Le cancer de l'ovaire résulte le plus souvent d'une dégénérescence maligne des cellules épithéliales qui tapissent l'ovaire. Il se développe généralement insidieusement, sans occasionner de signe clinique particulier au début de sa croissance. Son diagnostic est donc difficile et s'effectue souvent tardivement.
Cette propagation porte le nom de métastase. Région à l'arrière de l'abdomen située à l'extérieur ou en arrière du péritoine (membrane qui tapisse les parois abdominale et pelvienne et qui recouvre et soutient la plupart des organes abdominaux).
Le système de stadification le plus fréquemment employé pour le cancer de l'ovaire est la classification de la FIGO. Dans le cas du cancer de l'ovaire, il y a 4 stades. Pour les stades 1 à 4, on utilise souvent les chiffres romains I, II, III et IV. En général, plus le chiffre est élevé, plus le cancer s'est propagé.
Le cancer de l'ovaire est la 9ème cause de cancer chez la femme, le nombre de nouveaux cas diagnostiqués en 2020 en France est estimé à 5320. Les 3935 décès recensés pour l'année 2020 en font, en France, la 5ème cause de mortalité par cancer (CIRC, 2021).
Le pronostic dépend fortement du stade de la tumeur et de l'état de santé du patient. Les taux de survie à 5 ans sont au mieux de 80% et diminuent jusqu'à 10% à mesure que la tumeur se propage. Après une opération macroscopiquement sans tumeur, les chances de guérison devraient être d'environ 60%.
Cette phase est en général assez facilement identifiable par le médecin, comme par le patient dont l'état général se dégrade brusquement et rapidement : fatigue extrême, manque d'appétit, amaigrissement, douleurs.
Les traitements principaux pour le cancer des cellules germinales de l'ovaire sont la chirurgie et la chimiothérapie. Renseignez-vous sur la chirurgie et la chimiothérapie pour le cancer des cellules germinales de l'ovaire.
Le traitement du cancer de l'ovaire repose en général sur la chirurgie et la chimiothérapie. Une chirurgie est préconisée dans la plupart des cas. À un stade précoce, elle consiste à enlever l'utérus, les deux ovaires, les ganglions lymphatiques et l'épiploon (ou omentum), qui correspond à une partie du péritoine.
Les seuls symptômes qui peuvent vous permettre de détecter la tumeur maligne de l'ovaire sont des symptômes généraux et communs à plusieurs pathologies : troubles digestifs (nausées, transit difficile…) troubles gynécologiques ( saignements et/ou pertes vaginales anormales, tension dans les seins)
Il est diagnostiqué en moyenne à l'âge de 65 ans. Chez les femmes prédisposées génétiquement au cancer de l'ovaire, la maladie apparaît en général plus précocement, parfois avant 45 ans. Des formes plus rares peuvent se développer encore plus tôt, parfois dès l'adolescence.
L'extension du cancer
Stade 1: la tumeur est unique et de petite taille. Stade 2: la tumeur est plus volumineuse. Stade 3: la tumeur envahit les ganglions lymphatiques ou les tissus avoisinants.
Les seuls arguments pouvant être retenus sont ceux qui orientent vers une malignité ou, plus souvent, vers une non bénignité : âge > 50 ans, taille tumorale > 10 cm, critères échographiques (lésion mixte, cloisons, végétations endo ou exo kystiques), CA 125 > normale.
Typiquement le cancer du poumon, du pancréas ou encore du foie.
Il n'y a pas de chimiothérapie plus ou moins forte, cela dépend des cas. Le choix est fait par l'équipe soignante en tenant compte de votre situation. Tous les produits de chimio ne sont pas actifs dans tous les cancers et les effets secondaires qu'ils peuvent induire ne sont pas proportionnels à l'efficacité attendue.
L'immunothérapie, traitement qui stimule les défenses immunitaires, a déjà fait ses preuves chez certains patients dans les cancers du poumon, du col de l'utérus, du sang (leucémies), de la peau (mélanome) et de la prostate. Dans ceux des ovaires, des intestins et du sein, les découvertes restent à faire.
C'est souvent, après de longs détours, qu'une allusion à la fin de vie va être évoquée par le patient, de manière non explicite ou sous forme d'une interrogation, en montrant le corps touché par la maladie, soit en demandant jusqu'où cela peut aller, soit en reparlant de l'inefficacité du dernier traitement, soit, tout ...
Les douleurs aux ovaires correspondent à des douleurs dans le bas ventre. Elles sont également appelées “douleurs pelviennes” parce qu'elles se situent dans le petit bassin, le pelvis.
La plupart des études retiennent 35 UI/ml comme limite supérieure pour le taux du CA125. Un taux sanguin nettement supérieur à 35 UI/ml peut être un signe de cancer ovarien. La moitié des patientes avec un cancer de l'ovaire localisé, stade 1, et 90 % des patientes aux stades 2 à 4 présentent une augmentation du CA125.
Les douleurs ovariennes se caractérisent par un pincement dans le bas-ventre, soit à droite, soit à gauche. Lors d'un rendez-vous avec votre gynécologue, ou votre médecin, vous pouvez lui demander de vous montrer sur votre ventre où se situent vos ovaires pour vous orienter lors de la prochaine ovulation.
Chez la femme, trois cancers sont responsables du plus grand nombre de décès par cancer : sein (12 000), poumon (10 000) et colorectal (8 000).