L'évolution de la maladie est lente et différente selon chaque personne. Le syndrome de Gougerot Sjögren se manifeste souvent par la triade douleur (articulaire et/ou musculaire), sécheresse (oculaire, buccale, cutanée, génitale ou bronchique) et fatigue qui sont souvent au premier plan clinique.
Vivre avec la maladie de Gougerot Sjögren au quotidien
Il n'y a malheureusement pas de traitement médicamenteux pour la fatigue du SGS. On conseille aux patients de conserver une activité physique régulière (marche, vélo, danse…). Certaines thérapies complémentaires comme la méditation, la sophrologie…
Comment évolue le syndrome de Gougerot-Sjögren ? Dans l'immense majorité des cas, le syndrome de Gougerot-Sjögren, même s'il entraîne des signes très désagréables, reste une maladie qui ne met pas en jeu le pronostic vital. La douleur et la fatigue évoluent de façon fluctuante, avec des poussées et des rémissions.
Le traitement du syndrome sec devra se faire en collaboration avec les spécialistes des organes touchés, l'ophtalmologistes, l'ORL, le dermatologue, l'Urologue, le gynécologues…
L'exercice physique, par exemple, stimule la libération d'endorphines (des antidouleurs naturels) et réduit l'inflammation en améliorant la circulation sanguine. L'application de chaleur ou de froid, selon la situation, aide aussi à calmer la douleur.
Le diagnostic peut être confirmé par une prise de sang révélant la présence d'anticorps anti-SSA (anti-Ro) et anti-SSB ou encore par une biopsie des glandes salivaires qui sont alors infiltrées par des lymphocytes.
On ne guérit pas à proprement parler d'une maladie auto-immune mais les traitements permettent de réduire, voire de supprimer, les symptômes. Toutefois, il est parfois nécessaire de suivre un traitement à vie.
Le syndrome de Gougerot Sjögren se produit lorsque le système immunitaire d'une personne attaque et détruit les glandes qui produisent des sécrétions dans l'organisme, notamment les glandes salivaires et lacrymales.
Le diagnostic sera confirmé par l'exploration des glandes exocrines, salivaire et oculaire, qui permettent de vérifier la présence d'une inflammation. Cette maladie auto immune peut également être associée à la présence d'auto-anticorps de type anti-SSA et anti-SSB, mais ces anticorps ne sont pas toujours présents.
Sècheresse de la bouche : définition, symptômes et causes. La sensation de "bouche sèche", ou xérostomie, est due à un manque de salive. La quantité de salive produite chute (hyposialie). Divers symptômes apparaissent alors : soif accrue, problèmes bucco-dentaires, voire difficultés pour parler ou absorber les aliments ...
Les glandes salivaires défectueuses produisent moins de salive, ce qui provoque une sécheresse buccale et des caries dentaires. Les glandes salivaires infectées ou obstruées provoquent des douleurs. Le débit de la salive peut être mesuré ou les médecins peuvent procéder à une biopsie du tissu des glandes salivaires.
Le seul traitement médicamenteux disponible en France susceptible d'améliorer le syndrome sec buccal est le Chlorhydrate de Pilocarpine à 5 mg (Salagen®). On peut aussi prescrire le chlorhydrate de Pilocarpine sous forme de préparation magistrale qui, dans ces conditions est remboursé.
L'origine des maladies auto-immunes reste mal connue. Une association de plusieurs facteurs environnementaux, hormonaux, génétiques, médicamenteux, infectieux et psychologiques est fort probable.
Le syndrome de Sjögren se caractérise par une sécheresse des muqueuses avec une gêne oculaire ou buccale. Les douleurs articulaires et/ou musculaires, plus rarement des arthrites, sont fréquentes, tout comme la fatigue qui est souvent marquée.
Un syndrome sec est un ensemble de symptômes et de manifestations cliniques résultant d'une diminution des sécrétions de diverses muqueuses du corps. Les principaux symptômes sont la sécheresse buccale et oculaire mais d'autres organes peuvent être touchés ( peau, bronches, vagin..).
Traitement du syndrome de Sjögren
Il n'existe pas de traitement curatif du syndrome de Sjögren, mais les symptômes peuvent être soulagés. La sécheresse oculaire peut être traitée avec des larmes artificielles le jour et une solution lubrifiante la nuit.
Ce que vous pouvez faire en cas de sécheresse buccale
buvez beaucoup d'eau tout au long de la journée ; sucez des bonbons acidulés ou mâchez des gommes sans sucre pour activer la salivation ; évitez les aliments salés, secs ou collants (chips, biscuits d'apéritif, fruits secs, etc.)
Un manque d'hydratation, le vieillissement, est aussi souvent dû à un effet secondaire lié à la prise d'un médicament (antidépresseurs, anxiolytiques, antihistaminiques, antihypertenseurs, antiparkisoniens…) la liste est longue, ça peut-être aussi un effet secondaire de la radiothérapie, un signe de diabète, de maladie ...
Qu'est-ce que la xérostomie ? La xérostomie n'est pas une pathologie, mais le symptôme de deux troubles importants des glandes salivaires : l'asialie, qui est l'absence totale de sécrétion de la salive, les glandes salivaires ayant été gravement et irrémédiablement endommagées par une maladie ou un traitement médical.
L'utilisation de lentilles de contact, l'usage régulier de collyres, les antécédents de chirurgie oculaire. Fermeture incomplète des paupières et clignements peu fréquents des yeux. Maladies inflammatoires chroniques de la surface oculaire comme la conjonctivite allergique chronique et les brûlures oculaires.
Vous pourrez les trouver dans les fruits et légumes crus, les légumes cuits, les fruits séchés, les légumineuses, les graines ou encore les céréales complètes. En revanche, si vous voulez empêcher le développement de micro-organismes défavorables, évitez au maximum les sucreries, viandes et les graisses animales.
Parfois, l'inflammation se traduit uniquement par une altération persistante de l'état général (c'est-à-dire une fatigue, un amaigrissement ou encore de la fièvre). Parfois il n'y aura aucun signe clinique mais uniquement des anomalies à la prise de sang.
Un déficit immunitaire se caractérise par un affaiblissement des défenses de l'organisme contre de nombreuses attaques par des bactéries, des virus, des champignons ou par des cellules cancéreuses. Il peut être primaire, souvent d'origine génétique, ou secondaire à de nombreuses pathologies.