Le symptôme le plus évocateur du lupus érythémateux disséminé est une éruption cutanée au niveau du visage, apparaissant lors d'une poussée de la maladie. Ces plaques rouges prédominent sur les zones de peau exposées au soleil ( photosensibilité ).
Quelle est l'espérance de vie avec un lupus ? Le pronostic de survie chez les personnes atteintes d'un lupus s'est considérablement amélioré ces dernières décennies. L'espérance de vie dépasse 95% à 10 ans avec une prise en charge adaptée.
Le pronostic est traditionnellement mauvais. D'autres complications comprennent des embolies pulmonaires, une hypertension artérielle pulmonaire et un syndrome du poumon rétractile. Les complications cardiaques comprennent une péricardite (le plus souvent) et une myocardite.
Les douleurs et inflammations articulaires (arthrite) sont très fréquentes dans le lupus. Elles touchent principalement les doigts, les mains, les épaules et les genoux. Mais contrairement à la polyarthrite rhumatoïde (PR), le lupus détruit rarement les articulations.
Le lupus est une maladie auto-immune non spécifique d'organe qui touche préférentiellement la peau et les articulations. Mais l'inflammation peut toucher d'autres organes. Certaines comme les atteintes rénales, nerveuses, vasculaires ou hématologiques font la sévérité de la maladie.
La sclérose en plaques
Le système immunitaire des personnes atteintes détruit la myéline (sorte de gaine d'isolation des cellules nerveuses du cerveau et de la moelle épinière), ce qui altère la capacité des différentes parties du système nerveux à communiquer entre elles.
Le lupus érythémateux disséminé (LED) est une maladie auto-immune chronique, c'est-à-dire que l'organisme détruit ses propres tissus, ce qui cause de l'inflammation. Cette inflammation entraîne de l'enflure, de la douleur et d'autres symptômes.
Le lupus, comme n'importe quelle autre maladie ou accident entraînant une invalidité ou des difficultés, notamment dans le cadre d'une activité professionnelle, peut ouvrir droit à des aides (aménagement des conditions de travail, orientation professionnelle…), voire à des indemnités.
Le lupus systémique est une maladie auto-immune qui débute par des manifestations cutanées (lupus érythémateux) et évolue en touchant de nombreux organes (lupus érythémateux systémique). Cette pathologie rare peut affecter la peau, les reins, les articulations, les poumons et le système nerveux.
Le lupus est une maladie chronique qui évolue par poussées irrégulières et qui prend des formes très variées selon les individus. Le lupus n'est pas psychosomatique, ni contagieux ni héréditaire. Il ne provoque pas de cancer.
Presque tous les organes peuvent être touchés, y compris certaines parties du cerveau. On parle alors de neurolupus, qui peut provoquer tout type d'atteinte neurologique, tel des paralysies, des fourmillements, des convulsions, mais aussi psychiatriques, comme de l'anxiété diffuse ou un accès de psychose.
Les symptômes cutanés du lupus peuvent se manifester sous forme d'éruptions rouges, sans démangeaisons. Elles surgissent sur le visage ou le décolleté, en particulier après une exposition au soleil. Une des caractéristiques du lupus est, en effet, la photosensibilité des personnes atteintes.
On distingue 2 formes de lupus : Le lupus spontané, qui survient sans facteurs inducteurs, connus ou reconnus. Et le lupus systémique qui est une maladie qui peut toucher plusieurs organes ou appareils (la peau, les articulations, les reins, le coeur, les vaisseaux…)
L'acétaminophène (Tylenol®, Atosol®) et les anti-inflammatoires25 en vente libre (ibuprofène, Advil® ou Motrin) peuvent être utilisés pour calmer les douleurs des articulations, lorsque le lupus n'est pas trop grave ou que les poussées ne sont pas trop intenses.
Les prises de sang, les analyses d'urine, la recherche d'anticorps et les autres examens (biopsie de peau +/- rein, échographie cardiaque, radiographie thorax…) permettent la confirmation du diagnostic et de faire la « cartographie » des différentes atteintes.
En dehors des poussées, le lupus érythémateux disséminé ou lupus systémique est compatible avec une vie quotidienne normale. Vous pouvez notamment poursuivre votre activité professionnelle. Durant les poussées de lupus, la maladie peut perturber vos études ou nécessiter que vous soyiez en arrêt de travail.
Pour vivre en harmonie avec soi-même, il faut apprendre à prendre soin de son corps, à s'aimer en quelque sorte. Dans le lupus il est fréquent d'avoir une fatigue qui peut être permanente ou intermittente. Dans ce dernier cas, un travail est possible mais il est prudent de prévoir la possibilité de temps de repos.
Conditions d'incapacité
Vous êtes considéré invalide au sens de la Sécurité sociale si, après un accident ou une maladie survenu dans votre vie privée (d'origine non professionnelle), votre capacité de travail ou de gain est réduite d'au moins 2/3 (66%).
Le médecin référent pour la prise en charge du lupus est le médecin interniste, spécialiste pour la prise en charge de ces maladies systémiques.
Il faut être attentif aux facteurs de risques cardiovasculaires, en particulier l'hypertension artérielle, le diabète, le surpoids, sédentarité et les troubles lipidiques (cholestérol) Une activité sportive régulière permettrait de prévenir les poussées de symptômes.
On ne guérit pas à proprement parler d'une maladie auto-immune mais les traitements permettent de réduire, voire de supprimer, les symptômes. Toutefois, il est parfois nécessaire de suivre un traitement à vie.
Les cancers peuvent être à l'origine de manifestations auto-immunes dont le champ d'expression est varié. Les liens étroits entre auto-immunité et lymphogenèse sont peu à peu démantelés, ces 2 événements pouvant correspondre aux facettes d'un même processus.
Les symptômes des maladies auto-immunes sont très variés et peuvent comporter de la fatigue, de la fièvre, une altération de l'état général, une perte de cheveux, des éruptions sur la peau du visage et de corps, des douleurs des articulations et des arthrites, une péricardite ou une pleurésie, des douleurs ou faiblesse ...
Grâce aux progrès de la médecine, le lupus est donc passé du statut de maladie parfois mortelle à celui de maladie chronique, avec laquelle il est possible de vivre «normalement». En contrepartie, une surveillance médicale régulière et la prise quotidienne de médicaments sont de mise.