Pour faire face à la fatigue postprandiale, il existe plusieurs solutions. Tout d'abord, il faut bouger et prendre l'air. Cela facilite la digestion et permet de retrouver vitalité et énergie. Une autre possibilité est de manger un carré de chocolat noir ou quelques amandes.
Après un repas, notre corps envoie du sang à notre intestin grêle pour favoriser la digestion. Le sang achemine alors des nutriments vers nos cellules et tissus. Il y a donc moins de sang qui se rend au cerveau, ce qui peut causer de la somnolence.
Dormir après un repas
Si la sieste est salvatrice pour se requinquer, juste après le déjeuner, ce n'est pas le moment idéal. Faire une sieste pendant la digestion entraîne en effet, inconfort, ballonnements et problèmes de somnolence.
Surnommé “coup de barre”, ce pic de somnolence post-prandial est dû à la digestion. Si le repas a été trop riche, les cellules du pancréas sécrètent une hormone, l'insuline. Celle-ci provoque une hausse de sérotonine, un neurotransmetteur qui favorise l'endormissement.
Enfin, la somnolence après le déjeuner peut être due à une baisse de notre température corporelle qui se produit naturellement entre 13h00 et 15h00. Cette baisse déclenche la libération d'une hormone appelée mélatonine, qui provoque le sommeil.
On sait aussi que la faim déclenche des baillements, tout comme les repas repas trop copieux ou alcoolisés. Plus la ration calorique est élevée au cours d'un repas, et plus on a envie de bailler ensuite. Le baillement est lié à la régulation des rythmes de veille, de sommeil et d'alimentation.
Les vitamines B, C et D sont réputées comme étant des vitamines «anti-fatigue » efficaces. Des cures de zinc ou de magnésium peuvent également être utiles en cas d'insuffisance, mais vous devez d'abord consulter votre médecin afin de faire le bilan.
Pour éviter ce désagrément, le Dr Jean- Marie Bourre, auteur de Diététique du cerveau. La nouvelle donne (éditions Odile Jacob), ne préconise qu'une seule solution : bien se nourrir avant de partir travailler. Le petit déjeuner doit combiner glucides lents (comme du pain) et glucides rapides (comme de la confiture).
La position allongée favorise les reflux gastriques et les sensations de brûlure. Se coucher directement après avoir mangé est nocif pour notre sommeil. Les experts conseillent de laisser entre 2 et 3 heures de délais entre le repas et le coucher.
Une alimentation dense en calories favorise la prise de poids. Les régimes trop sévères font grossir. Il faut faire 3 repas par jour.
Argile, bicarbonate de soude et charbon végétal : c'est le trio gagnant naturel pour mieux digérer et soulager des ballonnements, notamment après un repas trop copieux. Verte, blanche ou noire, ces trois poudres issues de la nature calment, chacune à sa façon, notre système digestif.
Une sieste compensatrice d'une à deux heures pendant la journée permet de compléter la nuit et de palier à ces « dettes de sommeil ». Afin d'optimiser le temps de vos siestes compensatrices, mettez toutes les chances de votre côté : Ne surchargez pas votre emploi du temps, réservez-vous du temps pour dormir.
Dormir l'après-midi vous semble une drôle d'idée et pourtant, cela permet de récupérer alors ne vous en privez pas ! Qu'elle soit flash, courte ou plus longue, elle est toujours relaxante et réparatrice. Elle réduit le stress, améliore la mémoire et la concentration...
Quand faire la sieste ? Durant la journée, aux premiers signes de somnolence ou de « coup de barre », mieux vaut ne pas lutter. En règle générale, la sieste se fait juste après le repas de midi. Son nom vient d'ailleurs du latin sexta, pour désigner la sixième heure du jour.
Pour certains scientifiques, l'envie de dormir après manger s'explique par un flux sanguin plus important dans l'intestin une fois la digestion entamée. Cela signifie que la quantité de sang est plus importante au niveau du système digestif à ce moment-là et le cerveau est alors moins irrigué.
L'asthénie, communément appelée fatigue, est un symptôme fréquent. Elle devient anormale lorsqu'elle perdure malgré le sommeil et le repos. Elle peut être passagère et réactionnelle (après un surmenage, lors d'une infection brève…), ou durable, en lien avec une maladie chronique ou une souffrance psychique.