L'entropie caractérise l'aptitude de l'énergie contenue dans un système à fournir du travail, ou plutôt son incapacité à le faire : plus cette grandeur est élevée, plus l'énergie est dispersée, homogénéisée et donc moins utilisable (pour produire des effets mécaniques organisés)(1).
Propriétés. est l'entropie maximale, correspondant à une distribution uniforme, c'est-à-dire quand tous les états ont la même probabilité. L'entropie maximale augmente avec le nombre d'états possibles (ce qui traduit l'intuition que plus il y a de choix possibles, plus l'incertitude peut être grande).
L'énergie perdue par le système sous forme de chaleur contribue à l'augmentation du désordre global. Or le désordre est mesuré par une fonction d'état appelée entropie : S, introduite par le second principe de la thermodynamique.
Si ∆S>0 la réaction provoque une augmentation d'entropie dans le système. Le désordre augmente dans le système. Si ∆S<0 la réaction provoque une diminution d'entropie dans le système. Le désordre diminue dans le système.
L'entropie d'un système isolé ne peut qu'augmenter ou rester constante puisqu'il n'y a pas d'échange de chaleur avec le milieu extérieur.
La néguentropie(1) est l'opposée de l'entropie(2) : elle donne de l'énergie contenue dans un système thermodynamique la mesure non plus de son désordre mais de son organisation et de son aptitude à l'autostructuration.
L'entropie créée au sein d'un système est toujours positive ou nulle. Pour une transformation élémentaire, δiS ≥ 0 et pour une transformation finie ΔiS ≥ 0. Pour une transformation réelle (donc irréversible), l'entropie créée est positive strictement (δiS>0).
Prenez l'entropie de l'Univers, un concept plein de paradoxes. L'entropie est une mesure de la complexité d'une situation physique quelconque et correspond à peu près à compter le nombre de configurations que le système peut possiblement adopter.
Enthalpie libre
Si le système en réaction est opéré à température constante (isotherme), la chaleur de réaction sera échangée avec l'extérieur; le bilan entropique doit alors inclure le milieux extérieur avec lequel cette chaleur est échangée.
On utilise l'entropie pour quantifie où on en est dans cette évolution spontanée. Quand l'évolution est à son niveau le plus désordonné (donc les mouvements les plus aléatoires possibles), l'entropie est maximale (et l'énergie extractible est nulle).
Dans la formule de l'entropie, la température intervient au dénominateur, par conséquent une augmentation d'entropie correspond à une diminution de température, ou à une égalisation de la température : quand les corps chauds cèdent de la chaleur aux corps froids, l'entropie augmente.
La néguentropie est une « entropie négative », une variation générant une baisse du degré de désorganisation d'un système.
l'entropie de Shannon est le nombre de bits nécessaires pour encoder le signal. Donc 2^entropie est le nombre de valeurs différentes dans le signal.
Le terme entropie désigne, dans la thermodynamique classique, une fonction d'état extensive. En d'autres termes, une fonction d'état proportionnelle à la quantité de matière en présence. L'entropie a été introduite en 1865 par Rudolf Clausius. Elle est notée S.
Les molécules doivent absorber de l'énergie pour que la réaction se produise, car l'enthalpie des produits est supérieure à l'enthalpie des réactifs. La valeur négative de l'enthalpie standard de la solution d'hydroxyde de sodium indique clairement que ce processus est exothermique.
L'enthalpie (H) est l'énergie totale d'un système, soit la somme de tous les types d'énergie qu'il contient à pression constante. Elle est exprimée en joules (J) ou en kilojoules (kJ). Toute substance impliquée dans une réaction contient une certaine quantité d'énergie interne.
Lorsque ces photons se déplacent dans un espace en expansion, ils perdent de l'énergie et leur température décroît. Ainsi, l'Univers se refroidit en gonflant, de la même façon qu'un gaz comprimé se refroidit quand il est libéré et se détend.
Pourquoi fait-il froid dans l'espace ? (MétéoMédia). Dans l'espace, il n'y a pas d'air. Les échanges de chaleur se font uniquement par échange de rayonnement, et pas par rayonnement et convection et conduction comme sur Terre.
L'entropie est une mesure du degré de désordre d'un système et de la disponibilité de l'énergie qu'il contient pour effectuer du travail, par exemple maintenir vivant un organisme. Son inexorable augmentation implique donc que l'Univers entier devait un jour finir dans la décrépitude.
Diminuer l'entropie culturelle passe ainsi par une amélioration du niveau d'alignement des associés actuels et en même temps par la modification des structures, organisations, procédures, systèmes de récompense existants, séquelles bien souvent des dirigeants précédents.
Macroscopiquement, la variation d'entropie d'un système fermé est définie à partir de la relation Δ S = ( Δ Q T ) r e v où l'indice rev signifie que la transformation qui se produit dans le système est réversible (et isotherme) et où représente la quantité de chaleur échangée avec le milieu extérieur.
La thermodynamique classique définit l'entropie comme une grandeur extensive, ce qui signifie que l'on obtient l'entropie d'un système en faisant la somme des entropies de ses parties constituantes. . Le bilan entropique reste ainsi conforme au deuxième principe.
Équilibre et transformation
isobare (à pression du système constante) ; isochore (à volume constant) ; isotherme (à température constante) ; adiabatique (sans échange thermique avec l'extérieur).
La thermodynamique correspond à une branche de la physique qui étudie le comportement thermique des corps, plus exactement les mouvements de chaleur. De façon plus générale, la thermodynamique s'intéresse à l'étude de l'énergie (en particulier l' énergie interne) et de ses transformations.
La thermodynamique utilise les notions de chaleur, d'entropie et de travail, cette science permet d'établir un bilan énergétique d'une transformation. Les molécules de tous les corps vibrent, s'agitent dans tous les sens. Ces mouvements créent une énergie sous forme de chaleur.