Elle consiste en une réaction entre le carbone issu de la biomasse et des gaz réactants (la vapeur d'eau et le dioxyde de carbone). Le résultat est la transformation complète de la matière solide, hormis les cendres, en un gaz combustible composé d'hydrogène et d'oxyde de carbone.
La biomasse par méthanisation
Les déchets sont d'abord transformés en un biogaz, par fermentation grâce à des micro-organismes (bactéries). Le biogaz est ensuite brûlé. Ce biogaz est proche du gaz naturel et majoritairement composé de méthane.
En France l'objectif de production d'électricité produite à partir de la biomasse a été fixé par la Programmation Pluriannuelle de l'Energie (PPE) entre 790 à 1040 MW d'ici 2023, ce qui reflète l'ambition et la volonté de développer les bioénergies issues de la biomasse.
En cause : la hausse des températures et la diminution de la production primaire. Ainsi, si les émissions de gaz à effet de serre suivaient la trajectoire actuelle, la biomasse globale diminuerait de 17 % d'ici 2100 (par rapport à la moyenne des années 1990-1999).
On peut créer de l'énergie biomasse par voie sèche lorsque l'on dispose de bois et d'écorces, ou encore de déchets agricoles, industriels et domestiques d'origine végétale (comme les épluchures de légumes et de fruits par exemple).
La biomasse est l'ensemble des matières organiques pouvant devenir des sources d'énergie. Elles peuvent être utilisées soit directement (bois énergie) soit après une méthanisation de la matière organique (biogaz) ou de nouvelles transformations chimiques (biocarburant).
Une centrale biomasse produit de l'électricité grâce à la vapeur d'eau dégagée par la combustion de matières végétales ou animales, qui met en mouvement une turbine reliée à un alternateur.
Le règne végétal est de loin celui qui pèse le plus dans la biomasse terrestre (près de 83 %), suivent ensuite les bactéries (et archéobactéries) avec une part estimée à 14 %, puis les mycètes (champignons) avec 2,2 %.
La masse globale des plantes « visibles » représente 50 % de la biomasse totale à la surface du globe aujourd'hui, sachant que la biomasse végétale est cent fois plus importante que la biomasse animale « visible » et constitue la première source de matière organique carbonée de la planète (500 milliards de tonnes de ...
Dans la biomasse animale, ce sont les arthropodes marins qui pèsent le plus lourd, loin devant les mammifères. Les humains, eux, n'en représentent que 2,3 %, et seulement 0,01 % si l'on prend en compte l'ensemble de la biomasse de la Terre.
La biomasse, ses limites
en produisant de l'énergie renouvelable. Malheureusement, l'utilisation de la biomasse végétale dans des centrales électriques ou des chaufferies peut pousser à la surexploitation forestière. Parallèlement, la combustion de biomasse produit des gaz à effet de serre.
La matière organique constituant la biomasse peut être transformée en produits énergétiques : biocombustibles, biogaz et biocarburants ou brûlée afin de produire du mouvement, de la chaleur et, éventuellement de l'électricité dans des installations de cogénération.
La biomasse lignocellulosique, ou lignine : le bois, les résidus verts, la paille, l'osier, le roseau, la bagasse (résidus ligneux de la canne à sucre) et le fourrage. La biomasse oléagineuse, riche en lipides : colza, palmier à huile, etc.
L'autre inconvénient de l'énergie de la biomasse est son coût, qui a tendance à augmenter. Le procédé de combustion ou de méthanisation peut coûter cher, le prix de l'énergie ainsi produite dépendant des frais de fonctionnement des centrales. Plus ces derniers sont élevés, plus l'électricité produite sera onéreuse.
L'énergie tirée de la biomasse est considérée comme une énergie renouvelable avec un bilan carbone neutre.
Quatre régions se partagent près de la moitié (49,7 %) de la production nationale en 2019. Il s'agit de la Nouvelle Aquitaine (1 602 GWh), l'Ile de France (2 082 GWh), les Hauts de France (1 071 GWh) et l'Auvergne Rhône-Alpes (1 060 GWh).
Humains : 0,06 GT C. Nématodes : 0,02 GT C.
La biomasse est une source d'énergie renouvelable, dont l'utilisation dans les processus de transformation permet de produire de l'électricité, du biogaz, ou encore du biocarburant.
Bien que les océans et les mers recouvrent 71 % de la planète, la biomasse continentale est largement plus importante que la biomasse marine (470 Gt de carbone contre 6 Gt C). De plus, au sein de ces deux types d'environnement, des différences majeures existent entre groupes d'êtres vivants.
La biomasse est antérieure à nous. De nombreuses preuves soutiennent les affirmations selon lesquelles nous utilisions la biomasse comme source d'énergie il y a entre 230 000 et 1,5 million d'années.
Les provenances de la biomasse sont innombrables: la forêt, l'agriculture, les haies, les parcs et jardins (déchets verts), les industries et activités humaines (liées à la matière d'origine vivante), y compris celles du bois et celles générant des co-produits, les déchets organiques (notamment les boues de stations d' ...
La biomasse forestière résiduelle consiste à transformer des résidus non utilisés de bois en combustibles (plaquettes ou granules). Ces combustibles sont ensuite brûlés dans une chaudière spécialisée afin de produire de la chaleur et de l'énergie.
La biomasse peut être séparée en deux catégories : traditionnelle et moderne. La biomasse traditionnelle englobe la combustion de bois énergie, d'excréments d'animaux et de charbon de bois, tandis que la biomasse moderne concerne des procédés technologiques tels que la production de pellets ou de biocarburants.