Il est important de prendre contact avec le professionnel des contrats conclus afin de le prévenir, notamment en lui envoyant la liste des clauses abusives du site de la Commission.
Comment se défendre face à une clause abusive
Pour ce faire, il faut s'adresser directement au professionnel et lui demander de supprimer la clause abusive qui figure au contrat. En cas de doute sur la nature de cette clause, la victime peut s'adresser à une association de consommateurs.
La Cour de justice de l'Union européenne continue son travail d'interprétation de la directive 93/13/CEE sur la réglementation des clauses abusives.
Dans les contrats conclus entre professionnels et consommateurs, sont abusives les clauses qui ont pour objet ou pour effet de créer, au détriment du consommateur, un déséquilibre significatif entre les droits et obligations des parties au contrat.
D'une manière générale, et tel que le définit le Code du Travail, les clauses interdites sont celles qui portent atteinte à la liberté individuelle et collective et aux droits des personnes.
Ces clauses ne sont pas régies par la loi. C'est la jurisprudence qui fixe les Conditions de leur validité. Les conventions collectives peuvent prévoir des indemnités particulières en cas de non-respect d'une clause.
Une clause réputée non écrite est une clause abusive, contraire à la loi : même signées, de telles clauses ne peuvent donc être appliquées.
Définition. Une clause abusive peut se trouver dans n'importe quel contrat. Elle a pour but de favoriser une partie tout en lésant l'autre : par exemple un professionnel rédige un contrat comprenant une ou plusieurs clauses qui restreignent le plus faible (le consommateur).
La clause limitative de responsabilité est la clause par laquelle il est prévu par avance que l'inexécution du contrat ou d'une obligation ne donnera lieu qu'à une indemnité plafonnée. La clause limitative de responsabilité permet d'encadrer par avance la détermination du préjudice indemnisable.
C'est l'absence de contrepartie ou la contrepartie disproportionnée ou l'absence de réciprocité des dispositions contestées qui constituent les critères décisifs en vue d'appréhender la notion de déséquilibre significatif (et qui constituent une preuve du déséquilibre).
Le déséquilibre contractuel serait en fait une situation à laquelle le contrat aboutit d'office, avec l'une des parties qui croit avoir donné son consentement à un équilibre, mais cet équilibre n'existe en fait pas et ne serait que fiction.
Le terme de clause noire est généralement utilisé pour désigner une clause abusive dans le cadre d'un contrat établi entre un vendeur et un consommateur ou entre deux professionnels (distributeur / producteur - franchiseur / franchisé, etc.).
Comment fixer le montant de la clause pénale ? Pour fixer le montant de la clause pénale, le prix convenu doit être compensateur du préjudice subi en cas d'inexécution de l'obligation [2], et ce, quel que soit le préjudice réellement subi lors de la réalisation de la clause.
Pour éviter tout risque de sanction, vous n'avez qu'une solution : lui demander, avant de signer chez votre nouvel employeur, de renoncer au bénéfice de la clause. Faites-lui valoir qu'il sera ainsi dispensé de vous verser la contrepartie financière qui y est attachée.
Qu'est-ce qu'une clause compromissoire ? Selon les dispositions du Code civil, la clause compromissoire est une convention aux termes de laquelle les parties à un contrat s'engagent à soumettre à un arbitrage, et non à un juge, le litige qui pourrait les opposer à l'occasion de leur contrat.
Si le contrat de travail ne prévoit pas expressément la possibilité pour l'employeur de lever la clause de non-concurrence au moment de la rupture, il ne peut le faire qu'avec l'accord du salarié. Si le salarié ne donne pas son accord, l'employeur devra payer intégralement l'indemnité de non-concurrence.
Une clause libératoire désigne, au sein d'un contrat, la clause permettant de rompre le contrat liant un club sportif et un joueur. Elle impose à un club souhaitant acquérir un joueur encore sous contrat, de payer une somme, souvent conséquente, au club d'origine pour s'offrir les services du joueur avant terme.
La clause limitative ou exclusive de responsabilité permet de limiter les conditions de mise en jeu de la responsabilité ou encore les conséquences de cette responsabilité (par exemple, fixer un plafond pour le montant des dommages et intérêts).
Définition de clause exonératoire ou limitative de responsabilité Clause ayant pour objet d'exclure ou de limiter tout ou partie des responsabilités d'une partie à un contrat.
Une clause réputée non écrite, de manière générale, se définit comme une clause dont les stipulations ne produisent aucun effet à raison de leur contrariété avec certaines dispositions légales, notamment dans le cadre d'un contrat de location.
Le législateur procède par énumération des clauses abusives ce qui présente l'avantage d'assurer une certaine sécurité juridique pour les parties. Dès la rédaction de l'acte, les contractants sont, en effet, en mesure de déterminer quelles sont les stipulations abusives et qui, dès lors, encourent la nullité.
La force obligatoire du contrat est la force attachée par la loi aux conventions légalement formées, en vertu de laquelle ce que les parties ont voulu dans la convention s'impose à elles, dans les conditions où elles l'ont voulu.
Pour qu'elle soit valable, la clause doit : être limitée dans le temps, prévoir une contrepartie financière (à verser après la rupture du contrat de travail), être indispensable à la protection des intérêts de l'entreprise.
Clause à ordre,
clause dont l'effet est de permettre la transmission d'un droit de créance par endos. (Elle contient nécessairement les mots « à ordre ».)