Posez des questions inquisitrices. Vous ne pouvez pas parler de vous-même si vous posez des questions bien pensées. Cela exigera donc que l'autre personne soit le point focal. Cela amène l'idée de « voir ce que vous pouvez en apprendre et non dire » à un tout autre niveau X Source de recherche .
Autres conseils des experts de l'écoute : éviter de mettre nos solutions sur la table, car cela sert surtout un objectif, celui de montrer combien on est futé ; tenter de se mettre à la place de la personne en face de nous, et pour cela, se calquer sur son attitude corporelle, garder le contact visuel, se retenir de ...
Parfois aussi, c'est par narcissisme qu'on parle trop.» D'après la psychologue Stéphanie Léonard, ce comportement se remarque également chez les individus ayant peu confiance en eux ou souffrant d'anxiété sociale.
Essayez de dire ce que vous avez à dire en 20 secondes et donnez l'occasion à la personne qui vous écoute de partager aussi des informations. En général, essayez de ne pas parler plus de 40 secondes d'affilée. Si vous parliez plus longtemps, l'individu qui vous écoute pourrait se sentir irrité ou s'ennuyer.
Réfléchissez au sens de vos paroles.
Chaque prise de parole doit être l'occasion d'enrichir le débat. À l'inverse, si ce que vous vous apprêtez à dire ne permet pas de faire avancer la conversation, ne le dites pas. Le silence n'est pas dénué d'intérêt, il permet en effet d'observer le comportement des autres.
Pensez donc à remplacer le réflexe du “Moi, je” par une question ouverte pour inciter votre interlocuteur à développer, à approfondir sa pensée. Voici un exemple tout simple, reprenant le précédent exemple : – Alors, où étais-tu ? – J'étais au Brésil, à Rio de Janeiro !
L'égocentrique est une personne qui ramène tout à elle. Tout ce qu'elle dit, ce qu'elle fait, ce qu'elle pense, ce qu'elle entreprend a plus de valeur que ce que font les autres. Il peut nous arriver à tous d'avoir parfois des comportements égocentriques.
Observez le langage corporel de votre interlocuteur.
Ou est-ce que votre interlocuteur vous ignore simplement et initie une conversation avec une autre personne ? Il s'agit de signes évidents que vous avez tendance à trop parler et que cette situation soit frustrante ou ennuyante pour votre interlocuteur.
Il peut sembler étrange que dans une situation de détresse affective, nous utilisions plus le “moi je” et pourtant cela fait sens. Les psychologues nous expliquent ainsi qu'une personne ressentant des émotions négatives aurait tendance à vouloir attirer l'attention sur elle, afin de trouver du réconfort.
Si vous dites quelques phrases, forcez vous psychologiquement à arrêter de parler au bout d'une ou deux minutes. Fixez vous des limites et relancez derrière vos phrases par une question envers l'autre. Ecoutez VRAIMENT ce que dit l'autre en face, ne pensez pas seulement à ce que vous allez pouvoir répondre.
Vous cherchez à obtenir l'approbation des autres
Une autre raison pour laquelle les autres profitent toujours de vous, c'est que vous cherchez toujours à obtenir leur approbation, de sorte que les gens jouent avec cela à leur avantage.
S'il faut apprendre à parler de soi, c'est parce que cela se produit tous les jours. Dans un cadre personnel ou professionnel, nous nous y prêtons naturellement, mais sans préparation. Or, il faut savoir parler de soi à ses proches, qui souvent n'ont pas idée de ce qu'on fait, mais également aux gens rencontrés.
Les gens qui racontent leur vie, ou GRV, font souvent preuve d'un manque de pudeur (vous connaissez leur point G alors que ça fait dix minutes que vous avez fait connaissance) mais pas seulement : ils sont également convaincu que leur vie est passionnante et que par conséquent, la narration de celle-ci vous captivera ...
Être égocentrique est une caractéristique de la personnalité d'une personne, tandis que le trouble de la personnalité narcissique (NPD) est une entité clinique qui nécessite un traitement, englobé dans le modèle dimensionnel des troubles de la personnalité.
Les personnes égocentriques sont difficiles à supporter, car elles sont obsédées par elles-mêmes et ont besoin de se sentir admirées par autrui, mais en retour elles ne s'intéressent pas aux autres. Cela peut donc s'avérer incompatible avec les relations d'amour et d'amitié.
Le message «Je»: une pratique à parfaire
Au lieu de projeter sur l'autre la responsabilité de ce que l'on ressent, comme on fait quand on dit «Tu me déçois!», «Tu me mets en colère!», on assume soi-même ses émotions en disant «Je suis déçue!», «Je suis en colère!».
– Du coup : « La réunion a été annulée, on fait quoi du coup ? » Eh bien, on commence par remplacer cette expression un tantinet agaçante par ces nombreux équivalents : donc, de ce fait, en conséquence, par conséquent, voire subséquemment !
Toi correspond à “tu” Lui correspond à “il” Elle correspond à “elle” Soi correspond à “on”*
Garder le silence en revient à s'isoler intérieurement, prendre le temps de la réflexion, et permettre à l'autre soit d'en faire de même soit de s'inquiéter de ce sur quoi vous êtes en train de réfléchir. Il ne doit donc pas accéder à votre ressenti. Ni dans vos expressions, ni dans vos réactions.