Allumez l'enfumoir avec un petit chalumeau et remplissez-le de granulés de lavande compressée qu'on trouve dans le commerce. On recouvre le tout d'un peu d'herbe verte pour éviter la projection de cendres chaudes dans la ruche. Le plus difficile, c'est de maintenir l'enfumoir allumé.
Le combustible Apidou pour enfumoir produit une fumée blanche encore plus agréable pour les abeilles (tranquillisante) et pour l'apiculteur (odeur agréable et ne pique pas les yeux). Les granulés sont compacts et se consument lentement afin de produire une fumée peu agressive.
Schéma général de l'enfumoir
Un enfumoir est composé de trois parties principales: le soufflet appelé ici souffleur; d'un foyer/chambre de combustion avec une grille dans le fond retenant les matériaux de combustion; et. le bec ou cône de diffusion pour diriger la fumée.
Les abeilles réagissent à la fumée en se retranchant dans la ruche où elles ingurgitent du miel ou du nectar. En conséquence, elles se calment et libèrent moins de phéromones d'alerte.
Nourrir les abeilles
À l'approche de l'hiver, si la ruche semble mal approvisionnée, compléter le garde-manger avec du miel, un sirop de nourrissement lourd ou du candi. Agir de même au sortir de l'hiver car, à cette période, la colonie a besoin d'environ 10 kg de miel pour se remettre au travail.
Prévoyez une cire vierge pour éventuellement agrandir le nid à couvain en intercalant la cire vierge entre le dernier cadre de couvain et un cadre contenant du pollen. Ajoutez aussi une partition pour bien resserrer la colonie. Le maintien de la température est important pour le développement du couvain.
Absence de nectar et de pollen dans les cadres. Le couvain n'est plus entouré par la couronne pollen-miel. Ils sont « secs » et légers. Les cadres de rive sont vides.
Le frelon asiatique, un prédateur des plus virulents, surtout au sud de la France. Le guêpier d'Europe sévit dans les régions méditerranéennes et s'attaque aux reines à l'extérieur du rucher.
Avec cette méthode, au lieu d'utiliser un appât, vous utilisez un répulsif naturel. L'odeur de la citronnelle ou de la menthe repousse les abeilles qui n'aiment pas leurs odeurs.
Une substance utile pour ces dernières dans la fabrication du miel, d'où leur nom. Ainsi, misez sur la lavande, le pissenlit ou les asters. Plus surprenant, le romarin, la menthe et les trèfles attirent les abeilles. Des arbres rentrent également dans cette catégorie comme le tilleul ou le cerisier.
Le principe est de mettre 1 part de sucre pour 1 part d'eau + 1 cuillère à soupe de vinaigre de cidre par Kg d'eau (pour la conservation et non pas pour l'hydrolyser mais aussi pour acidifier le mélange et faciliter l'assimilation par l'abeille).
Il suffit de mélanger 1 litre d'eau chaude et 1 kg de sucre pour le réaliser. On y ajoutera 5 ml de vinaigre par litre, afin de limiter la fermentation. Vous l'avez sans doute constaté, le sirop est miraculeux pour faire bâtir les essaims.
Par ce type de nourrissement, on simule le nectar à l'aide d'un sirop de saccharose en petites quantités préparé avec 1kg de sucre et 1L d'eau chaude. Ce sirop de biberonnage sera idéalement posé en bas de la ruche pour s'écouler lentement par un distributeur qui traverse le trou d'envol.
Pour appâter les abeilles, il est conseillé d'enduire les cadres de votre ruche d'eau miellée ou d'un mélange de cire et de propolis. Vous pouvez également utiliser de l'attrape-essaim, qui peut se révéler très efficace. Pour cela, frottez cette pommade attractive ou enduisez de spray, l'intérieur de la ruche.
Une visite régulière des ruches permet de détecter un essaimage imminent. La période d'essaimage se situe en général à la fin du printemps ou au début de l'été. A cette période, le couvain s'étoffe et la colonie peut avoir besoin de plus de place pour se développer.
Il en est tout autrement si pour une raison ou pour une autre, il faut nourrir lorsque les abeilles d'hiver sont déjà nées. Il vaut mieux alors nourrir avec un sirop dont tout ou partie du sucre est déjà invertie en sucres simples. On a alors le choix entre le sirop issu de l'amidon et celui issu du sucre de betterave.
les couleurs de la ruche
L'abeille n'aime pas le noir, ce dernier accumule par ailleurs la chaleur, il est donc impensable de peindre l'extérieur de la ruche de cette couleur.
Les fleurs rouges, dans la plupart des cas, reflètent des tons ultraviolets puissants que les humains ne voient pas, contrairement aux abeilles. Les abeilles sont donc attirées par ces fleurs qui reflètent fortement les tons ultraviolets.
Egalement appelée abeille africanisée, l'abeille tueuse est une espèce hybride créée au Brésil. Elle résulte du croisement entre des abeilles européennes (Apis mellifera ligustica et Apis mellifera iberiensis) et des abeilles africaines (Apis mellifera scutellata).
Le « philanthe apivore » est la seule guêpe solitaire à exclusivement chasser des abeilles. La femelle fécondée chasse les abeilles sauvages ou domestiques en les paralysant, pour les donner à ses larves comme nourriture.
Les mésanges, notamment l a mésange charbonnière, a elle aussi sa technique pour se nourrir de quelques abeilles pendant l'hiver. Elle frappe avec son bec sur le toit de la ruche pour faire sortir ses proies de leur nid douillet et les attraper.
L'abeille ne perçoit pas non plus le même spectre de couleur que les hommes. Elles voient du vert à l'ultraviolet en passant par le bleu, soit entre 300 et 500 nanomètres, alors que l'homme perçoit du bleu-violet au rouge, soit de 400 à 800 nanomètres. Les ouvrières ne voient donc pas le jaune, ni le rouge.
Leur communication repose sur des échanges tactiles. Par exemple, les abeilles se touchent les antennes pour transmettre des informations. Elles utilisent aussi des messagers chimiques que l'on appelle les phéromones.
Le plus fiable est de disposer d'une cage d'introduction qui utilise un cadre complet. L'idée est de faire vivre cette reine sur un cadre de couvain naissant, les jeunes abeilles nourriront cette reine, la lécheront, échangeront des phéromones.