Le rappel à la loi est une reconnaissance des faits, qui ne peut faire l'objet d'aucune contestation ultérieure ni d'aucun recours. C'est le Procureur ou son délégué, et souvent un officier de police judiciaire au sein même du commissariat ou de la gendarmerie (sur ordre du Procureur) qui propose ce rappel à la Loi.
Faire une demande d'effacement au TAJ
Cette demande est préconisée par l'article 230-8 du Code de procédure pénale. Elle est à envoyer comme une requête avec des pièces justificatives à l'appui. La condition sine qua non avant de faire sa demande auprès du procureur est d'avoir un casier judiciaire vierge.
Le rappel à la loi est prévu par l'article 41-1 du code de procédure pénale, il n'est pas mentionné dans le casier judiciaire parce qu'il ne constitue pas une condamnation.
Le rappel à la loi n'est pas mentionné dans le casier judiciaire dans la mesure où il ne s'agit pas d'une condamnation. En revanche, le rappel à la loi suspend la prescription de l'action publique ce qui permet éventuellement à une victime de demander réparation de ses préjudices.
Le rappel à la loi se fait à travers un entretien solennel entre le responsable des infractions et le procureur ou parfois son délégué. Il est évoqué au sein de l'article 41-1 du Code de Procédure Pénal stipulant que « le procureur peut procéder auprès de l'auteur des faits des obligations résultant de la loi ».
Lors d'un procès devant un tribunal, le procureur intervient oralement en présentant ses réquisitions. Il fait ressortir les éléments à charge contre l'accusé et propose au juge la peine à lui infliger.
Bon à savoir : le rappel à la loi n'est pas inscrit au casier judiciaire mais reste dans la mémoire du procureur.
Seules les condamnations figurent au casier judiciaire. Une plainte est considérée par le Procureur de la République : - soit il la classe pour divers motifs : absence d'infraction caractérisée, faible portée du préjudice laissant au plaignant le soin de poursuivre lui-même l'affaire s'il l'estime nécessaire ...
Vous pouvez adresser une demande au ministère de l'intérieur pour accéder à votre fiche et la faire rectifier. Votre demande doit être adressée par courrier. Précisez dans votre demande le ou les fichiers auxquels vous souhaitez avoir accès.
Selon la circulaire du 16 mars 2004, le rappel à la loi consiste, dans le cadre d'un entretien solennel, à signifier à l'auteur, la règle de droit, la peine prévue et les risques de sanction encourus en cas de réitération des faits.
Il s'agit d'une forme d'"avertissement" solennel rappelant à l'auteur d'une infraction pénale ce qu'est cette infraction ainsi que les peines encourues. En pratique, vous serez convoqué au tribunal devant le Délégué du Procureur qui vous notifiera un rappel à la loi.
Devant un délégué du procureur de la République
Vous êtes convoqué à la Maison de Justice et du Droit devant le délégué du procureur de la République. Il s'agit d'une mesure alternative aux poursuites : un rappel à la loi, un classement sous condition ou une mesure de composition pénale.
Le rappel à l'ordre : une simple notification
Le rappel à l'ordre est tout simplement une injonction faite par un employeur à son salarié, qui l'enjoint de stopper le comportement qui est à l'origine des troubles au sein de l'entreprise. Contrairement à l'avertissement, il ne constitue pas une sanction disciplinaire.
Les condamnations et autres mentions sont effacées du casier judiciaire après un délai de 40 ans à compter de la dernière condamnation ou au décès de l'intéressé.
Vous devez demander au juge lors du procès de vous accorder la dispense d'inscription. Si la dispense n'est pas accordée, vous pouvez demander au procureur de la République l'effacement 6 mois après que la condamnation est devenue définitive.
Effacement. Si la dispense d'inscription de condamnation au casier judiciaire ne vous a pas été accordé lors de votre procès pénal, vous pouvez faire une demande d'effacement. Cette demande vise à obtenir l'effacement de la condamnation prononcée du bulletin n°2 du casier judiciaire.
Vous pourrez demander l'effacement du fichier TAJ à votre avocat une fois le B2 effacé. Celui-ci va alors déposer une requête ou une lettre de demande d'effacement du TAJ auprès du procureur de la République ou du magistrat référent TAJ.
Classement sans suite pour infraction insuffisamment caractérisée, aussi appelé le “Classement 21” Un classement 21 signifie que le procureur considère que l'infraction est insuffisamment caractérisée, c'est-à-dire que selon lui, il y a un problème au niveau des preuves.
À qui m'adresser ? Vous pouvez accéder au fichier STIC en adressant un courrier au président de la CNIL (commission nationale de l'informatique et des libertés). Le président de la CNIL qui va vérifier si la durée de stockage de la fiche est respectée, si la nature de l'infraction permet la conservation de cette fiche.
Avocat, architecte, dentiste, médecin, pharmacien, pour accéder à ces professions, les ordres professionnels ont le droit de vérifier eux-mêmes votre casier judiciaire et les mentions qui y figurent. Une mention incompatible à la profession envisagée entraîne un refus d'inscription à l'ordre de la profession.
Démarche. Vous pouvez vous rendre au commissariat ou à la gendarmerie pour faire enregistrer votre retrait de plainte.
3 ans pour les condamnations à une sanction financière. 10 ans pour les condamnations à une peine d'emprisonnement d'une durée supérieure à 1 an. 40 ans pour les condamnations à une peine d'emprisonnement d'une durée supérieure à 10 ans. 5 ans pour tout autre type de peine.
Un avis de classement sans suite est transmis au plaignant. Il indique le motif pour lequel le procureur de la République a pris une décision de classement.
Version en vigueur depuis le 23 avril 2021. L'action publique des délits se prescrit par six années révolues à compter du jour où l'infraction a été commise.
Effets de l'avertissement judiciaire
L'objectif de l' ancienne admonestation et du nouvel avertissement judiciaire est que le mineur prenne conscience qu'il a commis un acte illégal, et de la gravité des faits qu'on lui reproche, afin de l'inciter à la réflexion et d'éviter qu'il ne récidive.