Faites une analyse objective de la situation à ce moment-là. Il faudra, bien sûr, ne pas rejeter la faute sur quelqu'un d'autre. Enfin, montrez que vous avez su prendre du recul face à cette situation. Expliquez l'impact positif et le levier de réussite que cet échec a eu sur vous.
Un exemple d'échec professionnel pourrait être:
«Dans le cadre d'un projet, nous n'avons pas réussi à finir le travail à la date fixée, ce qui a provoqué un grand mécontentement de la part du client. La confiance bâtie depuis des années était brisée, mais nous devions poursuivre notre collaboration.
N'hésitez pas à expliquer au recruteur les raisons de votre départ (par exemple : vous aviez une meilleure opportunité professionnelle ailleurs), ce que vous en retenez de positif (vous êtes monté en compétences sur tel et tel sujet) et les leçons que vous avez apprises.
Lorsque les objectifs professionnels fixés par soi-même ou par une autorité hiérarchique ne sont pas atteints, on peut parler d'échec professionnel. Mais au-delà de cela, l'échec est vécu de façon positive ou négative selon la perception et les émotions de celui qui le vit.
Faites une analyse objective de la situation à ce moment-là. Il faudra, bien sûr, ne pas rejeter la faute sur quelqu'un d'autre. Enfin, montrez que vous avez su prendre du recul face à cette situation. Expliquez l'impact positif et le levier de réussite que cet échec a eu sur vous.
L'échec n'est donc pas une fin en soi mais une expérience positive nous aidant à trouver en nous les ressources nécessaires pour nous conduire vers la réussite. Car passer toute une vie sans rien oser, à ne prendre que des décisions raisonnables, sans aucun risque, c'est échouer à se connaître vraiment.
Lorsque vous signalez une situation difficile au travail, veillez à expliquer comment elle affecte précisément vos performances professionnelles mais aussi, si c'est le cas, votre bien-être personnel. Cela aidera votre employeur à comprendre l'impact de la situation et à prendre des mesures pour l'améliorer.
Rester factuel
Pour parler d'une expérience professionnelle négative en entretien d'embauche, l'idéal est de rester aussi factuel que possible. Pour vous aider à orienter vos réponses, répondez à ces quelques questions : Quel était le projet en question ? Quelle partie du projet est un échec ?
Mentionner une faute d'aiguillage, un mauvais choix d'orientation, le fait d'avoir accepté un poste en décalage avec sa formation ou d'avoir fait un choix professionnel en désaccord avec ses ambitions profondes, par exemple, permet d'apprécier votre faculté à vous remettre en cause.
Les conséquences d'une telle dévalorisation sont nettes au niveau affectif : cela provoque des sentiments de menace et d'insécurité. L'échec est également source de comportements significatifs. Il favorise les comportements de tricherie, ou antisocial.
Demande à leur parler, posez-vous au calme pour discuter. Il faut oser se lancer et dire les choses telles quelles. Évite d'utiliser des excuses pour justifier tes échecs “Ce cours-là, le prof n'était jamais là” “ce cours-ci, le prof ne m'aimait pas”, blablabla que des excuses tout ça. Sois sincère.
Nous recommandons plutôt une réponse du type : « J'ai lu le descriptif du poste, j'ai parcouru le site Web de votre entreprise, et ce poste m'a séduit car je pense avoir les compétences requises et que les responsabilités complémentaires qu'il me permettra d'obtenir m'intéressent fortement. »
En clair, pour répondre à la question « Pourquoi vous et pas un autre? », citez vos points forts en essayant de prendre en compte les besoins de l'entreprise au sein de laquelle vous souhaiteriez travailler. Réitérez votre envie et votre motivation au recruteur et ayez confiance en vous.
Quel est votre plus grand échec ? Intention du recruteur : Cette question vise à évaluer votre capacité à prendre du recul sur votre parcours et sur vous-même. Le recruteur peut percevoir si vous avez acquis la maturité nécessaire pour rebondir devant les difficultés pouvant se présenter en situation professionnelle.
Pour le choix de vos défauts, essayez de rester sobre et évitez les adjectifs trop forts, qui pourraient effrayer le recruteur, comme « rancunier », « impatient », « anxieux », « paresseux », etc. Exit également les poncifs, tels que « je suis perfectionniste », qui sont désormais dépourvus d'originalité.
La lettre doit être relativement courte (1 à 2 pages), précise et factuelle. Après une courte introduction, nous vous conseillons de mentionner les éléments en ordre chronologique et de faire un paragraphe par session ou par thématique.
Montrez votre ambition !
Décrire votre poste idéal, c'est aussi l'occasion de montrer que vous êtes ambitieux ou qu'à termes vous vous verriez bien avoir plus de responsabilité. Évoquez votre curiosité, votre soif d'apprendre et votre volonté de développer vos compétences !
L'en-tête d'une demande d'explications écrites doit toujours permettre d'identifier clairement le destinataire. La demande d'explications écrites doit être signée du Chef de Mission. Le temps de réponse doit être court pour permettre à la mission de rentrer avec la réponse.
Il nous permet de comprendre que rater quelque chose ne fait pas pour autant de nous un raté. C'est vrai pour nous, mais également pour les autres. Enfin, échouer nous permet d'apprendre à apprécier la réussite et à être reconnaissants de ce que nous avons.
Qu'est-ce qui selon vous va vous poser des difficultés dans ce poste ? Cette question un peu piège qui permet d'évaluer la lucidité du candidat. Cela montre non seulement qu'il a bien compris les enjeux du poste et les compétences nécessaires, mais aussi qu'il est conscient de ses compétences, comme de leurs limites.
Exemples d'attitudes efficaces face à une situation stressante : Prendre le temps pour s'isoler et réfléchir tranquillement à la situation. En parler à des amis ou des collègues qui peuvent aider à prendre du recul. Imaginer plusieurs possibilités pour sortir de ses difficultés.