La maladie de Waldenström n'évolue jamais rapidement et de façon agressive. Une surveillance semestrielle est donc tout à fait adaptée. La maladie est symptomatique. Le patient présente des signes d'évolution de la maladie, en particulier une anémie ou des signes cliniques liés à la présence de l'IgM.
d'une hyperviscosité du sang (sang épais) qui provoque des maux de tête, des vertiges et des sifflements dans les oreilles (acouphènes) ; de fourmillements au niveau des pieds et des mains ; d'une diminution de sensibilité de la peau, en particulier au niveau des extrémités ; de crampes et douleurs musculaires.
La maladie de Waldenström est un lymphome lymphoplasmocytaire, une maladie cancéreuse qui touche la moelle osseuse et qui évolue lentement. Elle survient lorsqu'un clone de lymphocytes B, responsable de la production d'une immunoglobuline M monoclonale, se développe de manière excessive dans la moelle osseuse.
le président français Georges Pompidou (1911-1974), dont les premiers signes de la maladie remontent à 1968 et qui décéda finalement d'une septicémie ; le président algérien Houari Boumedienne (1932-1978), mort d'une maladie de Waldenström avec thrombose cérébrale.
(macroglobulinémie primaire ; macroglobulinémie de Waldenström) La macroglobulinémie est un cancer plasmocytaire, dans lequel un clone unique de plasmocytes produit une quantité excessive d'un certain type d'anticorps de grande taille (IgM) appelé macroglobuline.
L'espérance de vie des patients est de près d'une quinzaine d'années, avec un traitement initial de 6 mois, reposant sur l'association d'une chimiothérapie à des injections de Rituximab. Le problème : près de la moitié des patients rechute après 3 à 5 ans.
Les traitements Le traitement de la maladie de Waldenström s'appuie sur l'administration d'une chimiothérapie ou d'une immunothérapie. Parfois, ces deux types de traitements sont associés.
Les lymphocytes B proliférant au cours de la maladie de Waldenström produisent de manière anormale une immunoglobuline M qu'ils sécrètent en excès dans le sang. La maladie de Waldenström survient lorsque ces cellules prolifèrent de façon excessive et s'accumulent dans la moelle osseuse, les ganglions et la rate.
Phase terminale : se préparer à la mort
En effet, on parle de phase terminale lorsque le stade atteint par la pathologie évolue inexorablement vers le décès du patient. Si les symptômes sont correctement pris en charge, les malades peuvent mourir en paix, sans trop souffrir.
Il est diagnostiqué de la maladie de Waldenström à la fin des années 1960, et meurt le 2 avril 1974 à l'âge de 62 ans, alors qu'il lui restait encore deux années de mandat présidentiel à effectuer.
Comment évoluent les lymphomes ? Aujourd'hui, en France, le taux de survie cinq ans après le diagnostic d'un lymphome varie de 50 à 90 % selon le type de lymphome et l'âge du patient. Chez les enfants, le taux de survie cinq ans après un lymphome est d'environ 90 %.
Les symptômes de la gammapathie monoclonale
Cependant, l'anticorps monoclonal peut se lier aux nerfs et provoquer un engourdissement, des fourmillements et une faiblesse. Les personnes atteintes sont plus susceptibles de présenter une destruction du tissu osseux et des fractures.
Le concept d'immunoglobuline (Ig) monoclonale repose sur la détection dans le sérum et/ou les urines de molécules d'Ig identiques produites par des plasmocytes appartenant à un clone unique, sans préjuger du caractère bénin ou malin de ce clone.
La gammapathie monoclonale de signification indéterminée est une pathologie dans laquelle un anticorps monoclonal est produit de façon excessive par des plasmocytes anormaux mais non cancéreux.
Lymphome non hodgkinien : définition et facteurs favorisants. Le lymphome non hodgkinien est un cancer du système lymphatique, caractérisé par une prolifération anormale des lymphocytes B ou T. Il peut atteindre les ganglions et/ou n'importe quel organe : tube digestif, peau, testicules…
C'est souvent, après de longs détours, qu'une allusion à la fin de vie va être évoquée par le patient, de manière non explicite ou sous forme d'une interrogation, en montrant le corps touché par la maladie, soit en demandant jusqu'où cela peut aller, soit en reparlant de l'inefficacité du dernier traitement, soit, tout ...
La leucémie est un cancer qui prend naissance dans les cellules souches du sang. Les cellules souches sont des cellules de base qui se transforment en différents types de cellules qui ont des fonctions distinctes. Les cellules souches du sang deviennent des cellules souches lymphoïdes ou des cellules souches myéloïdes.
Le myélome multiple est un cancer qui concerne chaque année 4 000 nouveaux patients en France. Peu connue, cette maladie de la moelle osseuse est due à l'accumulation anormale d'un type de globules blancs, les plasmocytes. On parle indifféremment de myélome multiple, de maladie de Kahler ou encore de myélome.
L'anémie est une baisse anormale du taux d'hémoglobine dans le sang. Sa valeur seuil en dessous de laquelle on parle d'anémie est variable selon l'âge et le sexe. Les causes d'anémie sont multiples mais la carence en fer est la plus fréquente.
Les lymphocytes B sont un constituant majeur du système immunitaire. Cellules clefs de la réponse immunitaire humorale, ils sont à l'origine de la production des anticorps, molécules d'immunoglobulines réparties en cinq classes chez l'homme.
Diagnostic. Le diagnostic de la maladie de Wilson repose sur la mise en évidence d'anomalies biochimiques en rapport avec des anomalies du bilan cuivrique. Le taux sanguin de céruléoplasmine, protéine de transport du cuivre, est en général abaissé, voire effondré.