Recouvrez la plaie d'un pansement adhésif prêt à l'emploi ou confectionné vous-même, avec une compresse stérile et un sparadrap. Cela favorise la cicatrisation en maintenant la peau humide. Pour les brûlures au deuxième degré, employez de préférence un pansement gras (ou « interface »).
Thym, vinaigre... aseptisent les petites plaies
Une tisane de thym très concentrée, appliquée avec des compresses, est utilisée traditionnellement pour désinfecter et favoriser la cicatrisation sans assécher. Le vinaigre (de préférence celui de cidre) peut, à défaut d'autre chose, aider à désinfecter une petite plaie.
L'exsudat (ou les exsudats) est un terme très général donné à l'ensemble des fluides produits par les plaies aiguës ou chroniques une fois la phase hémostatique terminée. Il s'agit d'un liquide qui a suinté des vaisseaux sanguins durant la phase inflammatoire, lorsque la perméabilité de ces derniers augmente.
Écoulement apparaissant précocement à la surface d'une plaie lors de la phase inflammatoire, l'exsudat est une réponse normale de l'organisme. Le plus souvent utile, tout excès ou, au contraire, trop peu d'exsudat, peut être problématique, d'où l'importance d'une prise en charge adéquate des plaies exsudatives.
L'exsudat est la substance liquide présente dans la plaie pendant le processus de guérison. Il est constitué de fluides qui suintent des vaisseaux sanguins. Une évaluation précise de l'exsudat est importante tout au long du processus de guérison.
La plaie va commencer à exsuder, en émettant un liquide transparent. Beaucoup de patients pensent qu'il s'agit de pus et qu'il y a une infection en cours : en réalité c'est normal que la plaie coule, ce liquide la nettoie et lui apporte un tas d'éléments indispensables à la cicatrisation.
Evitez : - l'alcool, qui est irritant et peut aggraver les lésions et retarder la cicatrisation car une peau blessée est très sensible. - l'éosine, le mercurochrome, la bétadine, qui vont colorer la plaie et camoufler une éventuelle complication. En cas de plaie superficielle, nettoyez quotidiennement la plaie.
Causes empêchant ou retardant la cicatrisation d'une plaie
Les infections dues à des bactéries, des champignons ou des parasites ont un effet négatif sur la cicatrisation. Des maladies du sang sous-jacentes telles qu'une anémie ou des troubles de la coagulation peuvent retarder la cicatrisation.
Les crèmes Cicalfate, Cicaplast B5, Cicabio et Epithéliale A.H permettent de répondre aux demandes spontanées pour les irritations du quotidien (gerçures, dartres, perlèches pour Cicalfate), les petites coupures et les éraflures.
Le remède de grand-mère pour cicatriser une plaie
Recouvrez d'une fine couche de miel votre plaie, préalablement lavée à l'eau. Placez une gaze stérile et un sparadrap. Changez le tout toutes les 12 à 24 heures.
Le miel comme cicatrisant naturel
Il rappelle dans sa thèse « Le miel comme agent cicatrisant » que les plaies soignées avec du miel se referment de façon spectaculaire et en très peu de jours. Le miel permet aussi d'améliorer l'aspect des cicatrices.
Quand faut-il laisser la plaie à l'air libre ? Si votre blessure est en phase de cicatrisation, vous devriez la laisser à l'air libre. En effet, en réduisant l'apport d'oxygène, vous pourriez favoriser la prolifération des bactéries qui aiment vivre « enfermées ».
Bepanthen® MED Plus favorise la cicatrisation des blessures superficielles grâce à son principe actif, le dexpanthénol.
Pendant combien de temps devrait-on porter un pansement? Tout dépend de la gravité et du type de blessure. Idéalement, il faudrait laisser la protection au moins 24 heures et continuer à en porter jusqu'à ce que la plaie se referme, ce qui peut prendre jusqu'à 72 heures, parfois davantage.
Plusieurs situations exposent à un retard de cicatrisation : carences en certains nutriments (protéines, vitamines, etc.) ; infections, certaines causes cardiovasculaires, tabagisme, consommation importante et régulière d'alcool, radiothérapie, alitement, âge avancé, obésité, diabète.
Les signes d'infection à surveiller :
Enflure, rougeur et chaleur autour de la plaie. Douleur ou sensibilité dans la zone entourant la plaie. Écoulement ou collection de pus.
La cicatrisation dure environ 21 jours et ne peut pas être accélérée. «Mais une cicatrice peut encore évoluer, se remanier longtemps.
Sur une plaie ouverte ou des éraflures :
Appliquez un antiseptique sans alcool pour ne pas provoquer de douleur ni irriter la peau. On utilise plutôt la chlorhexidine (Biseptine) le dakin ou le mercryl en solution aqueuse ou en compresses imprégnées.
Plus d'un mois après l'intervention, la cicatrice est douloureuse, commence à s'épaissir, à durcir ou à démanger ? Il est nécessaire de consulter un médecin pour s'assurer qu'il ne s'agit pas d'une cicatrice dite « chéloïde » qui nécessite d'autres soins médicaux spécifiques.
Lorsqu'elle s'infecte localement, la plaie va être rouge, douloureuse, elle gonfle et peut devenir purulente. On peut utiliser des antiseptiques transcutanés sur une compresse stérile. Il est indispensable de surveiller étroitement l'évolution de cette plaie.
Le miel régénère la peau et résorbe les cicatrices, mais ce trésor de la ruche permet également de : Réduire le risque d'infection par d'autres bactéries grâce à son pouvoir antibactérien. Capter l'humidité de la plaie. On dit qu'il a un effet osmotique lorsqu'il est placé sur une plaie.