« L'existence au sens moderne, c'est le mouvement par lequel l'homme est au monde, s'engage dans une situation physique et sociale qui devient son point de vue sur le monde. » « L'existence est le mouvement permanent par lequel l'homme reprend à son compte et assume une situation de fait. »
L'existence désigne le fait d'être, indépendamment de toute connaissance possible. Elle se distingue de l'essence, qui définit ce qu'une chose est, et du néant, qui, par définition, n'a pas de réalité.
L'existence se distingue de la réalité parce qu'elle est référée au point de vue du sujet qui la saisit ; mais cette relation est inessentielle du point de vue de la réalité ainsi saisie. Ainsi, l'existence partage-t-elle avec la réalité le mode d'être de la chose, de la « res », qui s'impose au constat.
Quel est l'autre moyen le plus simple de se prouver sa propre existence ? Se prendre pour objet à travers la conscience que l'on a de soi-même. Il n'y a pas d'autre moyen de prouver sa propre existence. Voir qu'autrui reconnaît notre existence comme étant vraie.
Vivre, ce n'est pas seulement exister. En effet, la vie renvoie à une perspective biologique. La vie, à ce titre, peut caractériser la plante, l'animal et l'homme. Toutefois seul l'homme peut être qualifié d'existant : il est en effet le seul être vivant capable de se représenter sa vie et d'ouvrir un horizon de sens.
Le but de l'existence n'est pas de trouver le bonheur : c'est de trouver son utilité
L'existence, fondamentalement, est « projet » : le choix, l'engagement sont donc au cœur de la pensée de Sartre. Par conséquent, l'existence excède bien la vie, mais seul l'homme peut se déterminer comme existant, alors que la vie appartient aussi bien à l'homme qu'aux plantes et aux animaux.
Or, la fourniture d'un certificat de vie délivré par des autorités officielles est le seul moyen pour elles d'avoir la certitude que la personne est bien toujours en vie. À noter : certains organismes se contentent d'une simple attestation sur l'honneur.
C'est pourquoi, au XXe siècle, la philosophie existentielle de Sartre nous rappelle que l'existence humaine est un pouvoir suprême, celui de donner du sens à sa vie. L'Homme naît sans but et ne cesse de changer, de par ses actes, jusqu'à sa mort, où son identité se fige définitivement.
Pour exister, il faut trouver un plaisir à ce que l'on fait. Il faut également être en accord avec une certaine image de soi, entretenir des rêves et projets. Il faut enfin et surtout être perçu, pris en compte et considéré par d'autres personnes comme quelqu'un qui importe à leurs yeux.
Le but de n'importe quelle action serait d'augmenter notre plaisir et/ou diminuer notre souffrance. Il dérive de cette constatation que « ce qui est bien est ce qui amène le plus de bonheur à la plus grande quantité de personne possible ». Pour Bentham, le sens de la vie est le « principe du plus grand bonheur ».
"Parmi les corps naturels [i.e non fabriqués par l'homme] certains ont la vie et certains ne l'ont pas. Nous entendons par vie le fait de se nourrir, de croître, et de dépérir par soi-même" (De l'âme, II, 1). Et, plus loin, Aristote dit que la vie est ce par quoi le corps animé diffère de l'inanimé. »
- Le sens de la vie comme importance : avoir une vie qui a du sens, c'est avoir le sentiment et la conviction que notre vie possède une valeur intrinsèque, que la vie que nous menons est bonne et que ce que nous entreprenons a un certain impact positif sur le monde ou notre entourage.
Une personne qui a existé est une personne qui « existe » et l'on peut parler de son existence alors qu'on ne pourrait le faire s'il s'agissait d'une personne fictive. On peut donc parler de l'existence de ce qui n'existe plus.
En philosophie, le réalisme désigne la position qui affirme l'existence d'une réalité extérieure indépendante de notre esprit. Le réalisme affirme à la fois l'existence et l'indépendance du monde.
Contraire : apparence, fausseté, illusion.
Votre vie sur terre vous fournit des occasions d'apprendre et de progresser. Elle vous permet : D'avoir un corps physique. D'utiliser votre libre arbitre et d'apprendre à choisir entre le bien et le mal.
Il nous faut vivre en accord avec nous-même. Et il nous faut cultiver notre émerveillement pour la splendeur de cet univers, et des êtres vivants, dont nous faisons partie. Le sens de la vie, c'est le maintien de notre ordre interne, et de celui de la biosphère.
Selon cette approche, la vie est susceptible d'être significative : nous pouvons lui conférer un sens grâce à notre sensibilité. Jean Grondin parle d'une « saveur de la vie » et le sens de la vie est pour ainsi dire une capacité de « sentir » et de jouir de la vie.
Pour trouver le sens que nous voulons donner à notre vie, il faut tout d'abord trouver le courage de nous poser des questions fondamentales. Courage, car il peut être douloureux de nous apercevoir que la vie que nous menons n'est pas compatible avec nos aspirations, nos priorités, nos croyances ou encore nos valeurs.
On a deux vies, et la deuxième commence quand on se rend compte qu'on n'en a qu'une. Confucius.
Aimer la vie : pourquoi c'est important
En apprenant à aimer la vie ainsi que toutes les choses qui la constituent, vous lâcherez naturellement prise sur les contraintes que vous pouviez vous fixer ainsi que sur les pensées négatives – et le stress – qui vous freinaient au quotidien.
L'existence en métaphysique
En ce sens, l'existence est le simple fait d'être, l'être conçu sans détermination aucune, sans prédicat, sans rien : l'être commence par l'indétermination de l'existence, indétermination du fait d'être pur et simple.
Pour vivre, l'homme doit s'alimenter, se vêtir, se loger ou trouver un abri. Cela ne le distingue pas de l'animal. Mais l'homme est doué de conscience : à ce titre, il doit s'efforcer de l'employer. S'il n'utilisait pas sa pensée, l'homme ne serait pas véritablement humain.
Vivre et être vivant, quelles différences ? Nous pouvons vivre en nous contentant de respect nos besoins primaires. La sensation d'être vivant va au-delà d'une simple analyse biologique ou scientifique de notre état de vie.