Pour éviter l'accident de décompression, il faut que le plongeur ait expulsé tout l'azote avant d'avoir remonté en surface. Cet accident survient à des personnes qui, après une plongée profonde ou prolongée, remontent trop vite ou sans respecter les paliers de décompression.
Les gaz présents dans ses poumons augmentent de volume. Ils font gonfler les poumons comme des ballons. Les dégâts peuvent être importants et aboutir au décès du plongeur. Les poumons ne sont pas les seuls à souffrir lors d'une remontée trop rapide.
Faire des exercices de flottaison
En faisant des exercices de flottaison avec votre gilet stabilisateur, vous pourrez vous sentir en contrôle de votre environnement et ainsi diminuer votre anxiété. Allez dans une eau ou vous ne touchez pas le fond et pratiquer vous, avec vos palmes, à tourner et vous déplacer.
Avec votre régulateur dans la bouche, libérez tout l'air de votre gilet stabilisateur. Inspirez et expirez. Vous devriez vous retrouver à monter et descendre dans l'eau si vous êtes lesté correctement. N'oubliez pas que vous serez plus léger à la fin de votre plongée car votre bouteille sera presque vide.
Si l'accidenté est conscient, et en l'absence de signes digestifs, le faire boire abondamment (0,5 à 1 l dans les premières heures), le réchauffer et lui administrer 500 mg d'aspirine per-os.
C'est la règle de base : en plongée, il est indispensable de remonter lentement afin de laisser le temps à l'organisme d'éliminer l'azote, sans quoi on risque un accident de décompression. On estime qu'une remontée idéale n'excède pas 10 à 15 mètres par minute.
Un plongeon plus sportif nécessite une profondeur minimum de 1,80 m. Avec une profondeur de 1,50 m, votre piscine est relativement peu profonde et le volume d'eau à chauffer est moins important. L'entretien est facilité et la sécurité est au rendez-vous.
Avec un détendeur on ventile par la bouche, inspiration et expiration, plutôt qu'inspirer par le nez et expirer par le nez ou la bouche, comme la plupart d'entre nous en surface normalement.
Des accidents de décompression
En cas de stress, par exemple, l'équilibre peut soudain être rompu, le rythme cardiaque augmente de manière autonome, le sang est envoyé dans les mauvaises régions des poumons, et l'azote absorbé peut créer un accident à la remontée.
Pour pouvoir pratiquer la plongée sous-marine, vous devez suivre un cours de formation et obtenir un certificat délivré par un organisme reconnu, tel que PADI ou NAUI. Cette certification est la preuve que vous avez reçu la formation nécessaire et que vous êtes qualifié pour la plongée sous-marine.
Il est donc déconseillé de plonger avec le nez bouché.
Différentes méthodes permettent l'équilibrage des pression. La manœuvre de Valsalva consiste à se pincer le nez et à souffler progressivement de l'air dans ses oreilles. Cette méthode n'est pas physiologique mais c'est la plus facile.
La décompression
Durant la remontée et pendant les heures qui suivent l'immersion, votre corps va devoir consommer de l'énergie pour évacuer ce surplus d'azote afin de retrouver son état de fonctionnement normal. Ce travail supplémentaire explique en partie pourquoi vous êtes fatigué après la plongée.
La thalassophobie est, par définition, une phobie des profondeurs, marines ou non. Cela peut concerner la mer, les grands lacs et toutes les étendues d'eau vastes, qui semblent sombres et profondes.
La plongée en apnée ou plongée libre désigne une forme de plongée sous-marine basée sur l'interruption volontaire de la ventilation contrairement à la plongée en scaphandre autonome dans laquelle le pratiquant respire un gaz sous pression stocké dans des bouteilles de plongée.
Lorsque le corps est immergé, la redistribution du volume sanguin et les variations de pression stimulent la production d'urine, rendant l'envie d'uriner parfois irrésistible même pour les plongeurs les plus expérimentés.
Faire de la plongée sous-marine peut présenter des risques liés à la pression et à l'azote. Le manque d'informations et le non-respect des consignes peuvent conduire à des accidents. C'est notamment le cas lors de la descente et de la remontée.
La peur de plonger peut aussi être provoquée par la peur de l'eau appelée aussi aquaphobie. Cette phobie de l'eau empêche les personnes qui en souffrent d'évoluer dans l'eau et de se sentir à l'aise en immersion.
Considérons un plongeur qui remonte de 20 m de profondeur en bloquant sa respiration. Les poumons du plongeur contiennent en moyenne 5 L d'air. Cette augmentation peut engendrer la rupture des tissus.
Bien qu'il existe différentes manières de se mettre à l'eau avant une plongée, la plus répandue est certainement celle de la bascule arrière qui permet au plongeur de se glisser dans l'eau sans se mettre en danger ni prendre le risque de se blesser.
Inspirez toujours par la bouche afin de remplir plus rapidement vos poumons d'oxygène. Vous prendriez plus de temps en inspirant par le nez, et risqueriez d'aspirer de l'eau en même temps. Le mouvement de la tête pour inspirer est différent selon la nage. En brasse, elle se fait en sortant la tête par l'avant.
Lorsque vous plongez, la pire chose que vous puissiez faire est de prendre des respirations courtes et rapides. Pensez au yoga et respirez lentement et profondément, à la fois sur l'inspiration et l'expiration. Entraînez-vous chez vous pour vous habituer à ce type de respiration profonde.
Une bouteille plongée 1 litre, aura une autonomie de 15 minutes à 25 minutes maximum. Une bouteille plongée 2l, aura une autonomie de 30 minutes à 40 minutes maximum. Une bouteille de plongée 3l aura une autonomie de 45 minutes à plus d'une heure.
Quel poids choisir pour mon lestage
Dans le cas d'une combinaison de 5mm d'épaisseur, partez plutôt sur 700 à 800g pour 10kg. Toutefois, si vous évoluez entre 0 et 5 mètres, là où la poussée d'Archimède est la plus importante, nous vous conseillons d'ajouter 1 ou 2 kilos de lests en plus.
Le record en plongée autonome avec bouteilles était détenu, en 2005, par Pascal Bernabé, avec une profondeur de 330 m ; ce record a été battu en 2014 par le nageur de combat égyptien Ahmed Gamal Gabr qui a atteint la profondeur de 332,35 m.
Le nageur de combat égyptien Ahmed Gamal Gabr est devenu, avec 332,35 mètres, le premier plongeur a être descendu aussi profond avec bouteilles et sans assistance.