Les deux spécialistes conseillent aux parents d'aller droit au but et d'utiliser des mots faciles. On peut dire par exemple : « J'ai une triste nouvelle à t'annoncer. Tu te souviens, je t'avais dit que grand-maman avait la COVID-19. Hier, je t'ai dit qu'elle n'allait pas très bien.
Comment lui annoncer la mort d'un proche ? Patrick Ben Soussan : Il est primordial de lui dire la vérité, sans attendre en utilisant des mots qui ne prêtent pas à confusion. Même si c'est difficile d'énoncer la réalité, il vaut mieux lui dire « il est mort » plutôt qu' « il est parti » ou « il s'est envolé au ciel ».
Pour aider votre tout-petit à comprendre la permanence de la mort, dites-lui simplement que quand une personne meurt, c'est pour toujours et qu'elle ne revient pas. Pour le rassurer, mentionnez-lui qu'il est possible de penser aux bons moments passés avec la personne décédée et que cela fait du bien.
Le rassurer, c'est expliquer avec des mots simples que l'on est également triste parce que celui ou celle qu'on aimait est mort ; c'est rappeler que lorsqu'on est mort, on ne souffre plus ; c'est permettre de comprendre que la mort n'est pas l'oubli et que, même si celui que l'on aimait est mort, on peut continuer à ...
Par courrier, avis de décès, cartes de décès, faire-part et réseaux sociaux. L'avis de décès dans la presse locale, régionale ou nationale est un moyen habituel pour faire connaitre le décès d'un proche. Cela permet notamment de communiquer sur l'heure et le lieu de la cérémonie.
Autre conseil : il convient de parler au présent du défunt et éviter d'utiliser des mots comme la dépouille, le corps etc. Il convient de proposer à la personne de s'asseoir et de rester près d'elle. Le respect de la douleur des proches et de la façon dont elle s'exprime est essentiel tout comme les gestes d'empathie.
“Je suis désolé pour votre perte.” Bien que cette phrase soit devenue un cliché, elle est aussi un moyen simple et succinct de montrer votre empathie. Si vous ne trouvez pas les mots, dire une personne “Je suis désolé pour votre perte » peut permettre de lui faire comprendre que vous vous souciez d'elle.
On peut tout à fait, toujours dans le respect et avec l'accord de la famille, prendre une ou deux photos du cercueil fermé afin de pouvoir ensuite les montrer à nos enfants et leur raconter le déroulement de la cérémonie. Il peut être important pour eux de pouvoir comprendre et visualiser.
On pense parfois bien faire en leur cachant le décès d'un proche, mais ils ne manqueront pas de le sentir, à notre contact. Il est donc essentiel de leur dire la vérité. Tous les spécialistes de l'enfance s'accordent sur la question. Il n'y a pas d'âge minimum pour annoncer à un enfant la mort d'un proche.
La présence des enfants à un enterrement n'est pas nécessaire au déroulement du rite religieux. Cet évènement pourrait les choquer. Toutefois, il est important de ne pas cacher à l'enfant notre « dimension mortelle ».
Lorsque l'enfant sera confronté au décès d'un proche, dites-lui la vérité et expliquez-lui ce que vous savez avec authenticité et des mots simples. Il est préférable d'expliquer la mort avec des mots de la réalité. Employez les mots vrais comme « il est mort », « il avait un cancer qui est une maladie très grave »,…
Exemple : ” Nous avons la tristesse de vous annoncer le décès de Papy /Maman/Tata PRENOM, survenu le XX/XX/XX.” A cela, vous pouvez ajouter les circonstances du décès, les derniers mots adressés au défunt, proposer une heure de visite ou d'appel à la personne contactée.
Il suffit de dire le principal sans rentrer dans les détails, par exemple : « Il y a eu un accident important dans sa maison ». Il faut poser des mots simples, sans dramatiser. Il est très important de montrer à votre enfant qu'il est en sécurité chez lui et qu'il ne doit pas s'inquiéter.
Evoquez les moments passés ensemble. Donnez-lui un objet ayant appartenu à son grand-parent et qu'il sera heureux de posséder. Certains livres pour enfants évoquant la mort peuvent l'aider. Lisez-les ensemble mais vérifiez l'âge auquel ils sont destinés.
Madame, Monsieur, Je soussigné(e), (nom, prénom, lien avec le défunt), vous informe du décès de (nom du défunt), survenu le (date du décès). Vous trouverez ci-joint une copie de son acte de décès. Conformément à l'article 14 de la loi du 6 juillet 1989, le contrat de location prend fin automatiquement à cette date.
Cependant, comme il est écrit précédemment, le sens de l'ouïe étant le dernier à quitter le corps, la personne mourante peut encore entendre ce que l'on dit mais ne peut répondre en raison de sa faiblesse. On doit continuer de lui parler et de la rassurer même si elle ne donne pas de signes qu'elle nous entend.
De nombreuses personnes craignent de voir le corps du défunt et d'en garder une image traumatisante et indélébile. Pourtant, des études en psychologie montrent que les visites à cercueil ouvert sont la plupart du temps bénéfiques pour la famille et les plus proches.
Il est de coutume de couvrir les miroirs dans la maison de deuil pendant la période de Shiv'ah car la personne affligée ignore « son apparence physique et toutes les futilités afin de se concentrer sur l'essentiel qui est son âme... En voilant les miroirs, on symbolise son éloignement des regards de la société ».
Rosa Isabel Cespede Callaca, une Péruvienne de 36 ans, s'est réveillée et a donné des coups sur la paroi de son cercueil au milieu de la cérémonie d'enterrement. Son cercueil a alors été ouvert. "Elle a ouvert les yeux et elle transpirait.
En effet, après la décomposition du corps, le lithium reste et se répand. Il en va du même pour les objets pouvant dégager des fumées toxiques comme certaines peluches et les chaussures. Les photos ou lettres sont quant à elles autorisées car elles ne ralentissent pas la décomposition naturelle du corps.
Expliquer la crémation aux enfants nécessite donc de reconnaître leurs besoins, de prendre le temps d'accueillir leurs questionnements pour la rendre intelligible, pour qu'ils se sentent moins seuls et d'interroger nos propres représentations, nos croyances, nos peurs d'adultes, nos possibles et nos limites.
Cher [Prénom], Ta famille, tes proches, tes collègues et tous ceux qui t'ont aimé sont ici aujourd'hui, pour te rendre hommage. Nous sommes là, réunis en ce lieu, pour te dire au revoir. Tu es parti avant nous, bien trop tôt, et tu nous rappelles qu'ici-bas, notre vie est peu de chose.
La citation la plus célèbre sur « mort d'une mère » est : « La mort d'une mère est le premier chagrin qu'on pleure sans elle. » (John Petit-Senn).
des mots de réconfort, de la douceur:
« Prends soin de toi », « Tout simplement, je t'aime », « Je suis loin et j'aimerais juste te prendre dans mes bras en ce moment ».
Dans son rapport sur "La mort à l'hôpital" de novembre 2009, l'IGAS indique que "l'annonce est normalement faite par un médecin : soit le médecin en charge du patient, soit, lorsque celui-ci est absent, le médecin qui constate le décès".