personnes en surpoids, celles qui viennent de faire du sport ou encore celles qui boivent de l'alcool sont aussi des cibles privilégiées car tous ces facteurs favorisent la hausse du rythme cardiaque et de la chaleur corporelle, provoquant une augmentation du CO2 rejeté.
800 ppm : provoque des maux de tête, vertiges et nausées. Cette concentration en CO entraîne la perte de connaissance en 45 min, et la mort en 2 à 3 heures. 12 800 ppm : entraîne la perte de connaissance immédiate et la mort entre 1 et 3 minutes.
Un taux élevé de CO2 total dans le sang peut être causé par des vomissements prolongés (alcalose métabolique), des maladies respiratoires comme la maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC) ou encore une hypersécrétion de cortisol (maladie de Cushing) ou d'aldostérone (syndrome de Conn) par les glandes surrénales.
Le drainage des émonctoires se fait à l'aide d'aliments précis ou de leur jus, avec des plantes médicinales sous forme d'infusions, de gélules ou de teintures-mères, avec des bains, des massages, de la réflexologie et de l'exercice physique.
L'excès de CO2 change le climat de la Terre
Principale cause des changements climatiques de la planète, le gaz carbonique (CO2) n'a jamais été aussi abondant dans l'air depuis 800'000 ans, accentuant la capacité de l'atmosphère de conserver la chaleur du soleil par effet de serre.
Le gaz carbonique est naturellement produit par tous les organismes vivants, lors de la respiration des animaux et de la photosynthèse des végétaux. Ces sources naturelles de gaz carbonique existent depuis la nuit des temps et ne contribuent pas au changement climatique.
Quels sont les symptômes ? Les symptômes - maux de tête, fatigue, nausées - apparaissent plus ou moins rapidement et peuvent toucher plusieurs personnes. Une intoxication importante peut conduire au coma et à la mort, parfois en quelques minutes.
Une humidité inhabituelle dans la pièce
Les traces d'humidité peuvent être un autre signe de présence de CO. De la condensation inhabituelle sur une fenêtre ou sur une table peut indiquer que du monoxyde de carbone s'accumule. L'environnement de la pièce est ici un indice et la pression est un indicateur.
Ce phénomène est dû à : une quantité insuffisante d'oxygène dans l'air (pièce calfeutrée, aération insuffisante, entrée d'air bouchée…) la présence d'impuretés dans les matières carbonées, objets de la combustion. une évacuation insuffisante des gaz de combustion (conduit mal raccordé, cheminée obstruée/mal ramonée…)
Toujours en phytothérapie, l'infusion de gingembre est recommandée pour nettoyer naturellement vos poumons et les fortifier. Elle les aide à se débarrasser du mucus, des toxines et de divers allergènes. Il suffit de laisser infuser 1 g de gingembre en poudre dans 250 ml d'eau bouillante pendant une dizaine de minutes.
Saumon, huîtres, anchois… les poissons et les fruits de mer sont parmi les aliments les plus efficaces pour nettoyer et purifier les poumons. Étant une excellente source d'acides gras oméga-3, le saumon a un impact très positif sur la circulation sanguine pulmonaire et donc sur certaines maladies respiratoires.
Quels sont les traitements indiqués dans la BPCO ? En première intention : les bronchodilatateurs de courte durée d'action, puis, en cas de dyspnée quotidienne et/ou d'exacerbations malgré leur utilisation pluriquotidienne un traitement continu par un bronchodilatateur de longue durée d'action (BDLA).
Les exercices de respiration semblaient être sans danger pour les personnes souffrant de BPCO. Dans quatre études, la respiration yoga, la respiration à lèvres pincées et la respiration diaphragmatique avaient amélioré d'en moyenne 35 à 50 mètres la distance parcourue en six minutes.