Élargir le Vocabulaire : L'un des moyens les plus efficaces d'éviter la répétition est d'élargir votre vocabulaire. Apprenez de nouveaux mots et expressions chaque jour et pratiquez-les dans des contextes différents.
"Nous" peut aussi être un substitut du "je", par emphase ("Nous, Roi de France...") ou au contraire par modestie (dans une dissertation ou une thèse, lorsque le "je", par principe, est interdit : "Nous allons démontrer que...")
ON est un pronom (im)personnel qui s'utilise comme il ou nous. On peut le remplacer par il. ONT est l'auxiliaire avoir conjugué au présent, on peut le remplacer par "avaient".
Synonyme "par exemple!"
adv. ainsi, cependant, comme, en revanche, entre autres, mais, notamment, p. ex., par contre, par ex., p.
Pour vérifier s'il s'agit d'un pronom personnel, remplacez “on” par “nous”. Si “on” a le même sens que “nous”, faites attention, son verbe est toujours au singulier. En revanche, l'adjectif attribut, le participe passé s'accordent en genre et en nombre en fonction des personnes qu'il désigne.
La répétition
C'est une figure d'insistance consistant à répéter un mot, une expression, un groupe de mots ou un ensemble de mots. L'opération consiste donc à ajouter des éléments identiques, « les uns sur les autres ».
Dans un travail de rédaction de mémoire, nous conseillons plutôt l'usage du « nous » impersonnel, même s'il n'y a qu'un auteur, plutôt que le « je », réservé au cas où l'auteur veut fortement marquer son choix. L'usage du « je » se répand de plus en plus mais doit être effectué avec l'accord du directeur de mémoire.
Pour la psychanalyse, cette répétition compulsive inconsciente serait liée à un effet traumatique dû au débordement du moi face à une réalité ingérable. Certains soulignent que la répétition en elle-même, plus que l'acte répété, finirait par être source de jouissance.
"Réfléchir aux actes passés peut vous aider à ne pas répéter vos erreurs. Il est important d'étudier ce qui s'est mal passé, ce qui aurait pu être mieux réalisé, et comprendre comment faire les choses différemment la prochaine fois", estime Morin.
L'anaphore rythme la phrase, souligne un mot, une obsession, provoque un effet musical, communique plus d'énergie au discours ou renforce une affirmation, un plaidoyer, suggère une incantation, une urgence.
Bénéficier de, entraîner, éprouver, exercer, jouer, jouir de, se heurter à, mystifier, obtenir, porter, remporter, se procurer, recevoir, être tenu de. Attention, n'oubliez pas de respecter le temps de conjugaison de la phrase.
Pour indiquer l'existence de quelque chose, les équivalents de il y a sont il existe , il se trouve , plus rarement il est . Pour décrire ce qui est apparent, on peut employer on observe , on voit , on perçoit .
Le mot « il y a » : -il peut être supprimé en changeant la phrase et en utilisant un verbe plus précis. Dans cette pièce, il y avait un coffre. Dans cette pièce, se trouvait un coffre. Dans cette pièce, un coffre était posé.
Lorsque la locution en effet est utilisée, parfois toute seule, pour appuyer ce que l'on vient de dire soi-même ou ce que quelqu'un d'autre a dit, on peut la remplacer par : assurément , effectivement , en réalité , réellement , véritablement ou vraiment .
On est loin de la définition de l'anaphore comme « figure de style qui consiste à attaquer chaque phrase par le même mot ou le même syntagme ». La répétition apparaît comme un phénomène qui se déploie bien au-delà du syntagme, bien au-delà de l'anaphore.
Le procédé d'emphase le plus courant et naturel est l'intonation. Par exemple, quand on dit « je ne veux pas que tu y ailles », on peut insister au niveau de l'intonation sur le verbe « vouloir » et la négation « pas ».
En maintenant le dialogue, la répétition accomplit trois fonctions : elle signale l'attention qu'on prête à ce que dit l'autre ; elle constate l'usage de l'interlocuteur à cette occasion, et elle ratifie ce que l'interlocuteur a dit.
L'Académie précise par ailleurs, qu'il est préférable, selon le bon usage, d'éviter le redoublement du pronom, à l'oral, comme à l'écrit. On dira ainsi «nous sommes arrivés ou on est arrivés à l'heure» plutôt que «nous, on est arrivés à l'heure».
L'accord est alors comme la première personne. - Deux secondes, on arrive. - On fait ce qu'on peut. Dans toutes les conjugaisons de on, la marque de la personne se fait uniquement sur le participe passé.