Pour constater les désordres, vous devrez faire appel à un professionnel du secteur afin d'obtenir ensuite gain de cause. Selon la situation, vous aurez à choisir entre un huissier ou un expert en bâtiment. Votre compagnie d'assurance ou le tribunal d'instance le plus proche vous faciliteront la tâche.
Comment prouver une malfaçon ? Toute malfaçon peut être notifiée lors de la visite d'un chantier, ou de la "remise des travaux", impliquant qu'elle soit consignée dans un procès-verbal de réception. Dans certains cas, seuls des professionnels peuvent constater les malfaçons.
Si aucun accord n'est trouvé, le propriétaire doit s'adresser au tribunal de grande instance et prendre éventuellement conseil auprès d'un avocat puis enfin faire intervenir l'assurance dommages-ouvrage.
Si vous constatez des malfaçons durant les travaux, la première chose à faire est de le signaler à l'entrepreneur. De cette manière, il pourra directement y remédier. Si cela ne suffit pas, et pour garder une trace de votre demande, vous pouvez aussi le lui signaler par écrit.
Au sein du procès-verbal de réception, le maître d'ouvrage (celui qui conçoit et dirige les travaux) peut émettre des réserves en raison du constat de malfaçons, de désordres ou de défauts de conformité apparents que le constructeur sera tenu de les réparer.
Pour en contacter un, demandez au greffe du tribunal la liste des experts de votre région. Si vous choisissez d'entamer une action en justice, le tribunal d'instance ou de grande instance enverra à votre domicile un expert judiciaire.
Prix moyennement constatés en 2019 sur les différentes typologies d'expertises : à simple dire d'expert sans rapport pour affirmer ou infirmer sur un sujet, prix moyen de 680€HT (déplacement en sus) simple sur un sujet avec rapport technique, prix moyen de 880€HT (déplacement en sus)
L'entrepreneur doit prendre en charge la malfaçon. Vous devez lui adresser une lettre de mise en demeure de réparation des malfaçons de l'habitation. Cette lettre peut être également rédigée par l'entreprise qui a conclu le contrat avec l'entrepreneur.
Si l'artisan ou la société refuse de venir réparer les malfaçons, le client peut engager une action en justice. Litige.fr permet de réaliser l'ensemble des étapes de la procédure en ligne, depuis l'envoi d'une Mise en Demeure jusqu'à la saisine du Tribunal compétent.
Le recours à cet expert s'avère utile voire nécessaire pour des constructions qui présentent : Des problèmes d'humidité ou d'infiltration d'eau. Des problèmes de fissuration au niveau d'éléments structurels. Des malfaçons et défauts de construction.
Porter plainte pour malfaçon
Lorsque la procédure à l'amiable n'est pas possible, vous pouvez saisir le tribunal, par simple courrier. Cette démarche doit s'accompagner d'une lettre d'huissier, envoyée à votre artisan, pour l'informer de la mise en place d'une procédure.
L'expert bâtiment est sollicité pour donner un avis technique et, le cas échéant, de valeur sur l'achat envisagé. De quoi éclairer et sécuriser un investissement de plusieurs centaines de milliers d'euros (évaluation des désordres, avis sur le prix de vente, estimation des travaux, etc.).
Le juge peut désigner un ou plusieurs experts en fonction de la complexité de l'expertise. L'expert désigné peut refuser la mission, un autre expert est alors désigné. Vous pouvez suggérer un nom d'expert, mais la décision finale appartient au juge.
Le devoir d'information : une obligation de l'artisan
Il s'agit entre autres de l'état du terrain, des conditions d'entretien du matériel, du respect des règles de l'art, et du respect des règles d'urbanisme.
Choix par l'assureur ou par le juge
L'expert est généralement désigné par l'assureur. Mais quand une affaire est portée devant la justice, c'est le juge qui choisit l'expert. Il s'agit alors d'un expert judiciaire.
La garantie décennale est obligatoire dès que l'on entreprend des travaux de construction, d'extension et de rénovation sur la structure du bâtiment. L'assurance couvre les malfaçons qui n'étaient pas décelables lors de la réception des travaux. Elle est souscrite avant le démarrage des travaux.
La garantie décennale prend effet à compter de la réception des travaux, à compter de la signature du particulier qui déclare accepter l'ouvrage. Elle court pendant 10 ans à compter de cette date.
La lettre de réclamation peut prendre la forme d'une lettre de Mise en Cause : il s'agit d'un document édité directement en ligne, par lequel l'expéditeur expose le différend qui l'oppose au destinataire et lui présente ses demandes, afin de mettre fin à la situation litigieuse.
À défaut de reprise des travaux, le maître d'ouvrage par l'intermédiaire d'un huissier de justice peut convoquer l'entrepreneur défaillant pour constater par procès-verbal l'abandon de chantier et les éventuelles malfaçons dans la construction.
L'employeur a quatre obligations principales envers son employé, tel que prévu par l'article 2087 du Code civil : 1 lui fournir le travail convenu ; 2 le payer pour le travail accompli ; 3-protéger sa santé et sa sécurité ; 4 protéger sa dignité.
Quelle que soit la taille de votre entreprise, cela vous oblige aussi à : respecter le contrat de travail; protéger leur santé et assurer leur sécurité; installer un panneau pour les informer sur les lois en vigueur : harcèlement moral ou sexuel, consignes de sécurité et d'incendie, médecine du travail…
Les experts d'assurance (habitation ou construction) sont rémunérés par les compagnies d'assurance. La relation de dépendance entre eux est, donc, financière.
Les frais d'expertise prévus dans le jugement désignant l'expert sont généralement mis à la charge du demandeur, c'est-à-dire de celui qui a saisi le juge pour faire nommer un expert.
Choisissez donc de préférence un cabinet d'expertise qui a de solides références (en particulier auprès des tribunaux, banques, notaires, grandes entreprises) et, surtout, qui compte, dans ses rangs, des ingénieurs bâtiment diplômés, spécialisés en fissures, problème d'humidité ou structures béton armée.