En France, le principal outil pour évaluer le degré d'autonomie de la personne âgée est la grille AGGIR. Grâce à l'analyse de 10 grandes variables, elle permet de déterminer le GIR (Groupe Iso-Ressources) des personnes âgées.
La grille AGGIR est un outil, réglementaire, destiné à évaluer le degré de perte d'autonomie ou le degré de dépendance des personnes âgées de plus de 60 ans, dans le cadre de l'attribution de l'allocation personnalisée d'autonomie (APA) dans l'accomplissement de leurs actes de la vie quotidienne.
Le GIR (groupe iso-ressources) correspond au niveau de perte d'autonomie d'une personne âgée. Il est calculé à partir de l'évaluation effectuée à l'aide de la grille AGGIR. Il existe six GIR : le GIR 1 est le niveau de perte d'autonomie le plus fort et le GIR 6 le plus faible.
Comment évaluer la perte d'autonomie ? La grille AGGIR est un outil permettant d'évaluer le degré de dépendance ou d'autonomie des personnes âgées dans l'accomplissement des actes de la vie quotidienne (calcul du GIR).
Le professionnel du Conseil Départemental à domicile
Dans le cas d'une demande d'APA (Allocation Personnalisée d'Autonomie), un membre de l'équipe pluridisciplinaire du Conseil départemental (infirmière, médecin, travailleur social) est dépêché au domicile de la personne pour évaluer son degré de dépendance.
Votre niveau d'autonomie dépendra en partie du niveau de compétences professionnelles que vous détenez. Quelle que soit l'évaluation que vous ferez, vous pourrez en déduire les actions utiles à mettre en œuvre.
La personne autonome est celle qui décide et agit seule, sans recours à une aide ; la personne dépendante est celle qui, suite à une maladie ou un accident, n'est plus capable de réaliser les diverses activités de la vie quotidienne (activités physiques, sociales…) sans recourir à une aide.
Evaluation de la perte d'autonomie
Le niveau de perte d'autonomie d'une personne âgée correspond à un GIR évalué à l'aide de la grille AGGIR. Ce sont des professionnels qui évaluent la perte d'autonomie : équipe médico-sociale APA ou médecin coordonnateur.
Le degré de dépendance est évalué à l'aide de la grille AGGIR, aussi utilisée pour fixer l'APA. Mesurer la perte d'autonomie (groupe GIR) permet de mettre en place une prise en charge adaptée aux besoins de la personne âgée. Seuls les GIR 1 à 4 ouvrent droit à l'allocation personnalisée d'autonomie.
Qu'est-ce que l'autonomie de la personne âgée ? Quand les professionnels de santé évoquent l'autonomie de la personne âgée, ils font référence à sa capacité à vivre correctement sans l'assistance d'une tierce personne.
GIR 5 : Ce groupe comporte des personnes âgées ayant seulement besoin d'une aide ponctuelle pour la toilette, la préparation des repas et le ménage. GIR 6 : Ce groupe réunit les personnes âgées n'ayant pas perdu leur autonomie pour les actes essentiels de la vie courante.
La grille AGGIR est utilisée pour évaluer la dépendance en : l' équipe médicale et sociale du département, qui se rend au domicile du demandeur pour l'allocation d'autonomie personnalisée, dans le cadre de l'enquête sur son dossier APA, le médecin coordonnateur d'Ehpad, à l'admission d'un nouveau résident.
Une partie de l'Apa peut être versée directement au service d'aide à domicile choisi par le bénéficiaire. Une partie peut être versée directement à la personne ou à l'organisme qui fournit l'aide technique, réalise l'aménagement du logement ou assure l'accueil temporaire ou le répit à domicile.
Elle mesure les capacités de la personne âgée à accomplir : 10 activités corporelles et mentales, dites activités discriminantes, et 7 activités domestiques et sociales, dites activités illustratives.
Qui remplit la grille AGGIR ? La grille AGGIR est remplie par une équipe médico-sociale, composée au minimum d'un médecin et d'une assistante sociale. C'est elle qui procède à l'évaluation du degré de dépendance de la personne âgée.
La personnalité d'un individu peut être évaluée par diverses méthodes telles que l'observation clinique et l'observation systématique en situation, mais la plus courante consiste à utiliser des questionnaires ou inventaires de la personnalité.
Pour cela, il est nécessaire de rédiger un courrier aux services du département. Dans ce courrier il vous faudra formuler votre demande et les raisons de celle-ci. L'équipe médico-sociale du Conseil Départemental procédera alors à la réévaluation du GIR de la personne concernée.
2. Les différentes formes d'autonomie : L'autonomie physique : C'est la capacité, sans aucune aide, à se déplacer, à réaliser seul les gestes de la vie quotidienne et à s'adapter aux situations rencontrées.
Lorsque qu'un proche âgé commence à perdre son d'autonomie, il peut être souhaitable de faire un bilan professionnel de la situation. Cela permet en effet, d'une part, de cerner précisément les besoins de la personne âgée, d'autre part de prétendre, le cas échéant, à des aides financières.
- L'autonomie corporelle : l'enfant prend conscience de ses possibilités physiques, il apprend et contrôle les gestes quotidiens. - L'autonomie matérielle : gérer son matériel, le prendre, le ranger, etc. - L'autonomie spatio-temporelle : se situer dans l'espace et le temps, s'orienter.
La première cause de la perte d'autonomie est en général une pathologie. La maladie d'Alzheimer et la maladie de Parkinson sont parmi les pathologies les plus handicapantes. Toutefois, les accidents vasculaires cérébraux (souvent résumés sous les initiales AVC) peuvent provoquer des dépendances très lourdes également.
Une personne âgée non-autonome nécessite l'aide d'une autre personne pour lui prodiguer des soins personnels d'ordre physique ou cognitif, et ce, quotidiennement. Les soins personnels qui sont pris à charge par une autre personne sont l'hygiène, l'habillement, l'alimentation et la mobilité.
La personne autonome n'attend donc pas que d'autres personnes viennent lui donner une conduite à tenir. Elle sait ce qu'il faut qu'elle fasse et s'organise pour le faire sans attendre d'autres instructions de la part des autres.